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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception 2009 - du 30 novembre au 8 décembre 2009

30 Novembre 2009, 11:00am

Publié par Véronique J.

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape
Du 30 novembre au 8 décembre 2009

1) Chaque jour une dizaine de chapelet, suivie de trois fois l'invocation "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous."
2) Une communion le jour du 8 décembre ou entre le 30 nov. et le 8 déc.
Sacrement de la réconciliation recommandé.


PRIERE

« Ô Vierge Immaculée, qui obtenez de Dieu tout ce que vous voulez », en cette année sacerdotale voulue par notre pape Benoît XVI, nous vous supplions de demander à votre divin Fils pour son Eglise des prêtres qui soient saints.

Qu’à l’image de leur saint patron, le Curé d’Ars, ils soient des hommes de prière, de vrais apôtres de la Réconciliation et de l’Eucharistie, célébrée et adorée, des témoins de l’Evangile, tout donnés dans la Charité.

Obtenez-nous de nombreuses vocations sacerdotales : que les jeunes appelés à devenir prêtres répondent « oui » généreusement, confiants que sur ce chemin ils seront heureux, en faisant la volonté de Dieu qui « n’enlève rien, mais qui donne tout » à ceux qui se consacrent à Lui pour sauver le monde.

Amen.



Imprimatur du Vicaire Episcopal de Paris, 8 mai 2009

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Pour ceux qui ne croient pas à la présence réelle du Christ dans les plus petites parcelles de l'Hostie.

29 Novembre 2009, 19:54pm

Publié par Véronique J.


Voici deux petites histoires.

La première histoire se passe à Noël. Une famille est réunie. Les grand-parents ont voulu faire plaisir à tous, aussi ils ont offert un cadeau à chacun de leurs enfants et petits enfants.
Ils ont emballé tous les cadeaux avec un papier rouge, brillant et si beau.
Il y a des cadeaux plus gros et d'autres plus petits.
Mais ils savent tous que le geste d'amour du cadeau qu'on leur offre est précieux.

Pour ceux qui ont un gros paquet cadeau, et ceux qui en ont un plus petit : la couleur du papier cadeau a t-elle changé ?
Non elle est la même, quelque soit la grosseur du cadeau, et la valeur elle n'a pas de prix puisqu'elle vient du coeur.


La deuxième histoire se passe pendant une fête de famille très spéciale. Elle réunie beaucoup de ses membres, les plus petits comme les plus grands.
Mais le gâteau n'a pas été mangé en entier, il en reste un peu.
Certains en emporte chez eux deux ou trois parts, et d'autres une seule part.
Lorsqu'ils mangent ces parts de gâteau qu'ils ont emportées, le gout du gâteau a t-il changé ou est-il resté le même ?
Lors de leur prochain repas de famille, ils remémorent ces fameuses parts de gâteaux qu'ils ont mangé en se rappelant ce jour qui fêtait cette fête de famille très spéciale.
Hum, qu'il était bon ce gâteau !


Deux histoires très simples, que les humbles comprendront et que les plus intelligents pourtant ne comprennent pas lorsqu'il s'agit de l'Eucharistie.
En effet, Notre-Seigneur est là, présent, dans chaque parcelle de l'Hostie. Les plus grandes comme les plus petites.
C'est si simple à comprendre et si évident.
Et comment penser qu'Il ne se donne que dans les grosses parcelles et non dans les petites. Il est si généreux, si puissant, venu sur terre pour chaque âme sans en oublier une seule, et de toute façon le mystère de l'Eucharistie est si grand qu'il nous dépasse.


Que Notre-Seigneur entre dans le coeur de ceux qui ne croient pas à cela, qu'Il leur offre la grâce de pénétrer au coeur du Mystère de l'Eucharistie. Qu'ils aient la grâce de le Lui demander eux-mêmes.
Ainsi soit-il.


Fraternellement
Véronique J.



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Le combat spirituel dans la vie de Marie de Jésus crucifié - (Satan sous l'apparence de Jésus et de la Vierge Marie, d'un saint du ciel, ...)

26 Novembre 2009, 20:36pm

Publié par Véronique J.



Étude de la possession de Mariam, la petite carmélite de Galilée, béatifiée, reconnue par l’Église.

Cette étude fait partie d'un travail en cours. L’auteur de cette étude est le père Jean-Claude SAGNE (mon accompagnateur spirituel). Il m’a autorisé à la diffuser.
(Je me suis permise de souligner quelques phrases - j'ai respecté la couleur des caractères voulue par le père SAGNE)




Le combat spirituel dans la vie de Marie de Jésus crucifié

(Étude du père Jean-Claude SAGNE)

 

Il y a eu dans l’histoire de l’Église des hommes comme saint Antoine ou saint Benoît ou le Curé d’Ars qui ont connu une lutte personnelle intense et durable contre les puissances des ténèbres. Ces grands combattants solitaires n’ont confié à personne les secrets de leur vie intérieure. Il n’est guère possible d’évaluer leurs expériences singulières ni de les comparer entre elles : une nuit profonde les enveloppe encore. Et c’est bien là que le contact proche de la petite Mariam avec le monde des ténèbres a valeur de leçon pour l’Église aujourd’hui.

Son expérience exceptionnelle nous est connue par le témoignage des sœurs du carmel de Pau qui prirent des notes quasi quotidiennes abondantes pour répondre à la demande de leur évêque, Monseigneur François Lacroix. Le biographe de Mariam, le Père Estrate, qui fut son directeur spirituel de novembre 1872 jusqu’à août 1875, dit avoir fait des extraits de  ces notes Mais même s’il en a reproduit littéralement des pages entières il n’a restitué au total qu’une petite partie de ce matériel d’une valeur unique. En particulier, pour tout ce qui concerne l’influence des esprits bons ou mauvais dans la vie de Mariam, le Père Estrate a voulu beaucoup simplifier un donné complexe et fort délicat. Il y a donc lieu de reprendre cette étude. La période la plus intéressante pour le discernement spirituel va en gros de l’été 1868 à l’automne 1871.

La source principale pour cette période dans ce corpus fort riche  est constituée par les notes de Mère Elie, maîtresse des novices de Mariam. Mère Élie a eu un rôle décisif pour former la petite Marie et l’aider à avancer dans une voie exceptionnelle et risquée. Le Père Estrate,  arrivé après coup, n’a pas du tout mis en lumière la pédagogie merveilleuse de Mère Élie qu’il n’avait pas connue. Or les débuts de la petite novice au carmel de Pau montrent plus que tout le rôle déterminant d’une communauté fraternelle unie et d’une formatrice éprouvée pour accueillir, soutenir et guider une âme appelée à la sainteté par une voie particulière pour le bien de l’Église..

 La première tranche de temps que nous étudierons ici va de l’arrivée de Mariam au carmel de Pau, le14 juin 1867, veille de la fête de la Trinité, à son départ, en août 1870, pour la fondation en Inde à Mangalore. Tant au niveau de l’écrit qu’au niveau de l’expérience relatée, deux périodes se distinguent très nettement. Il y a d’abord la possession diabolique subie par Mariam durant l’été 1868, évoquée à partir du témoignage de plusieurs soeurs, au nom de toute la communauté. C’est un texte écrit probablement d’une seule main, mais à partir de plusieurs témoins proches qui ne se désignent pas. Par contre, la seconde période, qui va de septembre 1868 jusqu’à l’été 1870, nous est exposée de façon très précise dans un écrit unifié qui semble rédigé, en sa quasi-totalité, à partir des notes de la Mère Elie. C’est elle qui, en tant que prieure, avait accueilli la petite Mariam au carmel. Puis son mandat de prieure terminé, elle avait été la maîtresse des novices de Mariam. Dès lors, ce qui ressort le plus en ces trois années, c’est le caractère indispensable de l’accompagnement pour une personne confrontée souvent à de l’extraordinaire, et c’est bien le moins que l’on puisse dire à propos de la petite novice arabe ! 

Pendant la période paroxystique du combat spirituel qui atteignit la vie de toute la communauté à travers la novice, devenue sœur Marie de Jésus crucifié, nous avons, en un sens, une situation très claire puisqu’il y a eu d’abord le temps de l’emprise des puissances des ténèbres, puis lui a succédé la visite merveilleuse de l’ange gardien. Donc, au pire des assauts des forces maléfiques, les sœurs savaient fort bien à qui elles avaient à faire, ce qui est déjà précieux. Reconnaître l’ennemi en face de soi, c’est pouvoir confier à Dieu notre faiblesse. Mais après le combat à découvert de l’été 1868, les deux années suivantes surtout nous livrent un mélange souvent indécidable d’innombrables interventions rapprochées de bons ou de mauvais esprits. Rien ne nous garantit que nous y voyions plus clair aujourd’hui que les contemporaines de Marie de Jésus crucifié ! Faute de repères bien identifiables, suivons l’ordre des faits, qui est déjà un enseignement de Dieu pour nous.

 

1.                 Les états de possession (l’été 1868) 

Pris sur le vif, un instant après l’autre, le témoignage des contemporaines est un récit très précis et détaillé, très sobre, touchant de fraîcheur et de vérité. La communauté, encore toute jeune, était fervente et unie. Les sœurs entouraient la novice de leur affection et étaient totalement confiantes en son expérience mystique extraordinaire. Il faut dire que Marie de Jésus crucifié avait tout d’une enfant affectueuse, obéissante et serviable. A la voir, les sœurs lui auraient donné 12 ans ! Que cette enfant ait déjà subi un martyre, puis qu’elle soit l’objet de violences extrêmes de la part des esprits du mal, il y a là quelque chose de très étonnant qui nous tourne vers le mystère de Jésus, le Saint, l’Innocent, l’enfant du Père. La voie spirituelle de l’enfance éclaire, après coup, l’itinéraire de la petite Mariam, mais également son expérience nous fait mieux comprendre la voie de l’enfance comme plongée dans le plus profond du mystère du Rédempteur : la lutte de Jésus- et surtout en son Agonie -  contre les puissances des ténèbres et contre le péché des hommes.

La vie quotidienne d’une communauté de moniales est une épreuve de réalité. La petite Marie a fait preuve de patience et de sagesse en partant, par la suite, fonder le carmel en Inde à Mangalore, puis à Bethléem et même Nazareth.

Après des signes avant-coureurs, à l’approche du carême en 1868 et des avertissements intérieurs, Marie de Jésus crucifié est possédée en son corps par Satan quarante jours, à partir du dimanche 26 juillet jusqu’au 4 septembre. Suivra, aussitôt après, la fameuse « possession angélique » de quatre jours, du 4 au 8 septembre, phénomène apparemment sans précédent dans l’histoire de l’Église : son ange gardien prend possession du corps de Mariam, il agit par elle et surtout parle par sa bouche. Mais commençons par la possession diabolique, terrain apparemment mieux connu ! Dans le cas de Mariam, la possession signifie que Satan a pouvoir sur son corps et son comportement mais non sur sa volonté et sa vie intérieure ; il n’y a en elle aucune division, aucune complicité avec le mal. Dès lors, même si elle se trouve plongée durablement dans une nuit profonde, et comme incapable le plus souvent de prier, son épreuve fort singulière se déroule, tout compte fait, dans un climat de pureté et de lumière, de douceur et de paix. La première chose qui frappe, c’est que le diable parle vraiment beaucoup aux sœurs. Quand il parle de sa propre initiative, il essaie d’intimider, de faire peur, il menace. Il affirme sans cesse sa puissance et il va jusqu’à dire qu’il s’est créé lui-même ! Le péché de l’ange, c’est le refus de la création : le refus du don ! Souvent le diable se manifeste sous l’apparence de telle ou telle sœur pour semer la crainte et la confusion. Le fait est que Mariam souffre beaucoup physiquement et moralement. Quand elle a des crises, ses convulsions sont si violentes qu’il faut huit sœurs pour la tenir et l’empêcher de se mutiler. Le diable essaie, de bien des manières, de la faire périr et une fois il la jette du premier étage dans un réservoir d’eau du jardin : la Vierge la protège une fois de plus. Mais ce qui frappe encore plus, avec un peu de recul, c’est la mesure que Dieu fixe souverainement dans le détail du déroulement de l’épreuve. Satan ne connaît et n’agit strictement que selon ce que Jésus lui permet, et pas autrement. Quand, au nom de l’obéissance à Jésus-Christ, les sœurs ou leur supérieur ecclésiastique ou le prêtre délégué de l’évêque contraignent Satan à parler, il marque nettement les limites de son action à tous les plans. Pendant cette tempête de quarante jours qui mobilise les sœurs, la vie de la communauté se déroule dans le silence et la paix, la nuit comme le jour. Le diable exprime son mépris ou sa haine, mais il ne profère ni insulte ni blasphème et il ne provoque pas à la sensualité. L’essentiel de l’épreuve se déroule en fait à l’intérieur. La tentation qui assaille Marie de Jésus crucifié, c’est de se décourager, de manquer de patience. Or chaque fois qu’elle le peut, elle exprime sa confiance en Jésus, son désir de revivre les étapes de sa Passion, elle affirme son amour pour l’Église et le Pape Pie IX. Elle redit sa conviction de son péché et de son ‘rien’. Le démon répète aux sœurs que tout cela est purement « physique ». Et quand l’accalmie se fait enfin, au jour et à l’heure indiqués, les sœurs reconnaissent qu’elles n’ont éprouvé aucune crainte : elles étaient sûres que le Seigneur les gardait comme il protégeait la petite novice. Nulle n’a été blessée, aucun objet sacré brisé. Ce combat spirituel extrême rappelle plus que tout le combat de Jésus à Gethsémani pour le Règne et la victoire de la Croix. Ce que les esprits de ténèbres ne supportent pas en la ‘petite arabe’, c’est la marque, à son cou, du martyre qu’elle a subi enfant et, depuis, les stigmates, donc tout ce qui rappelle la victoire de la Croix. Mais Satan ne s’y trompe pas : ces marques vénérables ne sont rien à côté de la patience qui est la mesure de l’amour véritable (1 Co 13, 3). En fin de compte, l’épreuve que subit Marie de Jésus crucifié, entourée de la sollicitude de ses sœurs, c’est l’entrée dans le mystère de Jésus rédempteur, la découverte du mystère de l’Église et de la communion des saints, l’appel à l’adoration. Nous ne sommes pas en présence d’un drame imaginaire mis en scène par une petite communauté isolée. Les sœurs du carmel de Pau, en l’été 1868, ont une vive conscience de la menace proche de la guerre, avec le risque de conséquences humiliantes pour le Pape, prophétie que l’événement confirmera vite deux années après, l’été 1870, avec la guerre franco-prussienne et la prise de Rome. C’est l’intervention de l’ange qui va dévoiler le sens spirituel de cette traversée impressionnante.

Arrive enfin le vendredi 4 septembre, terme annoncé des quarante jours de la possession diabolique. A midi, après une ultime crise, toutefois très faible, Marie de Jésus crucifié est totalement délivrée, son visage est rayonnant, elle sourit à toutes les sœurs. Son corps est comme soulevé par le dynamisme de l’Ascension du Seigneur, elle bénit les sœurs (Lc 24, 51-52) en leur disant : « Je vous promets le Paradis. » Commence alors la longue catéchèse de l’ange. Alors que Satan n’avait guère parlé que de destruction, de mort ou de perte, les propos de l’ange sont d’un réalisme quasi déconcertant : il donne des conseils tout simples pour construire la vie quotidienne. Il recommande aux sœurs la charité fraternelle, l’humilité, l’obéissance, la patience et la simplicité. Il leur recommande la vigilance spirituelle : le temps se fait court (1 Co 7, 29). Il soutient leur courage et leur parle du martyre de la foi. Il les exhorte à la louange et à l’adoration qui feront leur vie au paradis. Il leur conseille de s’entraider joyeusement dans les tâches quotidiennes. Il les aide à préparer leurs confessions dans un esprit de foi. Il leur dit que la tentation est de l’eau pour les purifier. Très disponible aux questions des unes et des autres, l’ange accorde même un entretien particulier d’un quart d’heure à chaque sœur ! Les demandes des sœurs portent toutes sur le bon déroulement de leur vie quotidienne de carmélites dans le souci de l’unité fraternelle et de l’observance de la règle. Au fil des heures, les sœurs cernent peu à peu le statut de l’esprit bienheureux qui les visite et, en les quittant, il finit par se faire connaître d’elles comme étant le bon ange de Marie de Jésus crucifié. Il est entendu que tous les conseils reçus de l’ange seront soumis aux supérieurs. Pour finir, l’ange avertit les sœurs que la petite Mariam ne se souviendra en rien de cette épreuve, qu’il faut ne rien lui en redire et la garder dans l’humilité. Cette catéchèse angélique est donc sous le signe de la douceur et de l’encouragement On note une incitation discrète à la communion fréquente et même quotidienne : recevoir Jésus-hostie, c’est le garder en soi comme Marie quand elle le portait en son sein. L’ange oriente donc vers la voie de l’enfance : « Jésus aime les petits, il aime les enfants » ! Les sœurs ont tellement goûté le climat de douceur et de paix accompagnant la visite de l’ange qu’elles ont essayé en vain de le retenir. Du moins leur laisse-t-il une prière de protection : « Seigneur, par votre Sainte Croix, délivrez-nous des malices de Satan ! »

Ce temps du combat exceptionnel est comme un signe mettant en lumière ce qui se passe dans notre vie au jour le jour de manière discrète ou même dissimulée, en tout cas difficile à reconnaître comme épreuve spirituelle caractérisée. Il ne faut surtout chercher aucun enseignement dans tout ce que Satan et les mauvais esprits ont pu dire à Mariam ou à ses soeurs. De toute façon, même quand ils ont livré des éléments de vérité, ils y ont toujours glissé des mensonges pour brouiller les pistes et dissimuler leurs attaques. Les lumières nous viennent du témoignage héroïque de la petite Mariam, des conseils de l’ange et enfin de la pédagogie spirituelle de Mère Elie. Ce que nous pouvons en retenir pour le moment, c’est l’appel à communier à l’Amour rédempteur de Jésus, la conviction du péché personnel, la prière pour l’Eglise et pour le Pape, l’émerveillement devant la beauté de la création qui atteste la sagesse de Dieu et sa toute-puissance bienveillante. Il suffit souvent à la petite Marie de regarder une fleur, une abeille ou un petit poisson pour s’extasier des merveilles du Créateur et être dégagée instantanément des pièges de l’Ennemi. La petite Marie dit que tout nous parle de Dieu, mais que Satan fait tout pour nous cacher Dieu. Le fond de tout est l’appel à l’humilité et à l’obéissance, à la patience qui sont les principales armes du combat spirituel, avec l’oraison et le recours fréquent au sacrement de réconciliation.

2.                  Le combat quotidien (trois années de possession de l’imagination de septembre 1868 à novembre 1871)

Avant de les quitter, l’ange avait averti les sœurs que durant trois années la petite Marie subirait d’innombrables attaques de l’Adversaire déguisé en Ange de lumière de multiples façons, et que les sœurs s’y laisseraient souvent prendre ! Ce n’est plus en son corps que la novice sera possédée mais en son imagination. Pour nous maintenant, dans la période obscure et étrange qui va du 8 septembre 1868 au milieu d’août 1870, nous voudrions dégager ce qui a valeur de leçon au regard de nos combats quotidiens.

Nous allons laisser de côté les prophéties de Mariam concernant la France et d’autres pays d’Europe. Notons cependant un épisode dramatique de notre histoire. Dans les paroles reçues par Mariam, il est souvent question de l’Empereur – Napoléon III. Aussi longtemps qu’il maintient une division française à Rome, il préserve la souveraineté politique du Pape Pie IX sur la Ville éternelle. Les catholiques français se sont ralliés à l’empereur à cause de son soutien au Pape. Or au moment où le conflit avec la Prusse est imminent, l’ange gardien promet à Marie de Jésus crucifié que l’empereur remportera plusieurs victoires s’il continue de défendre le pape à Rome. Mais dès que la guerre éclate, Napoléon III essuie de graves défaites, il retire la division de Rome, ce qui ne l’empêchera pas d’aboutir très vite à la capitulation, à l’abdication et à l’exil.

Nous ne relèverons pas non plus dans le détail les diverses modalités des contacts de Jésus avec Marie de Jésus crucifié. Le plus souvent, il vient à elle comme un jardinier (ou un pasteur) pour la tourner vers le Père, l’encourager à la charité fraternelle, et lui donner l’humilité, la patience et la paix. Un jour – le 17 juin 1869 - les démons prétendent qu’ils ont en fait exercé constamment leur emprise sur Mariam depuis le départ de l’ange gardien. Le mystérieux jardinier (ou le pasteur) c’était eux ! Mais en disant cela, ils doivent encore mentir, et nous en voulons pour preuve qu’après cette soi-disant révélation, Mariam continue bel et bien de recevoir les visites intérieures du jardinier et d’en tirer profit.

Ce qui fait le plus difficulté dans le récit que nous lisons, même avec le recul que nous donne la connaissance de la suite de la vie de Mariam, c’est la succession très rapide, des attaques déguisée de l’Adversaire. Ce qui peut nous interroger, c’est que l’Adversaire vient très souvent sous la forme de Jésus ou de la Vierge, d’un saint du ciel ou d’une sœur de la communauté du Carmel, et rien n’y paraît ! Satan peut tenir des discours spirituels apparemment irréprochables. A cet égard, les notes prises par les sœurs sont un document inestimable à cause de la précision, de la sobriété et de l’humilité des témoins. Le lecteur souhaiterait la béatification, sinon de toute la communauté, du moins de Mère Elie !

En vérité, ce qui ressort le plus dans la traversée fort éprouvante de la petite Mariam, les deux années après l’été 1868, c’est le rôle de l’accompagnatrice ! Mère Elie a une affection sans borne pour celle qui reste à bien des égards une enfant, elle lui fait totalement confiance, elle ne la quitte pas d’un instant dans les moments critiques, jour et nuit. Elle la reprend quand il le faut, elle la traite avec une grande douceur pour ne pas donner prise à l’orgueil de Satan. Mère Elie tient le rôle de la Vierge Marie près de la petite novice. Ce qui ressort très clairement des conseils de l’ange avant de les quitter en septembre 1868, et que les sœurs du Carmel ont tout à fait pris en compte, c’est que Marie de Jésus crucifié a un besoin indispensable de sa maîtresse des novices. Chaque fois qu’elle est au pire de la tentation, elle ne voit plus du tout où est le bien, elle ne peut guère faire autrement que suivre son inspiration du moment. C’est alors que la maîtresse des novices la conduit de nouveau à la lumière de la vérité en la rappelant à l’obéissance, et cela en grande douceur. Marie de Jésus crucifié reconnaît aussitôt sa faute, et l’humilité l’ouvre à la miséricorde, elle fait un nouveau pas en avant.

Les notes de Mère Elie prennent fin le 15 août 1870. Elle part le 19 pour l’Inde avec Marie de Jésus crucifié et quatre autres sœurs dont deux vont mourir pendant la traversée, Mère Elie à son tour vient à décéder le 5 novembre à son arrivée en Inde, et avec elle nous perdons le meilleur témoin de la vie intérieure de Marie de Jésus crucifié. La dernière parole de Mère Élie à sa novice est : « Faites tout ce qu’on vous dira ! »

 

3. En Inde, le temps de l’épreuve et du rejet

Une fois Marie de Jésus crucifié en Inde, à Mangalore, les premiers mois ne présentent pas de difficulté particulière. Mère Élie n’est plus là pour protéger et guider la petit novice. Son absence sera en fait très lourde de conséquences. La nouvelle prieure, sœur Marie du Sauveur, et la nouvelle maîtresse des novices, sœur Marie de l’Enfant-Jésus, affirment leur intention de remplacer au mieux Mère Élie et d’entourer la novice de leur  affection.

Mais survient fin juin 1871 une semaine de possession diabolique comme il y avait eu au carmel de Pau. Le 30 juin Mariam est délivrée. L’ange gardien revient parler aux sœurs et à Monseigneur Marie-Ephrem, carme, vicaire apostolique de Mangalore, puis de  nouveau en septembre et enfin pour la profession religieuse de Mariam  qui  a lieu le 21 novembre. L‘évêque a souvent vu Mariam durant sa longe retraite avant la profession. La célébration se passe dans la paix et la joie de tous, sans fausse note. Mariam a quand même  dit à l’évêque ses craintes : elle sentait qu’une montagne allait tomber sur elle….

Dès le lendemain de la profession, Monseigneur Marie-Ephrem, la prieure et les sœurs se retournent contre la petite soeur et lui reprochent violemment d’être dans l’illusion et la désobéissance. Elle est soutenue par son directeur spirituel, le Père Lazare. Elle doit revenir en France où l’évêque de Bayonne, Monseigneur François Lacroix, le supérieur de son séminaire et les soeurs du carmel de Pau lui gardent résolument leur confiance. Le Diviseur a su, une nouvelle fois, brouiller les cartes pour un temps. Marie va donc fonder le carmel de Bethléem et tous ses détracteurs en viendront à lui rendre justice, démarche qu’elle accueillera avec grande douceur et délicatesse.

 

Avec le recul dont nous bénéficions, l’Église s’étant prononcée, il n’y a pas lieu d’accabler les détracteurs de Mariam ni de rappeler des détails anecdotiques. Mieux vaut retenir ce qui peut nous être utile dans notre combat de ce jour.





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pourquoi Dieu choisit les simples - Pour être ses interprètes

26 Novembre 2009, 18:04pm

Publié par Véronique J.

4. Pourquoi Dieu choisit les simples
Pour être ses interprètes

On avait dit à la Sœur Mechtilde 1 que le livre contenant
1. Mechtilde de Magdeboug, morte vers 1293, après avoir pendant de longues années vécu saintement, isolée au milieu du monde, entra dans le monastère d’Helfta où vivait alors sainte Gertrude et sainte Mechtilde. Ces deux grandes servantes de Dieu ont rendu témoignage à sa sainteté et à la vérité de ses révélations. (Révélations de la Sœur Mechtilde, traduction française, Oudin, Paris, 1878 ; édition latine, Oudin, 1877.)
P.17
ses révélations seraient brûlé. Hélas Seigneur, dit-elle, m’avez-vous donc fait illusion en m’ordonnant d’écrire ce livre ? Dieu apparut aussitôt à son âme affligée, et tenant ce livre dans sa main droite, Il dit : " Ma bien aimée, ne soit pas troublée à ce point ; on ne peut brûler la vérité. Celui qui me le prendra des mains devra être plus fort que moi… Considère avec attention mes paroles et vois avec quel amour elles manifestent mes secrets et ne doute plus de toi-même. " Et comme l’humble Sœur objectait son ignorance et sa misère : " Ma fille, reprit le Seigneur, beaucoup de gens perdent leur or précieux par leur négligence, ils ne suivent pas la voie qui les auraient conduits à une école supérieure… J’ai toujours cherché pour accorder mes dons spirituels les plus humbles, les plus petits. Les hautes montagnes ne peuvent recevoir la révélation de mes grâces, car mon Esprit-Saint les fait couler dans les humbles vallées. Beaucoup qui passent pour savants dans les Ecritures ne sont à mes yeux que des insensés. C’est pour moi une grande gloire et c’est pour la sainte chrétienté (l’Eglise), une force puissante de voir une bouche ignorante donner des leçons, d’après mon Esprit-Saint, aux langues érudites. " (Introduction, V.)
 Le frère Henri 1 ayant manifesté son étonnement des révélations faites à Sœur Mechtilde, le Seigneur dit à celle-ci : " Demande-lui comment il se fit que les apôtres après avoir montré une si grande timidité, parurent si hardis quand ils eurent reçu le Saint-Esprit… demande-lui comment Daniel prit la parole, quand il n’était qu’un enfant, qu’il convainquit de mensonge les vieillards iniques et qu’il délivra Suzanne. " (Liv.II, ch. XXII.)


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Vendredi 27 novembre - Fête de l'Apparition de la Médaille Miraculeuse (Rue du Bac - Paris)

26 Novembre 2009, 11:17am

Publié par Véronique J.

Vendredi 27 novembre 2009

Fête des Apparition de la Médaille Miraculeuse

(Rue du Bac – Paris)

(Calendrier Tridentin de 1962)

 

 

 

L'APPARITION de la MÉDAILLE MIRACULEUSE
(En l'an 1830)

 

Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement, sainte Catherine Labouré fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises. La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse. Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :

 

«Le 27 novembre 1830, un samedi avant le premier dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie. Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas. En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule. Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre. Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le ciel. Sa figure était de toute beauté; je ne pourrais la dépeindre.

 

«Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds. A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or: O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. Une voix se fit alors entendre qui me dit: Faites frapper une médaille sur ce modèle; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance. Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux saints Coeurs de Jésus et de Marie.»

 

Pendant un an, sainte Catherine Labouré fut traitée de visionnaire par son directeur. Marie vint de nouveau la visiter en cet endroit et Se plaignit de ce que la Médaille n'avait pas encore été frappée. Dès son premier entretien avec le Père Aladel, soeur Catherine lui avait fait promettre de ne jamais révéler son nom à qui que ce soit; elle-même garda inviolablement son secret. Le Père Aladel confia ses scrupules à Monseigneur de Quélen, archevêque de Paris. Le pieux prélat l'encouragea à faire frapper la Médaille, ce qui n'engageait en rien l'autorité ecclésiastique et ne pouvait que contribuer à faire honorer la Très Sainte Vierge Marie. Le Père Aladel n'hésita plus et commanda vingt mille médailles. En trois ans, plus de cinq millions de médailles furent vendues. Sa diffusion internationale fut accompagnée d'incessants prodiges, de guérisons et d'innombrables conversions.

 

Pendant que la Médaille Miraculeuse inondait les cinq continents de ses innénarables bienfaits, sainte Catherine Labouré continuait de se dévouer dans l'obscurité au service des vieillards. A l'âge de soixante-dix ans, juste avant de mourir, elle confia son secret à sa supérieure. L'approbation officielle de l'Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l'authenticité de l'origine céleste de la Médaille Miraculeuse.




Liens : Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse (site officiel)

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Mardi 24 novembre - Fête de Saint Jean de la Croix

26 Novembre 2009, 10:59am

Publié par Véronique J.

Mardi 24 novembre 2009

(Calendrier Tridentin de 1962)

 

SAINT JEAN de la CROIX
Religieux Carme
(1542-1591)

 

Saint Jean de la Croix naquit près d'Avila, en Espagne. Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver: "Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre." Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord. Une autre fois il tomba dans un puits; on croyait l'y retrouver mort; il était assis paisiblement: "Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé." Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.

 

Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit: "Tu entreras dans un Ordre religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive." Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses frères, tout en cachant ses oeuvres extraordinaires. Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement. Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros noeuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.

 

Le sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire. Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, insuffisante, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux Règle primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons: la réforme était fondée.

 

Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un Saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison. Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède. Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes; sainte Thérèse l'appelait un homme tout divin. Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps. Au moment de sa mort, un globe de feu brillant comme un soleil entoura son corps.

 

Le Pape Pie XI l'a proclamé Docteur de l'Église, le 24 août 1926.

 



Liens : La montée du Carmel + Saint Jean de la Croix docteur de l'Eglise Catholique + Les oeuvres spirituelles de Saint Jean de la Croix + Saint Jean de la Croix (Le Carmel en France) +


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Je réponds aux questions d'une internaute qui m'a écrit aujourd'hui

24 Novembre 2009, 20:55pm

Publié par Véronique J.

Votre adresse personnelle internet ne fonctionne pas. Je m'en excuse. Je vous réponds donc directement ici, cela pourra peut-être aider d'autres personnes comme vous. Merci de votre compréhension.
(J'ai enlevé votre prénom pour discrétion)

Voici votre message :

qulques questions
X……..
Bonsoir, celà fait un petit moment que je parcours votre blog, qui m'a d'ailleurs aidé à prier, et je viens chercher si possible un conseil. Pour faire court je suis catholique de naissance, je me suis éloignée du christ pendant longtemps et je me suis tournée vers les sciences occultes (medium, marabouts etc). suite à de nombreux blocage dans ma vie, j'ai décidé de consulter un prêtre exorciste qui m'a parlé du mari de nuit et qui a donc prié pour moi. J'ai prié pour ma libération, pour mon couple qui a été dévasté et pour ma foi. malggré mes nombreuses prières, je n'ai pas senti Dieu se manifester en moi (je ne ressens rien en prière, en adoration du st sacrement, lors de l'eucharistie) ou dans ma vie (j e ne l'ai pas vue s'améliorer bien au contraire). Aujourd'hui j'en arrive à vouloir baisser les bras et laisser tomber la religion. Avant de tout laisser tomber, j'ai pensé à vous contacter compte tenu de l'expérience que vous semblez avoir dans la prière. Aurez vous des conseils à me prodiguer? (prières a effectuer, attitude à adopter etc) Je vous remercie par avance pour votre réponse et m'excuse de prendre sur votre temps,
Bien ncordialement X………..
 

 








Bonsoir X……….

 

Dieu est Miséricorde ne l’oubliez jamais.

Malgré toutes nos fautes Il nous pardonne, lors du Sacrement de la réconciliation (la Confession)

Il faut que vous vous confessiez pour vos fautes. Sincèrement.


Sur mon blog, vous allez dans « Confession » puis  http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-l-ocean-de-la-misericorde-de-dieu-pour-les-pecheurs-que-nous-sommes--38170364.html

 

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-36168577.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-35778300.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-33588072.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-33337862.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-28281785.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-20611864.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-16854622.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-16828591.html

http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-36239987.html

 

 vous y trouverez ce qu’il faut pour bien préparer votre confession.

Si vous habitez en France, je vous conseille de vous rapprocher des prêtres de la Fraternité Saint Pierre, vous trouvez ici http://honneurs.free.fr/Wikini/wakka.php?wiki=ParRegion plusieurs adresses en France. Ils sont de bons conseils.


Dieu est toujours fidèle, ne vous inquiétez de rien si vous ne sentez rien pendant ou après la prière.

Moi au début de ma conversion cela était comme vous pendant plus de deux ou trois ans voir même quatre ans.

Et cela arrive encore maintenant.

Donc tout va bien de ce côté-là pour vous.

Au début de notre vie de prière, le Seigneur nous teste un peu si vous voulez, pour voir si nous persévérons.

Soyez en paix, ne recherchez pas les plaisirs dans la prière. Laissez-vous faire, simplement, humblement, comme un petit enfant sachant que son papa du Ciel le voit, l’entend, l’aime, le prie, le demande, …….

 

- Priez chaque jour votre chapelet

- faites bénir votre maison par un prêtre, chaque pièce

- vivez le plus souvent possible des Sacrements de l’Eglise (l’Eucharistie, la confession)

- demandez le Sacrement de la confirmation si vous ne l’avez pas encore reçu

- priez chaque jour la prière à la Reine des Anges http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-28558815.html, chaque jour

- offrez-vous à Notre-Seigneur et à la Vierge Marie

- demandez-leur de gérer votre vie à votre place

- ne baissez pas les bras, sachez que Dieu est fidèle, toujours et que c’est justement dans les épreuves et les combats de toutes sortes que nous grandissons http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-33624962.html  ,    http://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-28367383.htmlhttp://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-25991989.htmlhttp://le.blog.de.lala.over-blog.com/article-21613279.html,

- priez votre ange gardien chaque jour, demandez-lui de vous aider, même pour prier à Jésus dans la journée si vous ne savez pas comment Lui parler. Et en fait, vous pouvez Lui parler comme vous me l’avez fait à moi. C’est aussi simple que cela.

 

Soyez en paix X……………., je vois que le Seigneur a mis des grâces en vous, afin que vous reveniez à Lui.
Il vous appelle.
Il faut simplement à présent Lui répondre favorablement, si vous le souhaitez, et plus vous L’aimerez, plus vous Lui ferez confiance, plus vous Lui parlerez, plus vous Lui laisserez une grande place dans votre vie à chaque instant, plus Il se rapprochera de vous, Il faut simplement L’inviter par votre Amour pour Lui.

 

Vous pouvez m'écrire quand vous le souhaitez.

Je vous souhaite bon courage, et merci d'aimer Notre-Seigneur, je sens bien que vous voulez réparer vos erreurs, et Il le saint mieux que moi, car Il sonde les coeurs.

Courage X………. !

Dès que vous avez besoin, n'hésitez surtout pas à m'écrire.

Je me confie à vos prières.

 

Je prie pour vous.

 

En union de prière fraternelle

votre soeur Véronique J.

 

Pour vous aider : http://www.notredameduchene.com/prier/500_occultisme_danger.php, contactez-les.


Contactez également le frère Paul-Marie : ici  

 

  

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Invitation à la prière du chapelet - semaine du 23 novembre au 6 décembre 2009 - Pour les prêtres et tous les Ministres de Dieu

24 Novembre 2009, 20:00pm

Publié par Véronique J.

Invitation à la prière du chapelet


semaine du 23 novembre au 6 décembre 2009

Pour les PRÊTRES et tous les Ministres de DIEU :


- pour que leur ministère porte du fruit pour la Gloire de Dieu et le Salut du monde

- pour qu’ils soient des âmes de prières, d’abandon, d’abnégation, de louange, d’adoration, …

- pour que la prière soit une priorité quotidienne
- pour qu’ils soient protégés

- pour qu’ils n’écoutent pas les mensonges des ténèbres, de Satan et ses légions, mais écoutent que la vérité de Dieu

- pour que le Saint-Esprit viennent en eux afin d’y faire couler des flots de grâces

- pour qu’ils ne veuillent en eux que la lumière de Dieu et non les ténèbres de Satan

- pour qu’ils répondent favorablement aux appels du Saint-Esprit

- pour qu’ils s’abandonnent à chaque instant à la volonté divine

- pour qu’ils nourrissent nos âmes abondement

- pour que l'amour des Sacrements soient toujours présent en eux
- pour qu’ils soient purs de cœur, de corps, d’esprit et d’âme

- pour qu’ils soient spirituels

- pour qu’ils soient de saints prêtres tels que Dieu veut qu’ils soient

 

 


(La semaine est proposée, ainsi chacun peut faire une simple dizaine, ou un chapelet, ou encore un Rosaire, pendant le temps qui lui est disponible - chaque semaine l'intention de prière changera)

Vous pouvez vous inscrire en laissant un commentaire sur cet article, même anonymement.

LA PRIÈRE FRATERNELLE EST SI PUISSANTE

Merci pour eux. Merci pour l’Église !



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Prière du chapelet

23 Novembre 2009, 20:17pm

Publié par Véronique J.


Prière du Chapelet

que je vous recommande chaque jour

beaucoup de grâces sont offertes par le chapelet

 

Suivant notre emploi du temps, nous pouvons prier le chapelet en plusieurs fois dans la journée. On peut aussi faire le Rosaire complet, c'est-à-dire prier les quatre mystères entièrement.



Avant chaque dizaine :

Dire par exemple : 1er mystère joyeux : l’Annonciation. Fruit du mystère : l’humilité.

On peut rajouter d’autres intentions personnelles – personnellement je le fais à chaque fois

1 « Notre Père » +  10  « Je vous salue Marie »

 

 

Après chaque dizaine :

« Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’Enfer et conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de Votre Miséricorde »

(à la demande de la Très Sainte Vierge Marie aux enfants de Fatima lors de sa troisième apparition le 13 juillet 1917).

 

« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime, je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas »

 

 

 

 

Mystères Joyeux

(Lundi - Samedi)

 

1er mystère joyeux : l’Annonciation

(Fruit du mystère : l’humilité)

Marie répondit à l’Ange : « Voici la servante du Seigneur » (Lc 1, 38)

 

2e mystère joyeux : la Visitation

(Fruit du mystère : l’amour du prochain)

Elisabeth s’écria : « Bienheureuse celle qui a cru ! » (Lc 1, 45)

 

3e mystère joyeux : la Nativité

(Fruit du mystère : la pauvreté)

L’Ange dit aux bergers : « Vous trouverez un nouveau-né couché dans une crèche (Lc 2, 12)

 

4e mystère joyeux : la Présentation de Jésus au Temple

(Fruit du mystère : l’obéissance et la pureté)

« Syméon reçut l’Enfant Jésus dans ses bras et bénit Dieu » (Lc 2, 28

 

5e mystère joyeux : le Recouvrement de Jésus au Temple

(Fruit du mystère : la recherche de Dieu en toutes choses)

Jésus répondit à ses parents : « Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » (Lc 2, 49

 

 

 

Mystères Lumineux

(Jeudi)

 

1er mystère lumineux : le Baptême au Jourdain

(Fruit du mystère : raviver en nous la grâce de notre baptême)

Une voix venue des cieux disait : « Voici mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3, 17)

 

2e mystère lumineux : les Noces de Cana

(Fruit du mystère : l’amour de l’Eglise)

Marie dit aux servants : « Tout ce qu’Il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5)

 

3e mystère lumineux : l’Annonce du Royaume

(Fruit du mystère : la conversion)

Jésus dit : « le Royaume de Dieu est tout proche : convertissez vous et croyez à l’Évangile » (Mc 1, 15)

 

4e mystère lumineux : la Transfiguration

(Fruit du mystère : la grâce d’une vie intérieur)

« Le visage de Jésus resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent éblouissants comme la lumière » (Mt 17, 2)

 

5e mystère lumineux : l’Institution de l’Eucharistie

(Fruit du mystère : la foi en la présence réelle)

Jésus dit : « prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mt 26, 26)

 

 

 

Mystères douloureux

(Mardi – Vendredi)

 

1er mystère douloureux : l’Agonie de Jésus à Gethsémani

(Fruit du mystère : la contrition de nos péchés)

Jésus disait : « Père, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22, 42)

 

2e mystère douloureux : Jésus est flagellé

(Fruit du mystère : la mortification de nos sens)

« Les hommes qui gardaient Jésus le bafouaient et le battaient » (Lc 22, 63)

 

3e mystère douloureux : Jésus est couronné d’épines

(Fruit du mystère : la guérison de notre orgueil – l’amour des humiliations)

Jésus répondit à Pilate : « Mon Royaume n’est pas de ce monde » (Jn 18, 36)

 

4e mystère douloureux : Jésus porte sa Croix

(Fruit du mystère : la patience dans les épreuves)

« Jésus sortit de la ville, portant Lui-même sa Croix » (Jn 19, 17)

 

5e mystère douloureux : Jésus meurt sur la Croix

(Fruit du mystère : la soif du salut des âmes)

Jésus s’écria : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23, 46)

 

 

 

Mystère glorieux

(Mercredi – Dimanche)

 

1er mystère glorieux : la Résurrection du Seigneur

(Fruit du mystère : la foi)

Jésus répondit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 25)

 

2e mystère glorieux : l’Ascension du Seigneur

(Fruit du mystère : le désir du ciel)

« Comme Jésus bénissait ses disciples, il fut emporté au ciel » (Lc 24, 51)

 

3e mystère glorieux : la Pentecôte

(Fruit du mystère : la venue du Saint-Esprit en nos cœurs)

Jésus dit aux disciples : « Recevez l’Esprit-Saint » (Jn 20, 22)

 

4e mystère glorieux : l’Assomption de la Vierge Marie

(Fruit du mystère : la grâce d’une bonne mort)

Jésus pria : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi » (Jn 17, 24)

 

5e mystère glorieux : le Couronnement de la Vierge Marie

(Fruit du mystère : une plus grande dévotion à Marie)

« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! Le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12, 1)

 


 

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Témoignage d'un internaute

23 Novembre 2009, 14:22pm

Publié par Véronique J.

Nous ne pouvons que rendre grâces à Dieu.
Cher internaute, merci de votre témoignage.
Priez Saint Padre Pio.
Je prie pour vous et vos intentions.
Je me confie à vos prières. 
Fraternellement,
Véronique J.
(Pour plus de discretion j'ai enlevé votre identité - Merci de votre compréhension)




Bonjour,
Je tombe, par hasard, sur votre blog.

Cela m'intéresse d'autant plus que vous avez eu des visions de Padre Pio.
Or, c'est grâce à lui, que je n'ai jamais connu, que j'ai eu le privilège de vivre et d'exister.
Avant, ma naissance, alors que Padre Pio était encore vivant, bien que malade, ma mère lui a écrit pour lui demander ses prières afin qu'elle ai un fils.
Comme Padre Pio était à la fin de sa vie, c'est le supérieur des Cappucins qui lui a répondu et lui a dit que Padre Pio avait bien reçu sa demande.
Bien après, en 1961, ma mère est tombée enceinte, et, selon toute vraissemblance, je devais naître fin avril de cette année.
Or, il n'en a rien été. Il a été question de césarienne, et pourtant je suis né au mois de mai, comme une fleur :
Le 5 du 5ème mois, le 5ème jour de la semaine, le jour de la St Pie 5 !
Ce n'est que vers ma 20ème année que je me suis rendu compte que la St Pie 5 était le jour de la fête de Padre Pio !
Voilà une belle histoire me direz-vous. Et pourtant, si Padre Pio me regarde, il ne doit pas être bien fier de moi.
Tout ce que je demande, c'est d'être un "serviteur inutile". Inutile, certes, mais SERVITEUR !
Et celà est si difficile !
Merci de prier pour que la générosité que Dieu a fait grandir dans mon coeur, m'aide à le faire passer au premier plan de mes aspirations.
Merci de prier pour que je devienne, au minimum, un "vrai" serviteur !
Bien fraternellement en Jésus par Marie :
x.............

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