Cancer : séquelles et conséquences.
En 2005, j'ai eu un cancer du sein, de niveau trois, le plus élevé, un type de cancer qui n'était pas connu. Je suis une miraculée m'a confié mon chimiothérapeute.
Les séquelles de ce cancer sont nombreuses : fatigue, baisse de la vue (lunettes obligatoires - troisième paire depuis quatre ans), oedème (kiné obligatoire jusqu'à la fin de mes jours), arthrose... j'ai dû réapprendre à marcher... je n'ai plus le droit de porter des chages lourdes comme une pôele ou casserole, sac... de mon bras droit, ni le droite de faire du vélo ou de la natation (juste quelques mouvements dans l'eau).
A l'époque mon dernier enfant avait deux ans, et j'étais en congé parental. De ce fait je n'ai jamais eu le droit aux indemnités maladie de la sécurité sociale, alors que j'ai commencé à travailler à l'âge de dix sept ans.
Vu ma patologie, je ne peux aller au travail comme tout le monde le matin de bonne heure et suis obligée de gérer mon temps. Depuis deux ans, j'ai trouvé un travail qui justement me permet de travailler quand je veux. Je travaille dans la vente à domicile (je suis VRP), mais la crise est bien là, les ventes chutent, et, si je ne vends pas je n'ai pas de salaire. Cela dure depuis un an pratiquement. Je dépense donc plus d'argent en kilomètres que je n'en gagne en salaire.
Tout ceci pour témoigner qu'un cancer n'est pas anodin, comme dans mon cas, mais d'autres personnes vivent la même chose que moi.
Nous subissons déjà la maladie et tout ce qui va avec, mais les conséquences sur la vie quotidienne peuvent être très lourdes et graves à long terme.
Personnellement je n'ai pas de quoi manger à ma faim tous les jours, je ne peux m'acheter mes médicaments pour mes chutes de tension car ils ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale, je dois toujours gérer mon temps afin de ne pas me fatiguer, et la famille en subit aussi autant que moi.
Par mon témoignage, je veux simplement apporter mon soutien fraternel par la pensée et la prière à tous ceux et toutes celles qui subissent le cancer, de quelle manière que se soit, et je compatis à leur tristesse et difficultés quotidiennes.
Aussi, j'invite ceux et celles qui le désirent à se tourner vers Dieu qui nous aide beaucoup chaque jour. Il suffit d'en faire le compagnon de sa vie et de Lui demander toute l'aide nécessaire.
Courage à tous.
Fraternellement
Véronique
P.S : cet article n'est en aucun cas une demande d'argent. Je refuserai toute offre de toute façon.