Ce miracle a eu lieu au début du 7è siècle.
Un moine de Lanciano était fortement tenté contre la foi en la Présence Réelle. Il ne cessait de prier pour être délivré de ces tentations qui le torturaient. Un jour qu'il célébrait la Sainte messe dans l'église de Lanciano, alors qu'il venait de terminer les deux consécrations, l'hostie fut soudain, et devant tous les fidèles, changée en morceau de chair vivant, et dans le calice, le Précieux Sang devint du sang "réel" qui se coagula en cinq caillots de taille inégale.
Les Saintes Espèces gardèrent cette apparence au fil des siècles jusqu'à ce qu'une observation en soit faite par l'archevêque Rodriguez en 1574. En pesant chacun des caillots de Sang coagulés, qui donc sont de grosseurs différentes, on remarqua que chacun d'eux avaient exactement la même masse que les cinq caillots ensemble. Les théologiens émirent l’hypothèse suivante : par ce miracle dans le miracle, Notre Seigneur voudra t-il réaffirmer que le Christ est totalement présent dans la plus petite partie de l'hostie et du vin consacré ?
Dans la suite des siècles, on procèdera à plusieurs reprises à des analyses complètes des Saintes Espèces miraculeuses.
On peut encore les vénérer dans l'église Saint François à Lanciano.
Romme missionna en 1970 un groupe d'experts scientifiques pour examiner à nouveau les Saintes Espèces. Entre le 8 novembre 1970 et le 4 mars 1971, avec une stricte rigueur, des recherches en laboratoires furent faites par les professeurs Lionoli et Bertelli.
Les conclusions scientifiques:
Voici les conclusions de cette étude :
1. Les matières en question sont véritablement de la chair et du sang.
2. Cette Chair et ce Sang sont humains.
3. La Chair est consituée de tissu musculaire du coeur (Myocarde)
4. La chair et le Sang sont du même groupe sanguin AB, le même groupe que celui du Saint Suaire
5. Ce Sang représente la composition protidique d'un sang qui aurait été prélevé le jour même.
6. La manière dont cette tranche de chair a été obtenur par dissection dans le myocarde suppose une habileté exceptionnelle de la part du "Praticien".
7. Aucune trace, fut-ce qu'un début de corruption, n'a été observée, alors que ces reliques sont exposées depuis treize siècles à l'action d'agents physiques, atmosphériques et biologiques.