Que les élites spirituelles ouvrent leur bouche et évangélisent. Véronique 03/07/2015 - "Homme de loi, devient un homme de foi" Jésus 24/06/2018 (Ne tenez compte d'aucune publicité sur le blog)
Michael Lonsdale aura interprété avec brio les rôles les plus variés. Il aimait être là où l’on ne l’attendait pas. De la comédie, avec Louis de Funès dans Hibernatus, au rôle de méchant sadique face à Roger Moore dans James Bond. Mais Michael Lonsdale aura surtout marqué le cinéma français par son empreinte spirituelle, concrétisée par son rôle de Frère Luc, l'un des moines de Tibhirine assassinés, dans Des Hommes et des Dieux. Une expérience bouleversante pour laquelle il obtiendra le César de meilleur acteur dans un second rôle en 2011. Il confiera à la presse que ce film "est entré dans nos vies saturées de mouvements et de bruits comme une respiration, où la rencontre et la prière sont essentielles".
Itinéraire d'une conversion
Homme de cœur et d'esprit, Michael Lonsdale a fait de sa foi un moteur essentiel de sa vie. Baptisé à l'âge de 22 ans, il apprend peu à peu à ouvrir son coeur et le laisser parler. Une spiritualité qu'il met au profit de son art, qu'il s'agisse de cinéma ou de peinture. Parrain des JMJ à Madrid en 2011, Michael Lonsdale assume pleinement sa foi. Ami de KTO, il s’est d'ailleurs régulièrement confié auprès de la chaîne sur sa façon bien personnelle de penser la spiritualité, sur le grand écran comme dans la vie réelle.
«Chers enfants, je suis avec vous depuis si longtemps car Dieu est grand dans son amour et dans ma présence. Je vous appelle, petits enfants : revenez à Dieu et à la prière ! Que la mesure de votre façon de vivre soit l'amour; et n'oubliez pas, petits enfants, que la prière et le jeûne opèrent des miracles en vous et autour de vous. Que tout ce que vous faites soit pour la gloire de Dieu, et alors le ciel remplira votre cœur de joie; vous sentirez que Dieu vous aime et qu'il m'envoie pour vous sauver, ainsi que la terre sur laquelle vous vivez. Merci d'avoir répondu à mon appel. »
Essayant de grandir sans me mettre en avant, il est une évidence et un besoin de me confier à mon clavier. Fidèle compagnon depuis longtemps.
Je vous préviens, le moral n'est pas au beau fixe, il s'enfonce davantage...
Sortie de la dix-neuvième opération chirurgicale, les trente cinq agrafes sur la deuxième jambe viennent ajouter une nouvelle cicatrice aux nombreuses autres déjà présentes. D'autres douleurs physiques, intérieures... D'autres handicaps rajoutés à ceux qui existent déjà. Pauvre corps, qu'est-ce qu'on te fait subir encore, tu sais bien que ce n'est pas là ma volonté. Qui voudrait d'un tel état de massacre, où la beauté extérieure n'existe plus et où la beauté intérieure demeure peut-être encore ?
Les mots des spécialistes de santé, ont été doux, attentionnés, après l'énumération impérative des précédentes épreuves de santé. La liste est longue, leur visage s'assombrissait. Ils essayaient de ne rien faire paraître, mais leur compassion les trahissait.
Malgré les bons soins reçus de l'hôpital et du centre de rééducation où je reviens pour la troisième fois, je n'ai aucune volonté d'être bien et d'être mieux. Le cumul d'épreuves semble gagner en une masse épaisse venant obstruer le seul petit espace pouvant faire passer un fil de lumière.
Ce séjour prévu de quatre semaines s'est vu s'assombrir par toute visite physique interdite à cause du covid, ne laissant guère la place à un petit bout de vie sociale et presque ordinaire. J'ai cinquante trois ans, les autres personnes souffrantes comme moi, voire plus, on en moyenne quatre-vingt, quatre-vingt dix ans.
Ce lourd poids des épreuves est plus pesant encore à la vue du grand âge qui m'attend. Dieu fera ce qu'Il voudra pour le moment qu'Il choisira. S'Il décide de me faire durer encore un certain temps sur terre, comment ferais-je avec tout ce que j'endure déjà ? Pauvre corps, pauvre esprit, pauvre cœur et pauvre âme déjà trop affaiblis. Puisqu'ils sont déjà trop sollicités et fatigués, ne reste-t-il pas que l'amour dans lequel ils peuvent essayer d'exercer quelques facultés ?
Lorsque je vois toutes ces personnes souffrantes, âgées, ignorant l’existence de Dieu, ou tout du moins ne pas vivre avec Lui, je me demande comment elles font pour tenir. Visiblement elles le vivent mieux que moi. Seraient-elles alors plus héroïques ? On prend de leurs nouvelles, elles en évoquent leur régularité. Moi, si peu se penchent vers ma pauvre existence qui ne demande qu'à aimer et partager.
Ce petit trou, où perce la lumière de la vie, nous attache à Dieu, même péniblement, mais il est là et bien là. Sans que rien ne puisse nous aider, et encore moins ce qui constitue notre vie quotidienne, on se rattache à celui en qui tout prend vie : Jésus.
Clouée à la croix avec Lui, de plus en plus. Mais jusqu'où vont être plantés les clous ? Pendant que le marteau continu son travail, il semble impossible de l'endurer et de lui faire porter du fruit. Pourtant, le linge lui, à chaque fois qu'on l'étend avec une épingle il tient, il résiste ! Alors pourquoi lui et pas moi ?
L'envie de rien, la météo s'en arrange bien.
Seule alors. Le cumul de cette solitude pesante s'impose mais n'est pas désirée. Je voudrais prétendre à plus de vie, d'amour, de partage, de fraternité. Depuis petite cette envie n'est guère comblée. Telle sera ma vie : seule, vide. J'ai trop souvent l'impression de ne servir à rien, que ni même le Ciel ne peut trouver ce dont il a besoin, tout est tellement fatigué, voire épuisé.
Alors, je laisse le temps s'écouler, agoniser. Dieu seul sait combien il reste à épuiser.
Je reste quand même fidèle à mon engagement d'évangéliser, mais pour le moment ce n'est guère dans la gaîté. Ma seule richesse sont mes souffrances, que j'offre sans cesse depuis des années. Vous voyez, j'ai au moins de quoi vous choyer.
Mon être vidé de toute volonté, sera ainsi tant que Dieu l'aura décidé. Je me laisse faire, voici mon métier, puisque depuis longtemps je ne peux plus travailler. Je ne suis bonne qu'à souffrir, à offrir et apprendre à aimer.
Si imparfaite, vous l'aurez bien compris. Acceptez-moi ainsi sera bien gentil.
Visionnaire, poétesse et musicienne, Hildegarde de Bingen est considérée comme la première vraie phytothérapeute. Prédictions étonnantes, médecine d'avant-garde, musique et spiritualité, neuf cents ans après sa mort, son enseignement reste d'actualité. Comment une figure aussi étonnante, aussi riche, a-t-elle mis si longtemps à capter l'attention de nos contemporains ? Ce documentaire fera découvrir à beaucoup cette humble abbesse qui, âgée de 38 ans, perçut deux voix qui lui ordonnèrent de divulguer par écrit ce qu'elle voyait. Souffrante, doutant d'elle-même, elle refusera l'ordre venu du Ciel et sera transpercée de douleurs qui la laisseront paralysée sur son lit. Au fil du temps, on cessera de parler de mystification et les miracles seront si nombreux que l'évêque de Mayence implorera la jeune femme de cesser d'en faire...
La souffrance acceptée, offerte, celle qui pourrait nous paraître insurmontable, vient gravir le sommet de l'amour. L'amour qui nous donne cette force de vivre les évènements difficiles de la vie. Comment le Christ a t-Il fait sur la Croix ? Comme Il l'a dit à Sainte Catherine de Sienne : "Ce ne sont pas les clous qui me tenaient à la Croix, c'est l'amour". L'amour nous aide à vaincre devant la souffrance. L'amour pour Dieu et pour notre prochain. L'amour nous porte. Notre volonté personnelle triomphe dans l'héroïsme discret de l'amour, sans bruit, juste là, posé, acté. Ainsi la souffrance n'est pas vaine et l'amour vit.
Voici seulement quelques jours d'absence. Je ne savais pas comment cela allait se passer.
L'opération chirurgicale (la 19ème) est un succès mais a un coup. J'ai d'horribles douleurs, si bien qu'aucune position couchée, assise ou debout ne peut convenir.
Merci de vos prières.
Je m'unis dans la prière pour ceux qui souffrent, qui sont dans les hôpitaux... Il y a beaucoup de souffrances.
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