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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Sound of Freedom (DVD)

2 Avril 2024, 14:55pm

Publié par Véronique

Le thriller Sound of Freedom qui a fait couler tant d'encre dans les médias est enfin disponible sur La Boutique SAJE :

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2 Avril 2024, 13:45pm

Publié par Véronique

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2 Avril 2024, 13:42pm

Publié par Véronique

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2 Avril 2024, 13:35pm

Publié par Véronique

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Flan aux courges et champignons, chou-fleur fromager aux pruneaux, "grand-pères" au sirop d'érable

2 Avril 2024, 13:29pm

Publié par Véronique

A l'abbaye Sainte Marie de la Garde, frère Marie est un cuisinier aguerri. Pour le temps de Pâques, il s'attaque sereinement à trois recettes. L'œuf s'impose, après le carême ; ce sera un flan.

Courges, champignons et oignons, découpés et revenus dans un peu de beurre, sont déposés au fond de moules et recouverts par l'appareil d'œuf battus avec crème, muscade et ciboulette. 130 degrés, 15 minutes.

Près d'Agen, pas question de renoncer aux pruneaux ; ils garniront un plat de chou-fleur et de pommes de terre cuits à la vapeur, d'ail et oignons déglacés au vin blanc. Mais savez-vous ce que sont les « grands-pères », tout droit venus du Québec avec deux frères ?

Visionnez !

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Saint Thomas d'Aquin - la sainteté de l'intelligence

2 Avril 2024, 13:18pm

Publié par Véronique

En 1244, Thomas entrait, contre l'avis de sa famille, dans l'ordre des prêcheurs de Saint Dominique.

Entre Naples, Bologne, Paris, par obéissance pour ses supérieurs, il enseigne dans différentes chairs d'Universités. Son œuvre majeure, la Somme Théologique qu'il commence en 1268, servira à fonder la pensée théologique de la seconde partie du Moyen Age et lui vaudra le titre de Docteur Commun de l’Église.

S'il est surtout connu pour ses écrits notamment sur les anges ou l'eucharistie, le documentaire s'intéresse à d'avantage à l'homme et à sa recherche personnelle de Dieu. Qui était-il ? Quelle était son aspiration ultime ?

« Grâce à la sagesse de Thomas, j'apprends à aimer Dieu », par petites touches, le réalisateur montre un saint Thomas très personnel, celui qui lui a permis « de passer de l'athéisme à la foi chrétienne. »

Saint Thomas d'Aquin - La Sainteté de l'intelligence - UNE COPRODUCTION KTO/CERIGO FILMS 2023 - Réalisée par Jean-Yves Fischbach

Sites :

- Grand portail - Saint Thomas d'Aquin (Lien)

- Livres gratuits - Saint Thomas d'Aquin (Lien)

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Saint Jean-Paul II est mort le 2 avril 2005 à 21h37

2 Avril 2024, 13:13pm

Publié par Véronique

 

Union de prière fraternelle, Véronique

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Nouveau blog !

2 Avril 2024, 11:05am

Publié par Véronique

Voici enfin ce projet réalisé.

Un nouveau blog : "Spiritualité - Préparer notre Ciel"

Union de prière fraternelle, Véronique

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Sainte et joyeuse fête de Pâques à toutes et à tous.

31 Mars 2024, 11:08am

Publié par Véronique

 

Après le jour du sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l'autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre : l'Ange du Seigneur descendit du Ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit. Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige. À sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts.

Mtt 28, 1-4

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L'EUCHARISTIE - Carême 1923 - Soeur Josepha Menendez

28 Mars 2024, 18:39pm

Publié par Véronique

L'EUCHARISTIE

1er - 11 mars 1923

L'Eucharistie est l'invention de l'Amour. Mais combien peu d'âmes correspondent à cet Amour qui s'épuise et se consume pour elles !

(Notre-Seigneur à Josefa, 2 mars 1923.)

 

Le 2 mars, premier vendredi du mois, vers neuf heures du matin, Josefa, alerte et active, se rend à son travail. Longtemps, elle a attendu le Seigneur dans sa cellule, mais une fois de plus, Il n'est pas venu. Elle écrit loyalement :

« J'avais beaucoup à coudre et j'étais assez contente d'avoir du temps... car il y a des moments où l'idée me poursuit que je ne fais rien et que je ne sers à rien avec toutes ces choses. »

C'est bien la tentation habituelle par laquelle le démon cherche sans cesse à exploiter cette nature ardente et toujours prompte au dévouement. « Soudain, au bas de l'escalier de Saint-Michel, je rencontrai Jésus. Il m'arrêta et dit :

« - Josefa, où vas-tu ? »

« Repasser les uniformes à la lingerie, Seigneur. »

« - Va dans ta cellule - continue-t-Il - car Je veux que tu écrives. »

« Elle enferme en son âme le désir d'avancer sa tâche et monte à sa cellule. Son Maître l'y a précédée.

« - Qui t'a créée, Josefa ? », lui demande-t-il, dès qu'elle a renouvelé ses Vœux.

« Vous, Seigneur ! »

« - Qui t'a donné plus de preuves d'Amour que Moi ?... Qui t'a pardonné aussi souvent que Je t'ai pardonné et encore disposé à te pardonner ? ... »

Confuse, elle se prosterne à ses Pieds.

« - Oui, humilie-toi, Josefa, baise la terre et ne Me résiste plus.

« Et maintenant, écris pour mes âmes : « Je veux leur révéler l'amertume dont fut abreuvé mon Cœur au moment de la Cène. Car si ma Joie fut grande à la pensée des âmes dont Je Me faisais l'Aliment et le Compagnon, et dont jusqu'à la fin des siècles, Je recevrais les témoignages d'adoration, de réparation et d’amour... ma Tristesse ne fut pas moindre à la vue de tant d'autres qui Me délaisseraient ou ne croiraient même pas à ma Présence réelle.

« En combien de cœurs souillés par le péché ne devrais-Je pas entrer... et que de fois ma Chair et mon Sang profanés, ne serviraient qu'à la condamnation de tant d'âmes ! ...

« Ah ! Comme Je vis en ce moment les sacrilèges, les outrages et les abominations sans nom qui se commettraient contre Moi.... Combien d'heures, combien de nuits, Je resterais seul au tabernacle ! ... et que d'âmes repousseraient les appels pleins d’Amour que Je leur adresserais de cette demeure ! ...

« Ah ! Josefa, laisse-toi pénétrer des sentiments de mon Cœur.

« C'est par Amour pour les âmes que Je suis Prisonnier dans l'Eucharistie. Je reste là afin qu'elles puissent venir, en toutes leurs peines, chercher leur consolation près du plus tendre des cœurs, du meilleur des pères et de l'Ami qui ne les abandonne jamais.

« L'Eucharistie est l'invention de l'Amour !... Et cet Amour qui s'épuise et se consume pour le bien des âmes, ne trouve pas de correspondance !...

« J'habite avec les pécheurs, afin d'être leur Salut et leur Vie, le Médecin et, en même temps, le Remède de toutes les maladies qu'engendre leur nature corrompue. Et, en échange, ils s'éloignent, M'outragent et Me méprisent....

« Ah ! Pauvres pécheurs ! Ne vous écartez pas de Moi... Nuit et jour, Je vous attends au tabernacle. Je ne vous reprocherai pas vos crimes.... Je ne les jetterai pas à votre face.... Mais Je les laverai dans le Sang de mes Plaies. Ne craignez pas... venez à Moi.... Si vous saviez combien Je vous aime ! ...

« Et vous, âmes chéries, pourquoi restez-vous froides et indifférentes à mon Amour ? ... Je sais que les besoins de votre famille... de votre maison... les exigences du monde... vous sollicitent sans cesse.... Cependant, ne trouverez-vous pas un instant pour venir Me donner une preuve d'amour et de reconnaissance ? Ah ! Ne vous laissez pas entraîner par mille préoccupations inutiles et réservez un moment pour visiter et recevoir le Prisonnier d'Amour ! ...

« Si votre corps est affaibli ou malade, ne prenez-vous pas le temps de recourir au médecin qui doit vous guérir ?... Venez donc à Celui qui peut rendre à votre âme la force et la santé, et donnez une aumône d'amour à ce Prisonnier divin qui vous attend, vous appelle et vous désire....

« Tous ces sentiments M'envahirent au moment de la Cène, Josefa. Mais Je ne t'ai pas encore dit ce qu'éprouva mon Cœur à la pensée de mes âmes choisies : mes Épouses, mes Prêtres.... Je te le dirai plus tard. Va maintenant et n'oublie pas que mon Cœur t'aime.... Et toi, M'aimes-tu ? ... »

C'est par sa courageuse fidélité, plus encore que par une protestation d'amour, que Josefa répond à la question de son Maître: dans la nuit suivante, douloureuse entre toutes, elle a saisi cependant, à travers les blasphèmes de l'enfer, que les trois âmes chères au Cœur de Jésus, et pour lesquelles elle souffre depuis quinze jours, sont sur le point de revenir à Lui. La sienne en est fortifiée.

 

Au soir du premier samedi du mois, 3 mars, elle est en adoration devant Jésus exposé, lorsqu'Il apparaît, le Cœur tout incendié :

« - Josefa - dit-Il avec ardeur - laisse-Moi Me reposer en toi, laisse mon Cœur te communiquer sa joie : ces trois âmes que Je vous avais confiées sont revenues à Moi ! ... »

Et Il poursuit :

« - Ma Croix est lourde ! ... C'est pourquoi Je viens Me reposer ici et en donner une part à chacune de mes âmes.... Mon Cœur cherche des victimes pour conduire le monde à l'Amour et Je les trouve ici.»

 Avec quelle joie, Josefa s'unit à celle de son Maître. Elle Lui offre tous les désirs de la maison qu'elle sait sincères et ardents, afin de consoler son Cœur et de Lui ramener beaucoup d'âmes. Puis, comme le souvenir de ce que Notre-Seigneur lui a dicté la veille ne la quitte pas, elle Lui demande s'Il ne lui dira pas pour ses âmes consacrées, ce qu'Il attend d'elles dans l'Eucharistie.

« - Oui - répond-il - Je veux que tu le saches, afin que par toi, ces âmes qui sont l'objet de mes Prédilections : mes Prêtres, mes Épouses l'apprennent à leur tour. Car si leurs infidélités Me blessent profondément, leur amour console et ravit mon Cœur à tel point qu'Il oublie, pour ainsi dire, les offenses de beaucoup d'âmes. »

« Alors, Il me parla longuement sur ce sujet, mais comme nous étions à la chapelle, je Lui dis que je ne saurais me souvenir de tout pour l'écrire ensuite. »

« - Peu importe, laisse-Moi te parler et épancher mon Cœur. »

 

Au soir du dimanche 4 mars, elle achève le Chemin de la Croix, quand soudain, Jésus lui apparaît.

« - Si tu veux Me consoler - lui dit-Il - voici le moment. Ce soir, tout près d'ici, se tient une réunion où Je suis grandement offensé. Mets-toi en état de victime, de telle sorte que tu puisses réparer les outrages de ces âmes. Pauvres âmes !... Comme elles M’offensent !... Et après... Ah ! Comment sortiront-elles de là ? ...»

Quelques instants plus tard, Jésus la rejoint dans la cellule où elle s'est mise en supplication pour ces âmes. Il lui donne sa Croix et Lui-même dirige sa prière :

« - Tandis que ces âmes offensent votre Souveraine Majesté et outragent avec fureur le Sang de votre Fils, permettez, ô mon Père, que Je vous présente cette âme qui s'offre comme victime unie à mon Cœur pour souffrir et réparer. Acceptez pour ces âmes, ô Père de Bonté, ces souffrances unies à mes Mérites. »

Puis Il ajoute :

« - Laisse-Moi plonger ton âme dans l'amertume de mon Cœur. »

Et Il disparaît, l'abandonnant dans l'angoisse et sous la Croix. La nuit descend sur cette grande souffrance qui se prolonge jusqu'au retour du Maître. « Vers dix heures - écrira-t-elle - Il est revenu et m'a dit :

« - Rends-Moi ma Croix. Vous M'avez consolé. »

« Je Le remerciai de savoir que nous L'avions un peu consolé et je Lui promis de ne jamais Lui résister… »

« - Oui, à l'heure et au moment où J'ai besoin de toi, viens panser les blessures que Me causent les pécheurs.

« Vous M'avez donné à boire - ajoute-t-Il enfin - Moi Je vous donnerai part au Royaume des Cieux. »

 Après ces quelques jours d'interruption, Jésus reprend ses Confidences, le mardi 6 mars.

« - Josefa ! Tu M'attends ? - lui demande-t-Il en la retrouvant à huit heures du matin.

« Je viens te découvrir le Mystère le plus grand de l'Amour... et de l'Amour pour mes âmes choisies et consacrées. Commence par baiser la terre....

« Au moment d'instituer l'Eucharistie, J'ai vu toutes les âmes privilégiées qui se nourriraient de mon Corps et de mon Sang, et y trouveraient, les unes, remède à leur faiblesse, les autres, le feu pour consumer leur misère et les enflammer d’Amour....

« Toutes unies dans une même fin, elles seraient comme un jardin où chacune donnerait sa fleur et Me récréerait de son parfum.... Je réchaufferais celles qui ont besoin de chaleur et mon Corps Sacré serait le Soleil qui les ranimerait.... J'irais aux unes pour Me consoler ; aux autres, pour Me cacher ; près d'autres encore pour Me reposer.... Si vous saviez, âmes très aimées, comme il est facile de consoler, de cacher et de reposer un Dieu !

« Ce Dieu qui vous aime infiniment, après vous avoir délivrées de l'esclavage du péché, a semé en vous la grâce incomparable de son Appel et vous attirées, d'une façon mystérieuse, au Jardin de ses Délices : ce Dieu qui est votre Rédempteur, s'est fait votre Époux.

« Lui-même vous nourrit de son Corps très pur et vous désaltère de son Sang.

« Si vous êtes malade, Il est votre Médecin, venez à Lui, Il vous guérira. Si vous avez froid, venez à Lui, Il vous réchauffera. C'est en Lui que vous trouverez le repos et la félicité. Ne vous éloignez donc pas de Lui, car Il est la Vie et lorsqu'Il vous demande de Le consoler, ne Le blessez pas par un refus....

« Ah ! Quelle amertume lorsque Je vis tant d'âmes comblées de mes Grâces de choix, devenir pour mon Cœur, un sujet de douleur ! Ne suis-Je pas toujours le même ?... Ai-je changé pour vous ?... Non, mon Amour est immuable et, jusqu'à la fin des siècles, Je vous aimerai avec prédilection.

« Si vous êtes enveloppées de misères, Je le sais, et mon Regard très tendre ne se détourne pas de vous. J'attends, au contraire, avec ardeur, que vous veniez à Moi, non seulement pour soulager vos misères, mais pour vous combler de nouveaux bienfaits.

« Si Je vous demande votre amour, ne Me le refusez pas. Il est si facile d'aimer Celui qui est l'Amour même.

« Si J'exige quelque chose de coûteux à votre nature, Je vous donne, en même temps, la grâce et la force nécessaires pour vous vaincre.

« Je vous ai choisies pour trouver en vous ma consolation. Laissez-Moi donc entrer dans votre âme et, si vous n'avez rien qui soit digne de Moi, dites humblement, mais avec confiance :

« Seigneur, Vous connaissez les fleurs et les fruits de mon jardin... Venez et montrez-moi ce qu'il faut que je fasse pour que, dès maintenant, croisse la fleur que Vous attendez. »

« À l'âme qui Me parle ainsi, avec le vrai désir de Me prouver son amour, Je réponds : « Ame chérie, si tu veux que ton jardin produise la fleur que J'aime, laisse-Moi le cultiver Moi-même... Laisse-Moi labourer cette terre... laisse-Moi aujourd'hui arracher ces racines qui Me gênent et que tu n'as pas la force de faire disparaître.... Si Je te demande le sacrifice de tes goûts ou de ton caractère... tel acte de charité, de patience ou d'abnégation... telle preuve de zèle, d'obéissance ou de mortification, c'est l'engrais qui fortifiera la terre et lui fera donner ses fleurs et ses fruits: cette victoire remportée sur toi-même obtiendra la lumière à ce pécheur... cet ennui supporté allègrement cicatrisera la blessure qu'il M'a faite, réparera l'offense et expiera la faute... cette observation acceptée sans trouble et même avec joie, vaudra à des âmes que l'orgueil aveugle, la grâce de se laisser pénétrer par la lumière et de demander humblement pardon.

« Si tu Me laisses la liberté, Je ferai tout cela dans ton âme. Alors les fleurs y croîtront rapidement et tu seras la consolation de mon Cœur. Je cherche cette consolation et Je veux la trouver en mes âmes choisies.

« - Seigneur ! Vous savez bien que j'étais décidée à Vous laisser faire en moi tout ce qu'il Vous plairait.... Hélas ! Je suis tombée et je vous ai déplu... me pardonnerez-Vous encore, à moi si misérable et qui ne puis Vous servir en rien ?...

« - Si, âme chérie, tes chutes mêmes servent à Me consoler. Ne te décourage pas, car cet acte d'humilité auquel la faute t'oblige, M'a plus consolé que si tu n'étais pas tombée. Courage, va de l'avant et laisse-Moi travailler en toi. »

« Voilà ce que Je vis au moment d'instituer la Sainte Eucharistie. L'Amour M'enflammait du désir d'être l'Aliment de ces âmes, car si Je restais parmi les hommes, ce n'était pas seulement pour vivre avec les parfaits, mais pour soutenir les faibles et nourrir les petits. C'est Moi qui les ferai grandir et les fortifierai. Je Me consolerai dans leurs bons désirs et Je Me reposerai dans leurs misères....

« Hélas ! Parmi ces âmes n'y en aura-t-il pas qui Me seront un sujet de souffrance ?... Et toutes persévéreront-elles ?... Voilà le cri de douleur qui s'échappe de mon Cœur... le gémissement que Je veux faire entendre aux âmes.

« Mais assez pour aujourd'hui. Adieu, Josefa, tu Me consoles quand tu te livres à Moi dans un total abandon.... Laisse-Moi te dire mes Secrets pour les âmes, car ce n'est pas tous les jours que Je peux leur parler ainsi. Laisse-Moi profiter des jours de ta vie. »

 

Dès le lendemain, mercredi 7 mars, la douloureuse plainte de son Amour se fait entendre :

« - Baise humblement la terre », lui dit-Il comme Il le fait chaque fois. Josefa se prosterne à ses Pieds, puis se relève. Jésus commence à parler :

« - Écris ce que mon Cœur souffrit à cette heure où, ne pouvant contenir le feu qui Me consume, J'inventai cette merveille d'Amour qu'est l'Eucharistie. Contemplant alors toutes les âmes qui se nourriraient de ce Pain Divin, Je vis en même temps les ingratitudes de tant d'âmes consacrées... de tant de prêtres... et quelle souffrance pour mon Cœur ! ... Je vis ces âmes se refroidir... s'abandonner à la routine... et plus qu'à la routine... à la lassitude, à l'ennui et, peu à peu, à la tiédeur !...

« Cependant, Je suis au tabernacle toute la nuit et J'attends cette âme.... Je désire avec ardeur qu'elle vienne Me recevoir... qu'elle Me parle avec une confiance d'épouse... qu'elle M'expose ses peines, ses tentations, ses souffrances... qu'elle Me demande conseil et qu'elle sollicite la grâce dont elle a besoin pour elle ou pour d'autres.... Peut-être a-t-elle à sa charge, ou dans sa famille, des âmes qui sont en péril et loin de Moi ?...

« - Viens - lui dis-Je - parle-Moi de tout avec une entière confiance.... Intéresse-toi aux pécheurs.... Offre-toi pour réparer.... Dis-Moi, qu'aujourd'hui, tu ne Me laisseras pas seul.... Puis, demande à mon Cœur s'Il ne désire pas de toi quelque chose de plus pour Le consoler....

« Voilà ce que J'espérais de cette âme comme de beaucoup d'autres.... Mais quand elle Me reçoit, à peine Me dit-elle une parole.... Elle est distraite, lasse, contrariée... ses affaires l'absorbent... sa famille l'inquiète... son entourage lui pèse... sa santé la préoccupe.... Elle ne sait que Me dire... elle est froide, elle s'ennuie... il lui tarde de partir....

« - Est-ce ainsi que tu Me reçois, âme que J'ai choisie et que J'ai attendue avec désir toute la nuit ?...

« Oui, Je l'attendais pour Me reposer en elle et alléger ses inquiétudes.... Je lui avais préparé de nouvelles grâces : elle ne les désire même pas... elle ne Me demande rien, ni conseil, ni force... elle se plaint seulement et sans même s'adresser à Moi.... Il semble qu'elle ne soit venue que pour remplir une formalité ou suivre la coutume et parce qu'aucune faute grave ne la retient. Mais ce n'est pas l'amour qui la presse, ni le vrai désir de s'unir intimement à Moi. Non, cette âme n'a pas les délicatesses que mon Cœur espérait du sien.

« Et ce prêtre ?... Ah ! Comment dire ce que J'attends de chacun de mes prêtres.... Je les ai revêtus de ma Puissance, afin qu'ils pardonnent aux âmes.... Je Me suis mis à leur disposition : à leur parole, Je descends du ciel sur la terre.... Je M'abandonne entre leurs mains pour être enfermé au Tabernacle ou donné dans la Communion.... Ils sont, pour ainsi dire, mes Dispensateurs.... Je leur remets enfin des âmes, afin que par leur prédication, leur direction et surtout leur exemple, ils les guident et les conduisent dans le chemin de la vertu.

« Tous répondent-ils à cet appel ?... Tous remplissent-ils cette mission d’Amour ?... Aujourd'hui, à l'autel, mon Prêtre saura-t-il Me confier les âmes dont Je l'ai chargé, réparer les offenses que Je reçois et dont il a la confidence, me demander la force d'accomplir saintement son ministère, le zèle pour travailler au salut des âmes ?... Saura-t-il se renoncer aujourd'hui plus qu'hier ?... Me donnera-t-il l'amour que J'attends ? ... Et pourrai-je reposer en lui comme en mon cher et bien-aimé disciple ?...

« Ah ! quelle douleur aiguë pour mon Cœur, lorsque Je suis forcé de dire : « Les âmes du monde blessent mes Mains et mes Pieds et souillent mon Visage... Mes âmes choisies, mes Épouses, mes Prêtres brisent et déchirent mon Cœur.... Combien de prêtres, après avoir rendu la grâce à beaucoup d'âmes, sont eux-mêmes en état de péché !... Combien célèbrent ainsi, Me reçoivent ainsi... vivent et meurent ainsi ! ...

« C'est cette douleur dont Je fus transpercé au moment de la Cène, lorsque Je vis, parmi mes Douze, le premier Apôtre infidèle... et, après lui, tant et tant d'autres le suivre, dans la suite des siècles ! ...

« L'Eucharistie est l'invention de l'Amour. Elle est la Vie et la Force des âmes, le Remède à toutes les faiblesses, le Viatique pour le passage du temps à l'éternité. Les pécheurs retrouvent en Elle la vie de leur âme... les tièdes, la véritable chaleur... les fervents, le repos et l'épanouissement de leurs désirs... les parfaits, des ailes pour s'élever, de plus en plus, vers la perfection... les âmes pures, le miel très doux dont elles font leur aliment le plus délicat.

« C'est dans l'Eucharistie que les âmes consacrées fixent leur demeure, leur amour et leur vie. C'est là qu'elles cherchent enfin l'image de leurs Vœux religieux, liens sacrés et bénis qui les unissent inséparablement à l'Époux divin.

« Oui, âmes consacrées, vous trouverez un parfait symbole de votre Vœu de Pauvreté en cette petite Hostie ronde et mince, lisse et légère.

« Ainsi doit être l'âme qui fait profession de pauvreté : en elle, pas d'angles, c'est-à-dire point de petites affections naturelles, ni aux choses dont elle use, ni à l'emploi qu'elle exerce, ni à sa famille, ni à son pays.... mais toujours prête à quitter, à laisser, à changer: rien de la terre, le cœur libre, sans attaches secrètes....

« Ce qui ne veut pas dire que ce cœur doive être insensible : non ! Plus il aime, mieux il saura conserver intègre le Vœu de Pauvreté. L'essentiel, pour l'âme religieuse, est premièrement, de ne rien posséder sans la permission ou l'approbation des Supérieures, secondement, de ne rien avoir et de ne rien aimer, que dans la disposition de tout laisser et de tout abandonner au premier signe.

« Je te dirai la suite plus tard, Josefa. »

Quelques jours passent encore sans qu'elle voit s'adoucir son rude chemin. En face des objurgations de son ennemi, sa conscience si délicate s'alarme toujours.

« J'ai même perdu une Communion - écrit-elle douloureusement.»

 

Le dimanche de Laetare, 11 mars, Jésus revient avec toute la sécurité de son Pardon.

« - Prends ma Couronne et ne crains rien - dit-Il. - La Miséricorde de Dieu est infinie et ne refuse jamais le pardon aux pécheurs, à plus forte raison quand il s'agit d'une pauvre petite créature comme toi. »

Puis faisant allusion à la Communion qu'elle a laissée :

« - Si tu savais, Josefa, comme Je t'attendais et comme Je désirais que tu Me caches dans ton cœur. » Elle ne sait que dire pour Lui faire oublier cette peine.

« - Tu répareras - répondit-Il avec une indicible bonté - en te préparant aujourd'hui avec un ardent désir de Me recevoir demain. Mon Cœur sera consolé chaque fois que tu Lui rediras ce désir.... Et puis - poursuit-Il - esprit de foi et obéissance aveugle toujours.

« Continue maintenant à écrire pour mes âmes.

« Dis-leur comment elles découvriront aussi, dans cette petite et blanche Hostie, la parfaite image de leur Vœu de Chasteté. Là, sous les espèces du Pain et du Vin, se cache la Présence réelle d'un Dieu. Là, sous ce voile, Je suis tout entier, mon Corps, mon Sang, mon Ame et ma Divinité.

« C'est ainsi que l'âme consacrée à Jésus-Christ par son Vœu de Virginité doit se recouvrir d'un voile de modestie et de simplicité, en sorte que, sous les apparences humaines, se cache une pureté semblable à celle des anges.

« Et comprenez-le bien, âmes qui formez la Cour de l'Agneau Immaculé, la gloire que vous Me donnez ainsi surpasse incomparablement celle que Me rendent ces esprits angéliques. Car ils n'ont pas connu les faiblesses de la nature humaine et ils n'ont eu, pour rester purs, ni à lutter, ni à vaincre.

« Vous vous apparentez aussi à ma Mère, créature mortelle et cependant d'une pureté sans tache... sujette à toutes les misères humaines et cependant, immaculée, à tous les instants de sa vie. Elle seule M'a glorifié plus que tous les Esprits célestes et, Dieu Lui-même, attiré par cette pureté, s'est fait chair en Elle et a habité dans sa créature.

« Bien plus, l'âme qui M'est consacrée par le Vœu de Chasteté se rend semblable à Moi, son Créateur, autant qu'il est possible à la créature, car ayant revêtu la nature humaine sans en excepter les misères, J'ai vécu sans l'ombre de la plus légère souillure.

« C'est ainsi que, par le Vœu de Chasteté, l'âme devient l'Hostie blanche et pure qui, sans cesse, rend gloire à la Majesté divine.

« Ames religieuses, vous trouverez enfin dans l'Eucharistie, le modèle de votre Vœu d'Obéissance.

« Là, sont cachées et anéanties la grandeur et la puissance d'un Dieu. Là, vous Me contemplerez comme sans vie, Moi qui suis cependant la Vie des âmes et le Soutien du monde. Là, Je ne suis plus Maître d'aller ou de rester, d'être seul ou entouré : Sagesse, Puissance, Liberté, tout disparaît sous cette Hostie.... Les espèces du Pain sont les liens qui M'enchaînent et le voile qui Me recouvre.

« Ainsi, le Vœu d'Obéissance, est-il pour l'âme religieuse la chaîne qui l'attache, le voile sous lequel elle doit disparaître, afin de n'avoir plus ni volonté, ni jugement, ni choix, ni liberté que selon le Bon Plaisir de Dieu, manifesté par ses Supérieurs. »

Notre-Seigneur s'arrête enfin après cette longue dictée et Josefa laisse parler son cœur :

« Ce matin même, il y a eu cérémonie de Première Communion - écrit-elle - et je Lui ai rappelé la consolation qu'Il a dû avoir dans ces petites âmes si pures et si innocentes! »

Son Cœur semble se dilater à ce souvenir.

« - Oui - répond-Il avec bonté - c'est dans ces âmes et dans celles de mes Épouses que Je Me réfugie pour oublier les offenses du monde.

« Les enfants sont pour mon Cœur comme des fleurs en boutons où Je cherche un abri. Quant à mes Épouses, Je Me cache et Je Me repose en elles, car elles sont les roses ouvertes qui Me défendent par leurs épines et Me consolent par leur amour.

« Toi, Josefa, donne-Moi cet amour. Prépare-toi à Me suivre à Gethsémani. Là, Je t'enseignerai à souffrir et Je te fortifierai par la sueur de sang que M'arrachèrent les péchés des âmes.

« En attendant, console-Moi par ton désir de Me cacher dans ton cœur. C'est ainsi que tu répareras ta Communion perdue.

« Adieu ! Ne M'oublie pas. Désire-Moi comme Je te désire.... Aime-Moi comme Je t'aime.... Cherche-Moi comme Je te cherche.... Tu vois que Je ne t'abandonne jamais ! »

 

"Un appel à l'Amour " - Sœur Josepha Menendez

Livre 2ème, chapitre 8  - Le Carême de 1923

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