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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

La Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ - à lire, à méditer (3/22)

31 Mars 2009, 12:30pm

Publié par Véronique (Lala)

Vois ce qu'Il a fait pour toi, pour moi, pour nous tous.



Le traître

 

Matthieu 26, 47-50

Jésus parlait encore lorsque arriva Judas, l’un des Douze, et avec lui les gens des chefs des prêtres et des Anciens du peuple, toute une troupe armée d’épées et de gourdins.  Celui qui le trahissait leur avait donné un signe : « C’est celui que j’embrasserai. Arrêtez-le. »  Aussitôt il approcha de Jésus et lui dit : « Salut, maître. » Et il l’embrassa.

Jésus lui dit : « Ami, fais donc ce qui t’amène. »

 

 

Marc  14, 43-45

Alors que Jésus parlait encore, arriva Judas, l’un des Douze, et avec lui tout un groupe armé d’épées et de bâtons, envoyé par les chefs des prêtres, les maîtres de la Loi et les Anciens.  Celui qui le trahissait leur avait donné un signe : « Celui que j’embrasserai, c’est lui ; arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde. »

 

 

Luc 22, 47-48

Il parlait encore lorsque arriva une troupe avec, en tête, le dénommé Judas, l’un des Douze. Comme il s’approchait de Jésus pour l’embrasser,  Jésus lui dit : « Judas, c’est donc par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? »

 

 

Jean 18, 3

Judas prit donc avec lui des soldats de la garnison et des gardes fournis par les grands prêtres et les Pharisiens, et il arrive avec des torches, des lampes et des armes.

 

 

 

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La Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ - à lire, à méditer (2/22)

31 Mars 2009, 12:02pm

Publié par Véronique (Lala)

Vois ce qu'Il a fait pour toi, pour moi, pour nous tous.




Gethsémani (Le jardin des Oliviers - Agonie de Notre-Seigneur)

  (cela s'est passé le Jeudi Saint)

 

Matthieu 26, 36-46

 

Dans le jardin de Gethsémani

Après cela Jésus arrive avec eux à une propriété appelée Gethsémani et il dit aux disciples : « Asseyez-vous ici pendant que j’irai prier là-bas. » Jésus prend avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commence à être envahi par la tristesse et l’angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. »

Puis il s’éloigne un peu et se prosterne face contre terre pour prier, disant : « Mon Père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »

Jésus vient alors vers les disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Vous n’avez donc pas été capables de rester une heure éveillés avec moi.  Veillez et priez pour ne pas être pris dans la tentation. Car l’esprit est généreux, mais la chair est faible. »

De nouveau Jésus s’éloigne et il prie une deuxième fois : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »

Il revient et les trouve encore endormis : leurs yeux étaient lourds de sommeil. Alors il les laisse, et une troisième fois il répète la même prière.

Lorsqu’il revient vers les disciples il leur dit : « C’est bien le moment de dormir et de vous reposer ! L’heure est venue, et le Fils de l’Homme va être livré entre les mains des pécheurs. Levez-vous, allons ! Celui qui me trahit est déjà là. »

 

 

Marc 14, 32-42

 

L’agonie de Jésus à Gethsémani

Ils arrivent à une propriété du nom de Gethsémani et Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous là pendant que j’irai prier. »  Il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commence à être envahi par la frayeur et l’angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, restez ici et veillez. »

Puis il s’éloigne un peu et se prosterne face contre terre ; il demande que cette heure passe loin de lui si cela se peut. Et il dit : « Abba, Père, tout t’est possible, éloigne cette coupe loin de moi ! Et cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »

Après quoi Jésus va vers les disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de rester une heure éveillé ? Veillez et priez pour ne pas être pris dans la tentation. Car l’esprit est plein d’ardeur, mais la chair est faible. »

De nouveau il s’éloigne pour prier et redit les mêmes paroles. Puis il revient vers les disciples et les trouve endormis ; leurs yeux étaient lourds de sommeil et ils ne savaient que lui répondre.

Une troisième fois il revient et leur dit : « C’est bien le moment de dormir et de vous reposer ! Cette fois l’heure est venue où le Fils de l’Homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons ! Celui qui me livre est proche ».

 

 

Luc 22, 40-46

 

Jésus à Gethsémani

Sortant de là, il se dirige selon son habitude vers le Mont des Oliviers et ses disciples le suivent. Arrivé en ce lieu il leur dit : « Priez, pour ne pas être pris par la tentation. »

Puis il s’éloigne d’eux, à la distance d’un jet de pierre, et fléchissant les genoux il fait cette prière : « Père, si tu le veux, fais passer cette coupe loin de moi. Cependant, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui s’accomplisse. » C’est alors que du ciel un ange lui apparaît, qui le réconforte.

Jésus est entré en agonie et il prie plus intensément ; sa sueur se change en gouttes de sang qui tombent à terre. Quand il se relève de sa prière et revient vers les disciples, il les trouve endormis, accablés de tristesse. Alors il leur dit : « Vous dormez ? Levez-vous donc et priez pour ne pas être pris par la tentation. »

Il parlait encore lorsque arriva une troupe avec, en tête, le dénommé Judas, l’un des Douze. Comme il s’approchait de Jésus pour l’embrasser, Jésus lui dit : « Judas, c’est donc par un baiser que tu livres le Fils de l’Homme ? »

Ceux qui entouraient Jésus devinèrent ce qui allait se passer ; ils dirent : « Seigneur, allons-nous frapper de l’épée ? »  

L’un d’eux frappa le serviteur du Grand Prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus intervint avec ces mots : « Restez-en là. » Puis il toucha l’oreille de cet homme et le guérit.

Jésus dit alors à ceux qui étaient venus le surprendre, grands prêtres, gardes du Temple et Anciens : « Vous êtes partis en expédition avec épées et gourdins, comme pour prendre un bandit ; pourquoi ne m’avez-vous pas arrêté lorsque, jour après jour, j’étais avec vous dans le Temple ? Mais c’est votre heure lorsque règnent les ténèbres. »

 

 

 

 

Jean 18, 1

Après avoir dit cela, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron. Il y avait là un jardin où il entra avec ses disciples.

 

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LA MORT - Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face

31 Mars 2009, 11:58am

Publié par Véronique (Lala)

Ce n'est pas "la mort" qui viendra me chercher, c'est le bon Dieu. La mort, ce n'est pas un fantôme, un spectre horrible, comme on la représente sur les images. Il est dit dans le catéchisme que "la mort c'est la séparation de l'âme et du corps", ce n'est que cela !



Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
1er mai 1897

"J'ENTRE DANS LA VIE"
derniers entretiens
Editions du Cerf




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La Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ - à lire, à méditer (1/22 ter)

30 Mars 2009, 10:18am

Publié par Véronique (Lala)

Vois ce qu'Il a fait pour toi, pour moi, pour nous tous.


Du Cénacle à Gethsémani  ( 1 ter )


Jean 13 ; 14 ; 15 ; 16 ; 17

 

JÉSUS MÈNE À BIEN SON ŒUVRE

C’était avant la fête de la Pâque. Jésus savait que son heure était venue et qu’il devait passer de ce monde au Père ; lui qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, il voulut les aimer jusqu’au bout.

 

Jésus lave les pieds de ses disciples

Ils prenaient ensemble le repas du soir et déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, la décision de le trahir. Jésus, lui, savait que le Père avait tout mis entre ses mains et qu’il retournait à Dieu comme il était venu de Dieu.

Alors il se lève de table, retire ses vêtements et passe une serviette dans sa ceinture ; il verse de l’eau dans une cuvette et commence à laver les pieds des disciples. Ensuite il les essuie avec la serviette qu’il a dans la ceinture.

Quand il s’approche de Simon-Pierre, celui-ci lui dit : « Seigneur, tu ne vas pas me laver les pieds ! » Jésus lui répond : « Tu ne sais pas ce que je veux faire ; tu le comprendras plus tard. » Pierre lui dit : « Non, tu ne me laveras jamais les pieds. » Et Jésus lui répond : « Si je ne te lave pas les pieds, tu ne peux pas rester avec moi. » Alors Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, dans ce cas, ne me lave pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête. » Jésus lui dit : « Quand on s’est déjà baigné, on est complètement pur, et il suffit de se laver les pieds. Vous êtes purs, mais pas tous. » Jésus savait qui le trahissait ; c’est pourquoi il dit : « Vous n’êtes pas tous purs. »

Après leur avoir lavé les pieds, Jésus remet ses vêtements et reprend sa place à table. Alors il leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire avec vous ?  Vous m’appelez le Maître et le Seigneur, et vous dites bien car je le suis. Donc si moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné, et vous ferez comme je l’ai fait.

En vérité, en vérité, je vous le dis : le serviteur n’est pas au-dessus de son seigneur, et l’envoyé n’est pas au-dessus de celui qui l’envoie. Si maintenant vous savez ces choses, heureux êtes-vous si vous les mettez en pratique !

Je ne parle pas pour vous tous, car je connais ceux que j’ai choisis. Il est écrit : Celui qui partageait mon pain a levé son talon contre moi. Et cela va se vérifier. Je vous le dis maintenant avant que cela n’arrive ; ainsi, lorsque cela arrivera, vous saurez que Je Suis. En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui reçoit mon envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit également celui qui m’a envoyé. »

À peine Jésus avait-il dit cela qu’il fut troublé en son esprit. Alors il dit très clairement : « En vérité, en vérité, je vous le dis : l’un de vous va me trahir. » Les disciples se demandaient de qui il pouvait bien parler, et ils se regardaient les uns les autres.  Un des disciples, celui que Jésus aimait, était installé juste contre Jésus ; Simon-Pierre lui fit donc un signe pour qu’il demande à Jésus de qui il parlait.  Et lui, qui se trouvait juste sur la poitrine de Jésus, se retourna vers Jésus pour lui dire : « Seigneur, qui est-ce ? »

Jésus lui donna cette précision : « C’est celui à qui je vais passer un morceau trempé dans la sauce. » Il trempa le morceau et le donna à Judas, fils de Simon Iscariote. Et avec ce morceau, Satan entra en lui. Alors Jésus lui dit : « Ce que tu veux faire, fais-le tout de suite. »

Aucun de ceux qui étaient à table ne comprit de quoi Jésus parlait. Comme Judas avait l’argent, on pouvait penser que Jésus lui disait d’acheter ce qui manquait pour la fête ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc ce morceau et sortit aussitôt. Il faisait nuit.

 

Je vais vers le Père

Lorsque Judas fut sorti, Jésus déclara : « C’est maintenant que le Fils de l’Homme est glorifié et que Dieu est glorifié en lui.  Aussi Dieu va-t-il lui faire partager sa Gloire, et il le fera bientôt.

Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour très peu de temps. Vous me chercherez et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis maintenant : vous ne pouvez pas venir où je vais. Je vous donne ce commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Ayez de l’amour entre vous ; c’est ainsi que tout le monde reconnaîtra que vous êtes mes disciples. »

Alors Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Tu ne peux pas me suivre là où je vais, mais tu m’accompagneras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi est-ce que je ne pourrais t’accompagner maintenant ? Je donnerais ma vie pour toi ! »  Mais Jésus lui répond : « Tu donneras ta vie pour moi ? En vérité, en vérité, je te le dis : avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois. »

« Que votre cœur ne se trouble pas : croyez en Dieu et croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père il y a beaucoup de demeures. Sinon, je ne vous aurais pas dit que je m’en vais pour vous préparer une place. Quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai près de moi, de sorte que vous soyez aussi là où je suis. Et vous savez le chemin pour aller où je vais. »

Thomas lui dit alors : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas, comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Jésus lui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sans passer par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. D’ailleurs, dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu. »

Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. » Jésus lui dit : « Philippe, j’ai été si longtemps avec vous et tu ne me connais pas encore ? Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Tout l’enseignement que je vous ai donné ne vient pas de moi, mais le Père demeure en moi pour accomplir ses propres œuvres.

Je suis dans le Père et le Père est en moi ; faites-moi confiance en cela, ou sinon, croyez-le à cause de ces œuvres.

En vérité, en vérité, je vous le dis : si quelqu’un croit en moi, il fera lui aussi les œuvres que je fais, et comme je retourne vers le Père, il en fera de plus grandes encore. Tout ce que vous demanderez confiants en mon Nom, je le ferai, pour que le Père soit glorifié à travers le Fils.  Et de même je ferai ce que vous me demanderez à moi, confiants en mon Nom.

Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, de mon côté, je demanderai au Père de vous donner un autre Protecteur qui sera pour toujours avec vous.  C’est l’Esprit de Vérité que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous, vous le connaissez, puisqu’il est avec vous et demeure en vous.

Je ne vous laisserai pas comme des orphelins, puisque je reviens vers vous. Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, puisque je suis vivant et que vous aussi vous vivrez. Ce jour-là vous saurez que je suis dans mon Père, et vous en moi, et moi en vous.  Celui qui a reçu mes commandements et qui les garde, voilà celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père. Moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui. »

À ce moment-là Jude, non pas Judas Iscariote, dit à Jésus : « Mais comment cela ? Veux-tu te manifester à nous et pas au monde ? » Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera. Alors nous viendrons à lui et nous nous ferons chez lui une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles, mais ce discours que vous écoutez n’est pas de moi, il vient du Père qui m’a envoyé.

Je vous ai dit tout cela pendant que j’étais avec vous. Mais le Protecteur, l’Esprit Saint que le Père vous enverra grâce à mon Nom, se chargera de vous enseigner toutes choses : il vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne restez pas dans le trouble et dans la crainte.

Vous avez appris ce que je vous ai dit, que je m’en vais et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Et maintenant je vous l’ai dit avant que cela n’arrive, pour que, quand cela arrivera, vous croyiez.

Je ne vous parlerai plus beaucoup désormais : déjà s’approche le Prince de ce monde, mais en moi il n’y a rien qui soit à lui.  Tout au contraire, et le monde doit le savoir, j’aime le Père et je fais comme le Père me l’a ordonné. Levez-vous, sortons d’ici.

 

 

Je suis la vigne, produisez des fruits en moi

Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Quand une branche, en moi, ne porte pas de fruit, il l’enlève ; quand une branche donne du fruit, il la taille et la nettoie pour qu’elle en porte davantage. Le message que je vous ai donné vous a déjà purifiés,  mais demeurez en moi, et moi en vous. Le sarment ne pourra pas donner de fruits par lui-même s’il ne reste pas sur la vigne ; ce sera pareil pour vous si vous ne restez pas en moi.

Je suis la vigne et vous êtes les sarments. Sans moi vous ne pouvez rien faire, mais celui qui demeure en moi et moi en lui, porte beaucoup de fruits.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme les sarments, et tout se dessèche ; on les met en tas, on les jette au feu et ils brûlent. Mais tant que vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et vous l’obtiendrez. C’est ainsi que mon Père est glorifié, quand vous portez beaucoup de fruits ; et alors vous devenez mes disciples.

Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez en mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, tout comme j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Je vous dis tout cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit entière.

Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il ne peut pas y avoir de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, et vous, vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Aussi, je ne vous appelle plus des serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous traite d’amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais je vous ai choisis et je vous ai donné mission pour que vous alliez et que vous portiez du fruit, et que ce fruit demeure. C’est ainsi que le Père vous donnera tout ce que vous demanderez en mon nom.  Aimez-vous les uns les autres, c’est là mon commandement.

 

 

Le monde déteste Jésus et les siens

Si le monde vous déteste, pensez qu’il m’a détesté avant vous. Si vous étiez du monde, le monde reconnaîtrait les siens et les aimerait. Mais vous n’êtes pas du monde, et le monde vous déteste parce que je vous en ai tirés. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : le serviteur n’est pas au-dessus de son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera de même. A-t-on accueilli ma parole ? Alors, va-t-on accueillir la vôtre ?

Tout ce qu’ils feront contre vous, ce sera à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu pour leur parler, ils n’auraient pas de péché. Mais maintenant ils n’ont plus d’excuses pour leurs péchés.

Celui qui me déteste, déteste aussi mon Père. Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres que personne d’autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché. Mais maintenant ils ont vu, et ils m’ont détesté aussi bien que mon Père. Il fallait que s’accomplisse cette parole qu’on lit dans leur Loi : ils m’ont détesté sans raison.

 

  

L’Esprit viendra

Mais je vais vous envoyer d’auprès du Père le Protecteur, et quand il sera là, l’Esprit de Vérité qui vient du Père, il me rendra témoignage. Et vous aussi, vous me rendrez témoignage, car vous êtes avec moi depuis le commencement.

Je vous ai dit tout cela pour que vous ne soyez pas déconcertés. Ils vous excluront de leurs communautés. Bien plus, l’heure vient où l’on pensera qu’il suffit de vous tuer pour rendre hommage à Dieu. Ils agiront ainsi parce qu’ils ne connaissent ni le Père, ni moi.

Je vous ai dit tout cela pour qu’une fois l’heure venue, vous vous souveniez que je vous l’avais dit. Au début, j’étais avec vous, et c’est pourquoi je ne vous en parlais pas. Mais maintenant je m’en vais chez celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande où je vais. Votre cœur s’est rempli de tristesse en entendant ce que je vous ai dit. Pourtant je vous dis la vérité : il est bon pour vous que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le Protecteur ne viendra pas. Et si je pars, c’est pour vous l’envoyer.

Quand il viendra, il rétablira la vérité face au monde en matière de péché, de justice et de jugement.

Où est le péché ? Ils ne croient pas en moi.

Où est la justice ? Mais je m’en vais vers le Père tandis que vous ne me voyez plus !

Quel jugement ? Celui du Prince de ce monde : il est déjà condamné.

J’ai beaucoup de choses à vous dire encore, mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant. Quand il viendra, lui, l’Esprit de Vérité, il vous conduira sur le chemin de toute vérité. Il n’a pas de message propre, mais il dira ce qu’il aura entendu et vous annoncera les choses à venir. Il vous annoncera ce qu’il aura reçu de moi, et grâce à lui je serai glorifié.  Tout ce qui est au Père est à moi : c’est pourquoi je viens de dire qu’il vous fera savoir des choses prises chez moi.

 

 

D’ici peu, vous ne me verrez plus

Encore un peu de temps et vous ne me verrez plus, puis encore un peu de temps et vous me verrez. » Plusieurs des disciples se demandaient : « Que nous dit-il là ? Un peu de temps et vous ne me verrez plus, puis encore un peu de temps et vous me verrez. Et aussi : Je vais vers le Père. Qu’est-ce que ce : un peu de temps ? Nous ne savons pas ce qu’il veut dire. »

Jésus vit qu’ils voulaient le lui demander, et il leur dit : « Vous vous interrogez parce que j’ai dit : un peu de temps et vous ne me verrez plus, et un peu de temps encore et vous me verrez. En vérité, en vérité, je vous dis que vous serez dans le deuil et les larmes pendant que le monde se réjouira. Vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse deviendra joie. Quand une femme est sur le point de mettre au monde, elle est dans la tristesse car le moment de ses douleurs approche. Mais quand l’enfant est né, sa joie est telle qu’elle ne se rappelle plus son angoisse : pensez donc, un nouvel être est apparu dans le monde !

Vous aussi, vous voilà dans la tristesse, mais je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. Ce jour-là vous ne me demanderez plus rien car, je vous le dis et c’est vrai, tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous le donnera. Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en mon Nom : mais demandez et vous recevrez, et votre joie sera entière.

Je vous ai dit tout cela avec des comparaisons. Mais l’heure vient où je ne donnerai plus des comparaisons, mais je vous parlerai clairement du Père. Ce jour-là vous demanderez en mon Nom. Mais ne pensez pas que je devrai intervenir auprès du Père en votre faveur : car le Père lui-même vous aime puisque vous m’aimez et que vous croyez que je suis sorti de Dieu.  Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde : mais maintenant je quitte le monde et je vais vers le Père. »

À ce moment les disciples disent : « Tout de suite tu parles clairement, ce ne sont plus des comparaisons. Maintenant nous savons que tu sais tout et qu’il n’y a pas de questions à te poser. Car tu es sorti de Dieu ; cela, nous le croyons ! »

Jésus alors leur répond : « Vous dites que vous croyez ? Pourtant l’heure est proche, et elle est déjà là, où vous allez vous disperser chacun de son côté et vous me laisserez seul. Mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi pour que vous ayez la paix en moi, car, dans le monde, vous connaîtrez la persécution. Mais courage : j’ai vaincu le monde ! »

 

 

Prière de Jésus pour le nouveau peuple saint

Telles furent les paroles de Jésus. Ensuite il leva les yeux vers le ciel et dit :

« Père, l’heure est arrivée : glorifie ton Fils pour que le Fils te glorifie !

Tu lui as donné autorité sur tout être de chair et tu veux qu’il donne la vie éternelle à tout ce que tu lui as donné. Et la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le Dieu Unique et Vrai, et celui que tu as envoyé, Jésus, le Christ.

Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi, donne-moi cette gloire que j’avais auprès de toi dès avant que le monde existe.

J’ai révélé aux hommes ton Nom. Je parle de ceux que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole.

Maintenant ils connaissent que tout ce que tu m’as donné vient vraiment de toi. Je leur ai donné le message que tu m’as donné : ils l’ont reçu et ils ont connu que je suis réellement sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

C’est pour eux que je prie ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux qui sont à toi et que tu m’as donnés, car tout ce que j’ai t’appartient et tout ce qui est à toi m’appartient. Je suis glorifié à travers eux.

Je ne suis plus dans le monde, mais eux restent dans le monde alors que moi je retourne vers toi. Père Saint, garde-les en ton Nom, celui-là même que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous.

Quand j’étais avec eux, je les gardais en ton Nom, car tu me l’as donné. J’en ai pris soin, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon celui qui était déjà perdu : en cela aussi l’Écriture devait se vérifier.

Mais maintenant je dis cela dans le monde avant d’aller vers toi, pour que ma joie soit tout entière en eux. Je leur ai donné ta Parole et le monde les a détestés, car ils ne sont pas du monde, comme moi-même je ne suis pas du monde.  Je ne te demande pas de les enlever du monde mais de les garder du Mauvais.

Ils ne sont pas du monde, comme moi-même je ne suis pas du monde. Rends-les saints grâce à la Vérité : ta Parole est Vérité.

Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les envoie dans le monde, et maintenant je me consacre pour eux, de façon qu’eux aussi soient consacrés dans la Vérité.

Je ne prie pas seulement pour eux mais pour ceux qui croiront en moi grâce à leur parole. Qu’ils soient tous Un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi. Qu’ils soient eux aussi en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.

Je leur ai donné la Gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient Un comme nous sommes Un : moi en eux, et toi en moi : ainsi ils atteindront l’unité parfaite, et le monde connaîtra que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.

Père, si tu me les as donnés, je veux qu’ils soient avec moi là où je suis : je veux qu’ils voient ma Gloire, que déjà tu me donnes parce que tu m’as aimé dès avant la fondation du monde.

Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton Nom, et je le ferai encore, pour que l’amour que tu as pour moi soit en eux, et que je sois moi aussi en eux. »

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La Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ - à lire, à méditer (1/22 bis)

30 Mars 2009, 10:11am

Publié par Véronique (Lala)

Vois ce qu'Il a fait pour toi, pour moi, pour nous tous.


Du Cénacle à Gethsémani  ( 1 bis )


Marc 14, 1-31

 

Le complot contre Jésus

Encore deux jours, et c’était la Pâque et la fête des Pains sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la Loi cherchaient la manière de s’emparer de Jésus dans un coup monté et de le mettre à mort. Mais ils se disaient : « Pas durant la fête, car le peuple pourrait s’agiter. »

 

Une femme verse du parfum sur Jésus

Jésus se trouvait à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu’il était à table, une femme s’approcha de lui, portant un vase d’albâtre avec une essence de myrrhe d’un très grand prix. Elle brisa le col du vase et versa le parfum sur la tête de Jésus.

Plusieurs d’entre eux en furent indignés ; ils se disaient : « Pourquoi avoir gâché ce parfum ? On aurait pu vendre cette myrrhe plus de 300 deniers et les donner aux pauvres. » Et ils lui en faisaient le reproche.

Mais Jésus leur dit : « Laissez-la tranquille, pourquoi lui cherchez-vous des ennuis ? Ce qu’elle vient de faire pour moi est une bonne œuvre. Les pauvres, vous en aurez toujours avec vous et vous pourrez leur faire du bien chaque fois que vous le voudrez, mais moi vous ne m’aurez pas toujours. Elle a fait ce qui lui correspondait : elle a embaumé par avance mon corps pour la sépulture.

En vérité, je vous le dis, partout où cet Évangile sera proclamé, jusqu’au bout du monde, on dira aussi ce qu’elle a fait et on gardera sa mémoire. »

Alors Judas Iscariote, qui était l’un des Douze, s’en alla trouver les chefs des prêtres pour leur livrer Jésus. Ils en furent très heureux et promirent de lui donner de l’argent. Dès lors il chercha le moment favorable pour le livrer.

 

Le dernier repas de Jésus

Le premier jour des Pains sans Levain, où l’on devait immoler l’agneau de la Pâque, les disciples dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour manger la Pâque ? »

Alors il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau vous rejoindra : suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire : Le Maître te fait dire : Où est ma salle où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? Il vous montrera à l’étage une grande pièce garnie de coussins, bien aménagée ; vous y préparerez tout ce qu’il nous faut. »

Les disciples partirent, arrivèrent à la ville et trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit ; ils firent les préparatifs de la Pâque.

Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu’ils sont à table et mangent, Jésus leur dit : « En vérité je vous le dis, l’un de vous va me livrer, un de ceux qui mangent avec moi. »

Profondément peinés, ils se mettent à lui dire l’un après l’autre : « Serait-ce moi ? » Mais il leur dit : « C’est l’un des Douze, celui qui plonge avec moi la main dans le plat.  Le Fils de l’Homme s’en va comme l’Écriture le dit de lui, mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’Homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né. »

Pendant qu’ils mangent, Jésus prend du pain, prononce une bénédiction et le rompt. Puis il le leur donne en disant : « Prenez, ceci est mon corps. » Il prend ensuite la coupe, il rend grâces, il la leur donne et ils en boivent tous. Puis il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est versé pour une multitude.

En vérité je vous le dis : Je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai nouveau dans le Royaume de Dieu. »

 Jésus annonce le reniement de Pierre

Après cela ils chantèrent les hymnes et partirent vers le Mont des Oliviers. Alors Jésus leur dit : « Vous allez tous chuter, car il est écrit : Je frapperai le pasteur et les brebis seront dispersées. Mais quand je me relèverai, j’irai vous attendre en Galilée. »

Pierre alors déclare : « Même si tous doutent de toi et chutent, moi non ! » Jésus lui répond : « En vérité, je te le dis, cette nuit même, avant que le coq ne chante pour la seconde fois, toi, tu m’auras renié trois fois. » Mais lui insistait encore : « Même si je devais mourir avec toi, je ne te renierais pas. » Et tous disaient la même chose.






Luc 22, 1-38

 

La fête des Pains sans Levain, qu’on appelle la Pâque, était proche ; aussi les grands prêtres se demandaient-ils avec les maîtres de la Loi, comment faire pour le supprimer, car ils avaient peur du peuple. C’est alors que Satan entra en Judas, surnommé Iscariote, qui était du groupe des Douze : il alla s’entretenir avec les grands prêtres et la police du Temple sur les moyens de le leur livrer.

Ils en furent tout heureux et lui offrirent une somme d’argent. Judas accepta, et dès lors il chercha une occasion de le livrer en l’absence de la foule.

Le repas du Seigneur

Arriva le jour des Pains sans Levain où l’on doit sacrifier la Pâque. Jésus envoya Pierre et Jean et leur dit : « Allez nous faire les préparatifs pour que nous mangions la Pâque. » Ils lui demandèrent : « Où veux-tu que nous la préparions ? »

Jésus alors leur dit : « Lorsque vous entrerez en ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le jusqu’à la maison où il entrera. Vous direz au propriétaire de cette maison : Le Maître te fait dire : ‘Où est la salle où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?’  Il vous montrera à l’étage une grande pièce aménagée et vous y ferez les préparatifs. »

Ils partirent donc et trouvèrent comme Jésus leur avait dit ; ils firent là les préparatifs de la Pâque.

 

Institution de l’Eucharistie

L’heure venue, Jésus s’installe pour le repas ainsi que les apôtres. Il leur dit : « Je désirais beaucoup manger cette Pâque avec vous avant de souffrir. Car, je vous le dis, je ne la mangerai plus avant qu’elle ne soit accomplie dans le Royaume de Dieu. »

On lui passe une coupe ; il rend grâces et dit : « Prenez-la et faites-la passer entre vous. Je vous le dis : je ne boirai plus désormais du produit de la vigne jusqu’à la venue du Royaume de Dieu. »

Il prend un pain, il rend grâces, le partage et le leur donne en disant : « Ceci est mon corps, livré pour vous : faites cela en mémoire de moi. » Il fait de même pour la coupe après le dîner ; il dit : « Cette coupe, c’est la nouvelle alliance grâce à mon sang répandu pour vous.

Sachez-le, celui qui va me livrer est à cette table avec moi. Pour le Fils de l’Homme, c’est le chemin qui déjà lui était assigné ; mais quel malheur pour cet homme par qui il est livré ! » Alors ils commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d’entre eux pourrait faire une telle chose.

Une discussion surgit entre eux : lequel d’entre eux était le premier ? Jésus leur dit : « Les rois des nations païennes se comportent avec elles en maîtres, et quand ils les écrasent, ils se font appeler bienfaiteurs. Ce ne sera pas pareil chez vous : le plus grand sera comme le dernier arrivé, et celui qui est à la tête, comme celui qui sert.

Qui donc est le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? Celui qui est à table, bien sûr ; pourtant je suis au milieu de vous comme celui qui sert.

Vous êtes ceux qui ne m’ont pas abandonné dans mes épreuves. Aussi je fais pour vous comme mon Père a fait pour moi en me donnant la royauté : vous mangerez et vous boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour gouverner les douze tribus d’Israël.

Simon, Simon ! Satan vous a réclamés pour vous secouer comme on fait pour le blé au tamis, mais j’ai prié pour toi, pour que tu ne perdes pas la foi ; et toi, lorsque tu seras revenu, affermis tes frères. » Pierre lui dit : « Seigneur, je suis prêt à te suivre en prison et jusqu’à la mort. »  Jésus lui répond : « Je te le dis, Pierre : le coq ne chantera pas cette nuit avant que tu n’aies affirmé par trois fois que tu ne me connais pas. »

Jésus leur dit : « Lorsque je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni chaussures, quelque chose vous a-t-il manqué ? » Ils répondent : « Non. » Alors il reprend : « Mais maintenant, si quelqu’un a une bourse, qu’il la prenne, et de même celui qui a un sac, et que celui qui n’a pas d’épée vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le dis, il faut que s’accomplisse en ma personne cette Écriture : on l’a mis au rang des malfaiteurs. De fait, ce qui me concerne touche à sa fin. »

Ils lui disent : « Seigneur, il y a ici deux épées. » Et lui répond : « C’est assez ! »

 

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La Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ - à lire, à méditer - 1/22

30 Mars 2009, 10:08am

Publié par Véronique (Lala)

Vois ce qu'Il a fait pour toi, pour moi, pour nous tous.


Du Cénacle à Gethsémani  ( 1 )

 

   

Matthieu 26, 1-35

Le complot contre Jésus

Après avoir terminé tous ces discours, Jésus dit à ses disciples : « Vous savez que dans deux jours c’est la Pâque ; le Fils de l’Homme sera livré pour être mis en croix. »  Au même moment les chefs des prêtres et les Anciens du peuple se réunissaient à la résidence du Grand Prêtre, qui s’appelait Caïphe. Là ils se mirent d’accord pour s’emparer de Jésus dans un coup monté et pour le mettre à mort.  Mais ils disaient : « Pas durant la fête, car le peuple pourrait s’agiter. »

      

Le repas de Béthanie

Tandis que Jésus était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui. Elle apportait un vase d’albâtre avec du parfum de myrrhe de grande valeur, et elle répandit le parfum sur sa tête pendant qu’il était allongé avec les invités.  En voyant cela les disciples s’indignèrent : « Pourquoi ce gâchis ? On aurait pu vendre ce parfum très cher et donner l’argent aux pauvres. »

Mais Jésus s’en aperçoit et il leur dit : « Pourquoi cherchez-vous des ennuis à cette femme ? Ce qu’elle vient de faire pour moi est une bonne œuvre. Des pauvres, vous en avez toujours avec vous, mais moi vous ne m’aurez pas toujours. Elle préparait déjà ma sépulture quand elle a versé sur mon corps ce parfum de myrrhe.

En vérité je vous le dis, partout où cet Évangile sera proclamé, dans le monde entier, on dira aussi ce qu’elle a fait et on se souviendra d’elle. »

À ce moment l’un des Douze, qui s’appelait Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Combien me donnerez-vous pour que je vous le livre ? » Ils lui donnèrent trente pièces d’argent,  et dès lors il chercha l’occasion de le livrer.

 

 

La dernière Cène

Le premier jour des Pains sans Levain, les disciples vinrent demander à Jésus : « Où mangeras-tu la Pâque ? Où veux-tu que nous la préparions ? »  Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : Le Maître te fait dire : Mon heure est proche, je veux faire la Pâque chez toi avec mes disciples. »

Les disciples firent comme Jésus l’avait ordonné et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se mit à table avec les Douze et,  pendant qu’ils mangeaient, il leur dit : « En vérité je vous le dis, l’un de vous va me livrer. »

Ils en étaient profondément peinés et chacun se mit à lui demander : « Ce serait moi, Seigneur ? » Et lui leur dit : « La main du traître était avec la mienne, prenant du même plat !  Le Fils de l’Homme s’en va comme l’Écriture le dit de lui, mais malheur à cet homme par qui le Fils de l’Homme est livré. Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né. »

Judas prit également la parole : « Ce serait moi, Seigneur ? » Et Jésus répondit : « Tu l’as dit. »

Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, prononça une bénédiction et le rompit. Puis il le donna aux disciples en disant : « Prenez et mangez, ceci est mon corps. »

Ensuite il prit la coupe, il rendit grâce et la leur donna en disant : « Buvez-en tous ; ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est versé pour une multitude, pour le pardon des péchés.

Maintenant je vous le dis : je ne boirai plus de ce produit de la vigne jusqu’au jour où, avec vous, je boirai le vin nouveau dans le Royaume de mon Père. »

Après cela ils chantèrent les hymnes et partirent vers le mont des Oliviers.

Alors Jésus leur dit : « Cette nuit vous allez tous chuter à cause de moi. Car il est écrit : Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais quand je me relèverai, j’irai vous attendre en Galilée. »

Pierre lui dit : « Même si tous tombent et abandonnent, moi jamais ! » Jésus répond : « En vérité je te le dis, cette nuit même, avant que le coq ne chante, tu m’auras renié trois fois. »  Mais Pierre continue : « Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierais pas. » Et tous les disciples disent la même chose.



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Apparition du Christ.

29 Mars 2009, 16:34pm

Publié par Véronique (Lala)

Ô Seigneur, les âmes aimeraient bien Vous voir, de leurs yeux.
Ils voudraient Vous contempler. Vous voir devant eux.
Mais n'y ont-ils pas déjà pensé ?
Ils Vous voient, car la sainte Hostie c'est Vous.
Aller Vous voir chaque jours cela est possible,
assistant à la sainte Messe où Vous êtes présent,
car Vous nous avez dit
que Vous serez toujours auprès de nous tous les jours (Matthieu 28, 20).
Alors pourquoi ne vont-ils pas Vous voir, là, de leurs yeux,
mais le plus beau c'est lorsque Vous êtes en eux,
pour cela Vous leur avez offert l'Eucharistie.
Que ne ferions-nous pas pour Vous voir
et Vous recevoir Seigneur.
Moi, je ne peux résister à tant d'amour,
je Vous veux en moi pour toujours.

Véronique
(Lala)



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Vos messages

29 Mars 2009, 16:29pm

Publié par Véronique (Lala)

Magnifique Blog!!

Votre Blog est splendide. Quel travail fait avec autant d'amour pour Jésus et Marie. Je vous admire. Je vous souhaite une bonne continuation dans la paix et la joie du Christ ressucité! Bonnes fêtes de Carême et de Pâques. ELIANE;





Bonnes fêtes de Carême et de Pâques à vous également.
En union de prière
Véronique J.

priez pour moi, merci.

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Vois ce qu'Il a souffert pour toi, pour moi, pour nous... par amour pour notre vie éternelle.

29 Mars 2009, 15:45pm

Publié par Véronique (Lala)

C'est pour nos fautes qu'il état transpercé,
C'est à cause de nos péchés qu'il était écrasé
(Isaïe 53, 5)

On le maltraitait, mais il s'humiliait,
Il n'ouvrait pas la bouche
(Isaïe 53, 7)




Parce qu'il s'est dépouillé jusqu'à la mort
et qu'il a été mis au rang des criminels.
Or, il portait sur lui le péché de la multitude
et il intercédait pour les pécheurs.
(Isaïe 53, 12)



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"Pourquoi a-t-on supprimé, chez nous, la dévotion à Marie, Mère de Jésus ?" (un protestant)

29 Mars 2009, 13:56pm

Publié par Véronique (Lala)

Le soldat protestant et l'Icône de Marie

Saarbrucken, le 22. 11. 1948 (d'après A. Dewald). - Rapporté et traduit par le Frère Albert Plfeger, mariste dans son Recueil marial 1980

"1939". Nos troupes (allemandes) occupent une petite ville non loin de Varsovie. Exténués après une marche forcée, nous nous installons dans une maison bourgeoise. Nous ne demandons qu'à dormir malgré sifflements de balles et explosions de bombes. Cependant celles-ci deviennent de plus en plus fréquentes et violentes...

Tout à coup, un craquement épouvantable, le plafond s'effondre, ... une explosion... des éclats d'obus... un nuage de poussière... Coincé entre une poutre et des chaises cassées, à côté de camarades tués, je réussis à me dégager et à reprendre souffle...

Toute la maison n'est plus que décombres. Seul, un pan de mur est resté debout auquel est fixée, intacte, une icône, l'image de la Mère de Dieu si vénérée par les catholiques. Elle tient un rosaire dans la main et me regarde avec tendresse...

Moi-même, je suis protestant, élevé sans beaucoup de religion... Durant la campagne, j'ai remarqué que la plupart de mes camarades catholiques possédaient une image de la Vierge Marie ou un chapelet qu'ils égrenaient avec confiance aux moments difficiles. J'étais en train de considérer l'image lorsqu'une seconde bombe s'annonçait.


Instinctivement je me précipite vers le coin du pan de mur, je décroche l'icône et la presse sur mon cœur. La bombe explose avec fracas et ses éclats tuent trois de mes camarades.

Lorsque je reprends mes esprits, je tiens toujours l'image dans les mains. Je ne pourrai plus m'en défaire, je l'emporterai à la maison en souvenir de la merveilleuse protection dont j'ai été l'objet. Avec amour, je place donc mon trésor dans la poche intérieure de ma vareuse.

Cette même nuit, nous reprenons l'attaque. Mitrailleuses et mitraillettes sèment la mort dans nos rangs. Durant une accalmie, je tâte, sur ma poitrine, mon icône dont le dos est recouvert d'une assez épaisse couche de cuivre. A mon grand étonnement j'y découvre incrustée une balle qui aurait dû me percer le cœur. Emu jusqu'aux larmes et plein de reconnaissance, je remets ma chère Madone sur mon cœur.

Il y a de cela bien des années. Mais jamais je n'oublierai comment l'icône de la Mère de Dieu m'a sauvé la vie. J'ai raconté cette histoire à ma femme et à mes enfants. Tous vénèrent avec amour celle qui a ramené sain et sauf un père à ses enfants, un mari à son épouse.


Aujourd'hui, l'image est placée dans une niche à la place d'honneur et, chaque jour, ma famille se réunit autour d'elle, ornée de fleurs et de cierges allumés pour y faire nos dévotions. "Pourquoi a-t-on
supprimé, chez nous, la dévotion à Marie, Mère de Jésus ?"


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