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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Comment avez-vous vécu les JMJ 2013 ?

31 Juillet 2013, 19:05pm

Publié par Véronique

Personnellement, en voyant le pape François, je voyais Jésus.

Rempli d'amour, de cahrité aussi envers tous, d'une grande joie...

Comme l'a dit le pape François, dans l'avion du retour du Brésil, spirituellement cela lui a fait beaucoup de bien pendant ces JMJ.

C'est aussi ce que j'ai ressenti. Jésus était vraiment présent durent ces JMJ.

Restons bien unis dans la prière entre tous et pour tous, et n'ayons pas peur de nous révolter (dans le coeur bien sûr), et d'aller à contre-courant.  -)

En union de prière fraternelle

Véronique

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JMJ Rio 2013 - Le pape François dans l'avion de retour du Brésil

31 Juillet 2013, 19:01pm

Publié par Véronique

Cité du Vatican, 30 juillet 2013 (VIS).

Au cours du vol de retour de Rio de Janeiro à Rome, le Pape a parlé pendant presque une heure et demie avec les journalistes qui l'accompagnaient dans son voyage. Les questions furent improvisées tout comme les réponses, et le Pape François a répondu à toutes, de celles relatives à sa sécurité personnelle à celles liées à la Curie, de son voyage au Brésil, de sa collaboration avec Benoît XVI ou de la situation des divorcés remariés.

 
Le Pape a dit qu'il était content de son premier voyage à l'étranger comme Pape, soulignant que ce qui avait attiré son attention était surtout "la bonté et la souffrance du peuple brésilien. Le cœur des Brésiliens est grand; c'est un peuple aimable...qui même quand il souffre trouve un chemin pour chercher le bien partout. Et cela fait du bien. C'est un peuple joyeux, qui a beaucoup souffert... Ce voyage était très beau et spirituellement, il m'a fait grand bien... On se sent toujours bien quand on rencontre les gens... Nous pouvons recevoir tant de choses des autres". Sur la question de sa sécurité, il a dit qu'il n'y avait eu aucun incident ces jours-ci à Rio de Janeiro et que tout était spontané. "Avec moins de sécurité -a-t-il ajouté- j'ai pu être avec les gens, les embrasser, sans véhicule blindé... La sécurité c'est avoir confiance en un peuple... Oui, il y a toujours le danger d'avoir quelque fou qui fasse quelque chose; mais il y a aussi le Seigneur qui protège, hein ? Construire un espace blindé entre l'évêque et le peuple est une folie, et entre une folie et une autre, je préfère encore celle-là".
 
Le Saint-Père a confirmé qu'il préférait résider à Sainte-Marthe: "Je ne peux pas vivre seul ou en petit comité. J'ai besoin des gens, de les rencontrer, de parler avec eux... Chacun doit vivre comme le Seigneur veut qu'il vive. Mais l'austérité, l'austérité générale, est nécessaire pour tous ceux qui travaillent au service de l'Eglise". Il a aussi révélé ce que contenait la sacoche qu'il portait avec lui dans ce voyage. "Elle ne contenait pas la clef de la bombe atomique. Elle contenait un rasoir, un bréviaire, un agenda, un livre...je lis actuellement un livre sur la petite Thérèse dont je suis très dévot... J'ai toujours porté ma sacoche quand je voyage... C'est normal. Nous devons être normaux".
 
Il a répondu à une question sur les commissions instituées pour la réforme de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR) et le cas de Mgr.Scarano, responsable du service de comptabilité analytique de l'Administration du patrimoine apostolique du Saint-Siège (APSA), arrêté fin juin par les autorités italiennes dans le cadre d'une enquête pour corruption et escroquerie. Il a expliqué qu'il avait mis en place ces deux commissions pour réformer et assainir l'IOR, que certains lui conseillaient d'en faire une banque éthique, un fonds d'aide ou même de le fermer. "J'ai confiance dans le travail des personnes de la commission -a-t-il ajouté-. Ce qui est sûr, c'est que la transparence et l'honnêteté doivent être les critères dont cet organisme doit s'inspirer... Oui, il y a un monseigneur en prison et cela, pas parce qu'il 'ressemblait à la bienheureuse Imelda' (expression argentine)... Ces choses qui causent autant de scandale me font mal... Mais dans la Curie, il y a aussi tant de saints...bien que certains ne le soient pas tellement... Et ce sont ces derniers qui font le plus de bruit... Nous savons tous qu'un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse".
 
Le Saint-Père a aussi évoqué le cas de Mgr.Ricca, prélat de l'IOR, sur lequel une revue italienne a publié des informations compromettantes relatives à son intimité et sur le présumé lobby gay du Vatican. "Sur Mgr.Ricca -a-t-il dit- j'ai effectué une Investigatio Previa (enquête avant nomination) et rien n'a été trouvé. Mais je voudrais ajouter quelque chose. Je vois que dans l'Eglise, souvent, on va chercher les péchés de jeunesse et on les publie, pas les délits, c'est autre chose, par exemple les cas d'abus sur mineurs. Mais si un laïc, un prêtre ou une religieuse a commis un péché, le Seigneur pardonne et oublie. Et cela est important; le Seigneur oublie. Nous n'avons donc pas le droit de ne pas oublier... Saint Pierre avait commis l'un des péchés les plus graves qui est de renier le Christ. Et pourtant il a été choisi Pape. On écrit beaucoup sur ce lobby gay...mais je n'ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d'identité avec écrit 'gay'. On dit qu'il y en a. Je crois que lorsque l'on rencontre une telle personne, il faut distinguer le fait qu'il soit homosexuel de son appartenance à un lobby, car les lobbys ne sont pas bons...Voilà l'erreur... Si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur avec sa bonne volonté, qui suis-je pour le juger ?".
 
Le Saint-Père a aussi abordé le cas des sacrements aux personnes divorcées remariées et a dit: "Je crois que le moment de la miséricorde est arrivé... Les divorcés peuvent accéder aux sacrements... Le problème touchent ceux qui ont célébré une seconde union...qui ne peuvent recevoir la communion. Mais j'ouvre ici une parenthèse, les orthodoxes ont une pratique différente ; ils suivent ce qu'ils appellent la théologie de l'économie et offrent une deuxième possibilité. Mais je crois que ce problème, et je ferme la parenthèse, doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. L'un des thèmes sur lesquels je consulterai le conseil des huit cardinaux avec qui nous nous réuniront en...octobre sera de voir comment avancer en termes de pastorale matrimoniale. Il y a quelques jours, le Secrétaire du Synode des évêques était avec moi pour choisir le sujet du prochain synode et...en parlant...nous avons évoqué ce thème anthropologique: comment la foi aide à la planification de la personne, de la famille et conduit à la pastorale matrimoniale... Nous sommes en chemin vers une pastorale matrimoniale plus profonde... Ce problème concerne beaucoup de monde".
 
Quant à la participation des femmes dans l'Eglise, le pape François a dit que la question de l'ordination a été tranchée de façon définitive par Jean-Paul II par un non. Mais, il a rappelé que "Marie est plus importante que les apôtres, les évêques, et ainsi, la femme dans l'Eglise est aussi plus importante que les évêques et les prêtres... Il faut progresser dans l'explication du rôle et du charisme des femmes dans l'Eglise...Nous n'avons pas toutefois de théologie profonde de la femme dans l'Eglise".
 
Evoquant la présence de Benoît XVI au Vatican, il a ajouté : "C'est comme avoir un grand-père à la maison, mais un grand-père sage. Quand, dans une famille, le grand-père est à la maison, il est vénéré, aimé, écouté. C'est un homme très prudent, il ne s'immisce pas. Je lui ai dit plusieurs fois : Sainteté, recevez des personnes, vivez votre vie, venez avec nous"... Oui, il est venu pour l'inauguration de la statue de saint Michel... Oui, c'est comme avoir un grand-père à la maison, il est un peu comme un père. Si je rencontre une difficulté ou ne comprends pas quelque chose, je l'appelle au téléphone pour lui demander: Dites-moi, ce peut être ceci ou cela ?". Et quand je suis allée lui parler du gros problème de Vatileaks, il m'a tout expliqué avec une grande simplicité".

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JMJ Rio 2013 - Cérémonie de congé

31 Juillet 2013, 18:56pm

Publié par Véronique

VOYAGE APOSTOLIQUE À RIO DE JANEIRO
À L'OCCASION DE LA XXVIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

CÉRÉMONIE DE CONGÉ

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

Aéroport international Galeão/Antonio Carlos Jobim, Rio de Janeiro
Dimanche 28 juillet 2013

Vidéo

 

Monsieur le Vice-Président de la République,
Distinguées Autorités nationales, de l’État et locales,
Cher Archevêque de saint Sébastien de Rio de Janeiro,
Vénérés cardinaux et frères dans l’Épiscopat,
Chers amis !

Dans quelques instants, je vais quitter votre Patrie pour retourner à Rome. Je pars le cœur rempli d’heureux souvenirs ; et ceux-ci – j’en suis sûr – deviendront prière. En ce moment je commence à ressentir de la nostalgie. Nostalgie du Brésil, ce peuple si grand et au cœur large ; ce peuple si amical. Nostalgie du sourire ouvert et sincère que j’ai vu chez tant de personnes, nostalgie de l’enthousiasme des volontaires. Nostalgie de l’espérance, dans les yeux des jeunes de l’hôpital saint François. Nostalgie de la foi et de la joie au milieu de l’adversité, des résidents de Varginha. J’ai la certitude que le Christ vit et est vraiment présent dans l’agir des innombrables jeunes et de tant de personnes que j’ai rencontrés, au cours de cette semaine inoubliable. Merci pour l’accueil et pour la chaleur de l’amitié qui m’ont été manifestés ! De cela aussi je commence à sentir la nostalgie.

Je remercie en particulier Madame la Présidente de la République, ici représentée par son Vice-Président, pour s’être faite l’interprète des sentiments de tout le peuple du Brésil envers le Successeur de Pierre. Je remercie cordialement mes frères les Évêques et leurs nombreux collaborateurs pour avoir fait de ces jours une magnifique célébration de notre féconde et joyeuse foi en Jésus Christ. Je remercie spécialement Mgr Orani Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro, ses évêques auxiliaires, et Mgr Raymundo Damasceno, Président de la Conférence épiscopale. Je remercie tous ceux qui ont pris part aux célébrations de l’Eucharistie et aux autres événements, à ceux qui les ont organisés, à tous ceux qui ont travaillé pour les diffuser à travers les média. Je remercie enfin toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont su répondre aux exigences de l’accueil et à celles de la gestion d’une telle multitude de jeunes, et sans oublier les nombreuses personnes qui, souvent dans le silence et la simplicité, ont prié pour que ces Journées mondiales de la Jeunesse soient une véritable expérience de croissance dans la foi. Que Dieu récompense chacun, comme lui seul sait le faire.

Dans ce climat de gratitude et de nostalgie, je pense aux jeunes protagonistes de cette grande rencontre : que Dieu vous bénisse pour un si beau témoignage de vivante, profonde et joyeuse participation en ces jours ! Beaucoup d’entre vous sont venus à ce pèlerinage en disciples ; je n’ai aucun doute que, maintenant, tous repartent en missionnaires. Par votre témoignage de joie et de service, faites fleurir la civilisation de l’amour. Démontrez par votre vie qu’il vaut la peine de se dépenser pour les grands idéaux, de valoriser la dignité de tout être humain, et de parier sur le Christ et sur son Évangile. C’est lui que nous sommes venus chercher ces jours-ci, parce que c’est lui qui nous a cherchés en premier, c’est lui qui nous enflamme le cœur pour proclamer la Bonne Nouvelle, dans les grandes villes et dans les petits centres, dans les campagnes et en tout lieu de notre vaste monde. Je continuerai à nourrir une immense espérance dans les jeunes du Brésil et du monde entier : par eux, le Christ prépare un nouveau printemps partout dans le monde. J’ai vu les premiers fruits de ces semailles, d’autres jouiront d’une riche récolte !

Ma dernière impression de nostalgie, ma dernière pensée s’adresse à Nossa Senhora Aparecida. En ce sanctuaire bien-aimé, je me suis agenouillé en prière pour l’humanité tout entière, et en particulier pour tous les Brésiliens. J’ai demandé à Marie de renforcer en vous la foi chrétienne, qui fait partie de la noble âme du Brésil – comme aussi de tant d’autres pays –, trésor de votre culture, encouragement et force pour construire une humanité nouvelle dans la concorde et la solidarité.

Le Pape s’en va et vous dit « à bientôt », un « bientôt » plein de nostalgie, et il vous demande, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour lui. Le Pape a besoin de la prière de vous tous. Beaucoup d’affection pour tous. Que Dieu vous bénisse !

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JMJ Rio 2013 - Rencontre avec les volontaires des JMJ - "Je vous demande de vous révolter..."

31 Juillet 2013, 18:49pm

Publié par Véronique

VOYAGE APOSTOLIQUE À RIO DE JANEIRO
À L'OCCASION DE LA XXVIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

RENCONTRE AVEC LES VOLONTAIRES DE LA XXVIIIe JMJ

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

Pavillon 5 de Rio Centre, Rio de Janeiro
Dimanche 28 juillet 2013

Vidéo

 

Très chers volontaires, bonsoir !

Je ne pouvais pas repartir à Rome sans avoir auparavant remercié personnellement et affectueusement chacun de vous pour le travail et pour le dévouement avec lequel vous avez accompagné, aidé, servi les milliers de jeunes pèlerins ; pour les nombreux petits gestes qui ont fait de ces Journées mondiales de la Jeunesse une expérience inoubliable de foi. Par les sourires de chacun de vous, par la gentillesse, par la disponibilité au service, vous avez prouvé qu’« il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Ac 20, 35).

Le service que vous avez accompli ces jours-ci m’a rappelé la mission de saint Jean-Baptiste, qui a préparé le chemin à Jésus. Chacun, à sa manière, a été un instrument afin que des milliers de jeunes aient « le chemin préparé » pour rencontrer Jésus. Et c’est le service le plus beau que nous puissions accomplir comme disciples missionnaires. Préparer le chemin afin que tous puissent connaître, rencontrer et aimer le Seigneur. À vous qui, en cette période, avez répondu avec promptitude et générosité à l’appel pour être volontaires durant les Journées mondiales de la Jeunesse, je voudrais dire : soyez toujours généreux envers Dieu et envers les autres : on n’y perd rien, au contraire la richesse de vie qu’on en reçoit est grande !

Dieu appelle à des choix définitifs ; il a un projet sur chacun : le découvrir, répondre à sa propre vocation est une marche vers la réalisation heureuse de soi-même. Dieu nous appelle tous à la sainteté, à vivre sa vie, mais il a un chemin pour chacun. Certains sont appelés à se sanctifier en constituant une famille par le Sacrement du mariage. Il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est « démodé » . Est-ce « démodé » ? [Non...] Dans la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important c’est de « jouir » du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie, de faire des choix définitifs, « pour toujours », car on ne sait pas ce que nous réserve demain. Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, elle croit que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’« aller à contre-courant ». Et ayez aussi le courage d’être heureux.

Le Seigneur appelle certains au sacerdoce, à se donner à lui de manière plus totale, pour aimer tout le monde avec le cœur du Bon Pasteur. Il appelle d’autres à servir leurs frères et sœurs dans la vie religieuse : dans les monastères en se consacrant à la prière pour le bien du monde, dans divers secteurs de l’apostolat, en se dépensant pour tous, spécialement pour ceux qui sont plus dans le besoin. Moi, je n’oublierai jamais ce 21 septembre-là – j’avais 17 ans – quand, après m’être arrêté dans l’église de San José de Flores pour me confesser, j’ai senti pour la première fois que Dieu m’appelait. N’ayez pas peur de ce que Dieu vous demande ! Ça vaut la peine de dire « oui » à Dieu. En lui, il y a la joie !

Chers jeunes, quelqu’un, peut-être, ne sait pas encore clairement que faire de sa vie. Demandez-le au Seigneur, lui vous fera comprendre le chemin. Comme l’a fait le jeune Samuel qui entendit en lui la voix insistante du Seigneur qui l’appelait, mais ne comprenait pas, ne savait pas que dire et, avec l’aide du prêtre Élie, à la fin, il répondit à cette voix : Parle Seigneur, car je t’écoute (cf. 1 S 3, 1-10). Demandez vous aussi au Seigneur : que veux-tu que je fasse, quel chemin dois-je suivre ?

Chers amis, je vous remercie une fois encore pour ce que vous avez fait ces jours-ci. Je remercie les groupes paroissiaux, les mouvements et les communautés nouvelles qui ont mis leurs membres au service de ces Journées. Merci  ! N’oubliez pas tout ce que vous avez vécu ici ! Vous pouvez toujours compter sur mes prières et je sais pouvoir compter sur les vôtres. Une dernière chose : priez pour moi.

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JMJ Rio 2013 : Angélus à Copacabana

31 Juillet 2013, 18:40pm

Publié par Véronique

VOYAGE APOSTOLIQUE À RIO DE JANEIRO

XXVIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Rio de Janeiro – Copacabana
Dimanche 28 juillet 2013

Vidéo

 

Chers frères et sœurs,

À la fin de cette célébration eucharistique, au cours de laquelle nous avons fait monter vers Dieu le chant de louange et de gratitude pour toute grâce reçue durant ces Journées mondiales de la Jeunesse, je voudrais encore remercier Monseigneur Orani Tempesta et le Cardinal Rylko pour les paroles qu’ils m’ont adressées. Je vous remercie aussi, chers jeunes, pour toutes les joies que vous m’avez données en ces jours. Merci ! Je porte chacun de vous dans mon cœur ! Nous tournons maintenant notre regard vers la Mère céleste, la Vierge Marie. Ces jours-ci, Jésus vous a répété avec insistance l’invitation à être ses disciples missionnaires ; vous avez écouté la voix du Bon Pasteur qui vous a appelés par votre nom et vous avez reconnu la voix qui vous appelait (cf. Jn 10, 4). N’est-ce pas vrai que, peut-être, dans cette voix résonnant dans vos cœurs, vous avez senti la tendresse de l’amour de Dieu ? Avez-vous éprouvé la beauté de suivre le Christ, ensemble, dans l’Église ? Avez-vous davantage compris que l’Évangile est la réponse au désir d’une vie encore plus pleine ? (cf. Jn 10, 10). N’est-ce pas ?

La Vierge Immaculée intercède pour nous au ciel comme une bonne mère qui garde ses enfants. Marie nous enseigne par son existence ce que signifie être disciple missionnaire. Chaque fois que nous prions l’Angelus, nous faisons mémoire de l’événement qui a changé pour toujours l’histoire des hommes. Quand l’ange Gabriel annonça à Marie qu’elle deviendrait la Mère de Jésus, du Sauveur, elle, même sans comprendre la pleine signification de cet appel, s’est confiée à Dieu, elle a répondu : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Mais immédiatement après qu’a-t-elle fait ? Après avoir reçu la grâce d’être la Mère du Verbe incarné, elle n’a pas gardé pour elle ce don ; elle s’est sentie responsable, et elle est partie, elle est sortie de sa maison et est allée en hâte pour aider sa parente Élisabeth, qui avait besoin de soutien (cf. Lc 1, 38-39) ; elle a posé un geste d’amour, de charité et de service concret, en portant Jésus qui était dans son sein. Et ce geste elle l’a fait en hâte !

Voilà, chers amis, notre modèle. Celle qui a reçu le don le plus précieux de la part de Dieu, comme premier geste de réponse va servir et porter Jésus. Demandons à la Vierge de nous aider nous aussi à donner la joie du Christ à nos proches, à nos compagnons, à nos amis, à tous. N’ayez jamais peur d’être généreux avec le Christ. Cela en vaut la peine ! Sortir et aller avec courage et générosité, pour que tout homme et toute femme puisse rencontrer le Seigneur.

Chers jeunes, pour les prochaines Journées mondiales de la Jeunesse, nous nous donnons rendez-vous en 2016, à Cracovie, en Pologne. Par l’intercession maternelle de Marie, demandons la lumière de l’Esprit Saint pour éclairer le chemin qui nous conduira à cette nouvelle étape de célébration joyeuse de la foi et de l’amour du Christ.

Maintenant, nous prions ensemble…

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31 juillet 2013 : Saint Ignace de Loyola

31 Juillet 2013, 18:32pm

Publié par Véronique


Saint Ignace de Loyola
Prêtre et fondateur de la
« Compagnie de Jésus »

(1491-1556)

Ignace (en espagnol : Íñigo López de Loyola) naît au château de Loyola, en Espagne, le 24 décembre 1491 ; il est le dernier de 13 enfants de Beltran Ibañez de Oñaz et de Marina Sanchez de Licona.

Il fut d'abord page du roi Ferdinand V ; puis il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en chrétien, dirigé uniquement par l'orgueil et l'amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l'un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.

Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l'extrémité et reçut les derniers sacrements. Il s'endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. À son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe.

Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d'abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l'emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l'entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en ses bras l'Enfant Jésus.

Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s'y livrer à des austérités qui n'ont guère d'exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d'aumônes, jeûnant au pain et à l'eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C'est dans cette solitude qu'il composa ses Exercices spirituels, l'un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes.

Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1534), que l'on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté. Cette fondation est assurément l'une des plus grandes gloires de l'Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie d'Ignace.

Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : « Ad maiorem Dei gloriam! » (À la plus grande gloire de Dieu !).

Pour un approfondissement :
>>> Ignace de Loyola

 

Je vous recommande fortement de faire au moins une fois dans votre vie les exercices spirituels de saint Ignace. On en ressort changé, porté...

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JMJ Rio 2013 - MESSE DE CLOTURE

30 Juillet 2013, 20:42pm

Publié par Véronique

VOYAGE APOSTOLIQUE À RIO DE JANEIRO
À L'OCCASION DE LA XXVIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

MESSE DE CLOTURE DE LA XXVIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Rio de Janeiro – Copacabana
Dimanche 28 juillet 2013

Vidéo

 

Chers frères et sœurs,
Chers jeunes !

« Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission ! Aujourd’hui, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons entendue, que nous dit le Seigneur ? Que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir.

1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm 10, 9).

Cependant attention ! Jésus n’a pas dit : si vous voulez, si vous avez le temps, allez, mais il a dit : « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Partager l’expérience de la foi, témoigner la foi, annoncer l’Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l’Église, et aussi à toi. Mais c’est un commandement, qui ne vient pas d’un désir de domination, d’un désir de pouvoir, mais de la force de l’amour, du fait que Jésus en premier est venu parmi nous et ne nous a pas donné quelque chose de lui, mais il nous a donné lui-même tout entier ; il a donné sa vie pour nous sauver et nous montrer l’amour et la miséricorde de Dieu. Jésus ne nous traite pas en esclaves, mais en personnes libres, en amis, en frères ; et non seulement il nous envoie, mais il nous accompagne, il est toujours à nos côtés dans cette mission d’amour.

Où nous envoie Jésus ? Il n’y a pas de frontières, il n’y a pas de limites : il nous envoie à tous. L’Évangile est pour tous et non pour quelques uns. Il n’est pas seulement pour ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants. Il est pour tous. N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent. Le Seigneur est à la recherche de tous, il veut que tous sentent la chaleur de sa miséricorde et de son amour.

Plus particulièrement, je voudrais que ce mandat du Christ : « Allez » résonne en vous, jeunes de l’Église d’Amérique Latine, engagés dans la mission continentale promue par les Évêques. Le Brésil, l’Amérique Latine, le monde a besoin du Christ ! Saint Paul dit : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16). Ce continent a reçu l’annonce de l’Évangile, qui a fait son chemin et a porté beaucoup de fruits. Maintenant cette annonce est confiée aussi à vous, pour qu’elle résonne avec une force renouvelée. L’Église a besoin de vous, de l’enthousiasme, de la créativité et de la joie qui vous caractérisent. Un grand apôtre du Brésil, le bienheureux José de Anchieta, est parti en mission quand il avait seulement dix neuf ans. Savez-vous quel est le meilleur instrument pour évangéliser les jeunes ? Un autre jeune. Voilà la route que tous vous devez parcourir.

2. Sans peur. Quelqu’un pourrait penser : « je n’ai aucune préparation spéciale, comment puis-je aller et annoncer l’Évangile ? » Cher ami, ta peur n’est pas très différente de celle de Jérémie, venons-nous d’entendre dans la lecture, quand il a été appelé par Dieu pour être prophète. « Oh ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je ne suis qu’un enfant ». Dieu dit, à vous aussi, ce qu’il a dit à Jérémie : « ne crains pas […] car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 7.8). Il est avec nous !

« N’aie pas peur ! » Quand nous allons annoncer le Christ, c’est Lui-même qui nous précède et nous guide. En envoyant ses disciples en mission, il a promis : « Je suis avec vous tous les jours » (Mt28, 20). Et cela est vrai aussi pour nous ! Jésus ne laisse jamais personne seul ! Il nous accompagne toujours.

De plus, Jésus n’a pas dit : « Va », mais « allez » : nous sommes envoyés ensemble. Chers jeunes, percevez la présence de l’Église tout entière et de la communion des Saints dans cette mission. Quand nous affrontons ensemble les défis, alors nous sommes forts, nous découvrons des ressources que nous ne pensions pas avoir. Jésus n’a pas appelé les Apôtres pour qu’ils vivent isolés, il les a appelés pour former un groupe, une communauté. Je voudrais m’adresser aussi à vous, chers prêtres, qui concélébrez avec moi cette Eucharistie : vous êtes venus accompagner vos jeunes, et cela est beau de partager cette expérience de foi ! Elle vous a certainement rajeunis tous. Le jeune transmet la jeunesse. Mais c’est seulement une étape du chemin. S’il vous plaît, continuez à les accompagner avec générosité et avec joie, aidez-les à s’engager activement dans l’Église ; qu’ils ne se sentent jamais seuls. Et je désire remercier ici, de tout cœur, les groupes chargés de la pastorale des jeunes, les mouvements et les communautés nouvelles qui accompagnent les jeunes dans leur expérience d’être Église, si créatifs et si audacieux. Avancez et n’ayez pas peur !

3. La dernière parole : pour servir. Au début du Psaume que nous avons proclamé il y a ces mots : « Chantez au Seigneur un chant nouveau » (95, 1). Quel est ce chant nouveau ? Ce ne sont pas des paroles, ce n’est pas une mélodie ; c’est le chant de votre vie, c’est le fait de laisser votre vie s’identifier à celle de Jésus, c’est avoir ses sentiments, ses pensées, ses actions. Et la vie de Jésus est une vie pour les autres, la vie de Jésus est une vie pour les autres. C’est une vie de service.

Saint Paul, dans la lecture que nous venons d’entendre disait : « Je me suis fait le serviteur de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible » (1 Co 9, 19). Pour annoncer Jésus, Paul s’est fait « serviteur de tous ». Évangéliser, c’est témoigner en premier l’amour de Dieu, c’est dépasser nos égoïsmes, c’est servir en nous inclinant pour laver les pieds de nos frères comme a fait Jésus.

Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir. Allez, sans peur, pour servir. En suivant ces trois paroles vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit davantage la joie. Chers jeunes, en retournant chez vous n’ayez pas peur d’être généreux avec le Christ, de témoigner de son Évangile. Dans la première lecture quand Dieu envoie le prophète Jérémie, il lui donne pouvoir « pour arracher et abattre, pour démolir et détruire, pour bâtir et planter » (Jr 1, 10). Il en est de même pour vous. Porter l’Évangile c’est porter la force de Dieu pour arracher et démolir le mal et la violence ; pour détruire et abattre les barrières de l’égoïsme, de l’intolérance et de la haine ; pour édifier un monde nouveau. Chers jeunes : Jésus Christ compte sur vous ! L’Église compte sur vous ! Le Pape compte sur vous ! Marie, la Mère de Jésus et notre Mère vous accompagne toujours de sa tendresse : « allez et de toutes les nations faites des disciples ». Amen.

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JMJ Rio 2013 - Veillée de prière avec les jeunes

30 Juillet 2013, 20:40pm

Publié par Véronique

Cité du Vatican, 28 juillet 2013 (VIS).

 

VOYAGE APOSTOLIQUE À RIO DE JANEIRO
À L'OCCASION DE LA XXVIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE

VEILLÉE DE PRIÈRE AVEC LES JEUNES

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

Rio de Janeiro – Copacabana
Samedi 27 juillet 2013

Vidéo

 

Chers jeunes,

En vous regardant présents ici, me vient à l’esprit l’histoire de saint François d’Assise. Devant le Crucifix il entend la voix de Jésus qui lui dit : « François, va et répare ma maison ». Et le jeune François répond avec rapidité et générosité à cet appel du Seigneur : réparer sa maison. Mais quelle maison ? Peu à peu il s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas de faire le maçon et de réparer un édifice de pierres, mais de donner sa contribution à la vie de l’Église ; il s’agissait de se mettre au service de l’Église, en l’aimant et en travaillant, pour qu’en elle se reflète toujours davantage le Visage du Christ.

Aujourd’hui aussi, le Seigneur continue à avoir besoin de vous, les jeunes, pour son Église. Chers jeunes, le Seigneur a besoin de vous ! Aujourd’hui aussi, il appelle chacun de vous à le suivre dans son Église et à être missionnaire. Chers jeunes, le Seigneur vous appelle aujourd’hui ! Non pas en désordre ! À toi, à toi, à toi, à chacun. Écoutez dans votre cœur ce qu’il vous dit. Je pense que nous pouvons apprendre quelque chose de ce qui s’est passé ces jours-ci, du comment nous avons dû annuler, à cause du mauvais temps, la réalisation de cette veillée sur le « Campus Fidei », à Guaratiba. Le Seigneur ne voudrait-il pas nous dire que le vrai champ de la foi, le vrai « Campus Fidei », n’est pas un lieu géographique, mais que nous le sommes nous-mêmes ? Oui ! C’est vrai ! Chacun de nous, chacun de vous, moi, tout le monde ! Et être disciple missionnaire signifie savoir que nous sommes le Champ de la Foi de Dieu ! C’est pourquoi, en partant de l’image du Champ de la Foi, j’ai pensé à trois images qui peuvent nous aider à mieux comprendre ce que signifie être disciple-missionnaire : la première image, le champ qui est le lieu dans lequel on sème ; la seconde, le champ comme lieu d’entraînement ; et la troisième, le champ comme chantier.

1. Tout d’abord : Le champ comme lieu dans lequel on sème. Nous connaissons tous la parabole de Jésus qui parle d’un semeur parti jeter les semences dans son champ. Quelques unes d’entre elles tombent sur la route, au milieu des pierres, parmi les épines et ne parviennent pas à se développer. Mais d’autres tombent sur la bonne terre et produisent beaucoup de fruits (Cf. Mt 13, 1-9). Jésus lui-même explique le sens de la parabole : la semence est la Parole de Dieu qui est jetée dans nos cœurs (Cf. Mt 13, 18-23). Aujourd’hui… tous les jours, mais aujourd’hui particulièrement, Jésus sème. Lorsque nous acceptons la Parole de Dieu, alors nous sommes le Champ de la Foi ! S’il vous plaît, laissez le Christ et sa Parole entrer dans votre vie, laissez la semence de la Parole de Dieu y entrer, laissez-la germer, laissez-la grandir. Dieu fait tout, mais vous, laissez-le agir, laissez-le travailler dans cette croissance !

Jésus nous dit que les semences tombées au bord de la route, ou entre les pierres, ou au milieu des épines n’ont pas porté de fruit. Je crois que, honnêtement, nous pouvons nous demander : Quel type de terrain sommes-nous, quel type de terrain voulons-nous être ? Peut-être sommes-nous parfois comme la route : nous écoutons le Seigneur, mais rien ne change dans notre vie, parce que nous nous laissons étourdir par beaucoup d’attraits superficiels que nous écoutons ; moi, je vous demande, mais ne répondez pas maintenant, que chacun réponde dans son cœur : suis-je un jeune, une jeune, distrait ? Ou nous sommes comme le terrain pierreux : nous accueillons avec enthousiasme Jésus, mais nous sommes inconstants, devant les difficultés nous n’avons pas le courage d’aller à contre-courant. Que chacun de nous réponde dans son cœur : Suis-je courageux ou suis-je un lâche ? Ou nous sommes comme le terrain avec les épines : les choses, les passions négatives étouffent en nous les paroles du Seigneur (cf. Mt 13, 18-22). Dans mon cœur, ai-je l’habitude de jouer deux rôles : faire bonne figure avec Dieu et faire bonne figure avec le Diable ? Vouloir recevoir la semence de Jésus et arroser en même temps les épines et les mauvaises herbes qui se cachent dans mon cœur ? Mais aujourd’hui, je suis certain que la semence peut tomber dans la bonne terre. Écoutons ces témoins, écoutons comment la semence est tombée dans la bonne terre. « Non, Père, je ne suis pas de la bonne terre, je suis une calamité, je suis plein de pierres, d’épines, de tout ». Oui, c’est possible que cela soit en superficie, mais libère une portion, une petite portion de bonne terre, et laisse la semence y tomber et tu verras comment elle germera. Je sais que vous voulez être un bon terrain, vraiment des chrétiens, non pas des chrétiens part-time, non des chrétiens « empesés », hautains et distants, de façon à ressembler à des chrétiens mais, au fond, au fond, sans rien faire ; non pas des chrétiens de façade, ces chrétiens qui le sont simplement en apparence, mais des chrétiens authentiques. Je sais que vous ne voulez pas vivre dans l’illusion d’une liberté inconsistante qui se laisse entraîner par les modes et les convenances du moment. Je sais que vous visez haut, vous voulez faire des choix définitifs qui donnent plein sens. C’est ainsi ou bien je me trompe ? C’est ainsi ? Bien ! si c’est ainsi, faisons une chose : tous en silence, regardons notre cœur et que chacun dise à Jésus qu’il veut recevoir la semence. Dites à Jésus : regarde, Jésus, les pierres qu’il y a, regarde les épines, regarde les mauvaises herbes, mais regarde cette petite portion de terre que je t’offre pour que la semence y entre. En silence, laissons entrer la semence de Jésus. Souvenez-vous de ce moment, chacun de nous connaît le nom de la semence qui y est entrée. Laissez-la grandir, et Dieu en prendra soin.

2. Le champ. En plus d’être un lieu dans lequel on sème, le champ est un lieu d’entraînement. Jésus nous demande de le suivre toute la vie, il nous demande d’être ses disciples, de « jouer dans son équipe ». La majorité d’entre vous aime le sport. Et ici, au Brésil, comme en d’autres pays, le football est une passion nationale. Oui ou non ? Et bien, que fait un joueur quand il est appelé à faire partie d’une équipe ? Il doit s’entraîner, et s’entraîner beaucoup ! Il en est ainsi de notre vie de disciple du Seigneur. Saint Paul, en décrivant les chrétiens, nous dit : « Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne qui va se faner, et nous pour une couronne qui ne se fane pas » (1 Co 9, 25). Jésus nous offre quelque chose de supérieur à la Coupe du monde ! Quelque chose de supérieur à la Coupe du monde ! Jésus nous offre la possibilité d’une vie féconde, d’une vie heureuse, et il nous offre aussi un avenir avec lui qui n’aura pas de fin, dans la vie éternelle. C’est ce que nous offre Jésus. Mais il nous demande de payer l’entrée, et l’entrée c’est que nous nous entrainions pour « être en forme », pour affronter sans peur toutes les situations de la vie, en témoignant de notre foi. Par le dialogue avec lui : la prière. Père, maintenant, tu nous fais prier tous ? Non ? Je te demande… mais répondez dans votre cœur, pas à haute voix, mais dans le silence : est-ce que je prie ? Que chacun réponde. Est-ce que je parle avec Jésus ou bien ai-je peur du silence ? Est-ce que je laisse l’Esprit Saint parler dans mon cœur ? Je demande à Jésus : que veux-tu que je fasse, que veux-tu de ma vie ? C’est cela s’entraîner. Demandez à Jésus, parlez avec Jésus. Et si vous commettez une erreur dans la vie, si vous faites une glissade, si vous faites quelque chose de mal, n’ayez pas peur. Jésus, regarde ce que j’ai fait ! Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? Mais parlez toujours avec Jésus, dans le bien comme dans le mal, quand vous faites une chose bonne ou quand vous faites une chose mauvaise. N’ayez pas peur de lui ! C’est cela la prière. Et avec cela, vous vous entrainez dans le dialogue avec Jésus, dans ce fait d’être disciple missionnaire ! Par les sacrements, qui font grandir en nous sa présence. Par l’amour fraternel, par l’écoute, la compréhension, le pardon, l’accueil, l’aide de l’autre, de toute personne, sans exclure, sans mettre en marge. Chers jeunes, soyez de vrais « athlètes du Christ ».

3. Enfin : le champ comme chantier. Ici, nous voyons comment on a pu construire ceci, précisément ici : les jeunes ont commencés à bouger, ils se sont engagés et ils ont construit l’Église. Quand notre cœur est une bonne terre qui accueille la Parole de Dieu, quand « on mouille le maillot» en cherchant à vivre comme chrétiens, nous expérimentons quelque chose de grand : nous ne sommes jamais seuls, nous faisons partie d’une famille de frères qui parcourent le même chemin, nous faisons partie de l’Église. Ces jeunes n’étaient pas seuls, mais ils ont cheminé ensemble et ils ont construit l’Église, ils ont réalisé ensemble ce qu’a fait saint François ; construire, réparer l’Église. Je te demande : voulez-vous construire l’Église ? [Oui…] Vous mettez-vous en mouvement pour le faire ? [Oui…] Et demain, oublieriez-vous ce « oui » que vous avez dit ? [Non…]. Cela me plaît ! Nous faisons partie de l’Église, ou plutôt nous devenons les constructeurs de l’Eglise et les protagonistes de l’histoire. S’il vous plaît, chers jeunes : ne vous mettez pas à la « queue » de l’histoire. Soyez-en les protagonistes. Jouez en attaque ! Tirez en avant, construisez un monde meilleur, un monde de frères, un monde de justice, d’amour, de paix, de fraternité, de solidarité. Jouez toujours en attaque ! Saint Pierre nous dit que nous sommes pierres vivantes qui forment un édifice spirituel (Cf. 1 P 2, 5). Et nous regardons cette estrade, on voit qu’elle a la forme d’une église construite avec des pierres vivantes. Dans l’Église de Jésus nous sommes, nous, les pierres vivantes, et Jésus nous demande de construire son Église ; chacun de nous est une pierre vivante, est un élément de la construction, et, quand vient la pluie, s’il manque cet élément, il y a des infiltrations, et l’eau pénètre dans la maison. Et ne construisons pas une petite chapelle qui ne peut contenir qu’un petit groupe de personnes. Jésus nous demande que son Église vivante soit grande au point de pouvoir accueillir l’humanité entière, qu’elle soit la maison de tous ! Il dit à toi, à moi, à chacun : « Allez, et de tous les peuples faites des disciples ». Ce soir, répondons-lui : Oui, Seigneur, moi aussi je veux être une pierre vivante ; ensemble, nous voulons édifier l’Église de Jésus ! Je veux aller et être constructeur de l’Église du Christ ! Êtes-vous prêts à le répéter ? Je veux aller et être constructeur de l’Église du Christ, voyons maintenant … [les jeunes le répètent]. Vous devez vous rappeler ensuite que vous l’avez dit ensemble.

Ton cœur, cœur jeune, veut construire un monde meilleur. Je suis les nouvelles du monde et je vois que  de nombreux jeunes, en tant de parties du monde, sont sortis sur les routes pour exprimer le désir d’une civilisation plus juste et fraternelle. Les jeunes sur les routes. Ce sont des jeunes qui veulent être protagonistes du changement. S’il vous plaît, ne laissez pas les autres être protagonistes du changement ! Vous, vous êtes ceux qui ont l’avenir ! Vous… Par vous l’avenir entre dans le monde. Je vous demande aussi d’être protagonistes de ce changement. Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes dans diverses parties du monde. Je vous demande d’être constructeurs du monde, de vous mettre au travail pour un monde meilleur. Chers jeunes, s’il vous plaît, ne regardez pas la vie « du balcon », mettez-vous en elle, Jésus n’est pas resté au balcon, il s’est immergé ; ne regardez pas la vie « du balcon », immergez-vous en elle comme l’a fait Jésus.

Demeure cependant une question : par où commençons-nous? à qui demandons-nous de commencer cela ? Par où commençons-nous ? Une fois on a demandé à Mère Theresa de Calcutta ce qui devait changer dans l’Église, si nous voulons commencer, par quel mur ? Par où – a-t-on demandé à Mère Theresa – faut-il commencer ? Par toi et par moi ! répondit-elle.  Elle avait de la poigne cette femme ! Elle savait par où commencer. Aujourd’hui, moi aussi, je vole la parole à Mère Theresa, et je te dis : commençons ? Par où ? Par toi et par moi ! Que chacun, une fois encore en silence, se demande : si je devais commencer par moi, par où commencerais-je ? Que chacun ouvre son cœur pour que Jésus lui dise par où commencer.

Chers amis, n’oubliez pas : vous êtes le champ de la foi ! Vous êtes les athlètes du Christ ! Vous êtes les constructeurs d’une Église plus belle et d’un monde meilleur. Levons les yeux vers la Madone. Elle aide à suivre Jésus, elle nous donne l’exemple par son « oui » : « Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Nous le disons nous aussi, ensemble avec Marie, à Dieu : Que tout se passe pour moi selon ta parole. Ainsi soit-il.

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union de prière pour les victimes de l'accident de car en Italie

29 Juillet 2013, 18:56pm

Publié par Véronique

... Ils revenaient d'un pèlerinage où ils ont rendu visite à saint Padre Pio.

Sans oublier leurs familles.

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Le clocher de Greuville touché par les orages

29 Juillet 2013, 18:55pm

Publié par Véronique

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