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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

actualite de l'eglise

13 mai 1917 - 1er jour des apparitions de la Vierge Marie à Fatima (Portugal)

13 Mai 2021, 16:32pm

Publié par Véronique

Le récit des apparitions de Fatima

Les manifestations de 1915

En 1915, au sommet du Monte du Cabeço, Lucie et trois de ses compagnes – Thérèse Matias, sa Sœur Marie Rose et Marie Justino – ont assisté à des manifestations décrites comme suit dans les Mémoires de la voyante:

«Nous avions à peine commencé [à prier le rosaire] que, devant nos yeux, nous vîmes, comme suspendue dans l’air au-dessus des arbres, une figure semblable à une statue de neige que les rayons du soleil rendaient un peu transparente.
– Qu’est-ce que c’est ? – demandèrent mes compagnes un peu effrayées.
– Je ne sais pas!
Nous continuâmes notre prière, gardant les yeux fixés sur cette figure, qui disparut dès que nous eûmes terminé».

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010, p. 78.

Cycle Angélique: les apparitions de l'Ange en 1916
Première apparition de l’Ange

Lieu: Loca do Cabeço, Pregueira à Valinhos

Date: au printemps 1916

«– N’ayez pas peur. Je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi.
Et s’agenouillant à terre, il baissa le front jusqu’au sol. Poussés par un mouvement surnaturel, nous l’imitâmes et nous répétâmes les paroles que nous lui entendions prononcer:
– Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas.
Après avoir répété cette prière trois fois, il se releva et nous dit:
– Priez ainsi. Les cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs aux voix de vos supplications.»

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010, p. 175 (IV Mémoire). Cf. également Mémoires de Sœur Lucie I, p. 80 (II Mémoire).

Deuxième apparition de l’Ange

Lieu: Jardin de la maison de Lucie, près du puits de l’Arneiro

Date: au printemps 1916

«– Que faites-vous? Priez! Priez beaucoup! Les cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices.
– Comment devons-nous nous sacrifier ? – demandai-je.
– De tout ce que vous pourrez, offrez un sacrifice en acte de réparation, pour les péchés dont Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre Patrie. Je suis son Ange Gardien, l’Ange du Portugal. Surtout acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra.»

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010 p. 176 (IV Mémoire).

Troisième apparition de l’Ange

Lieu: Loca do Cabeço

Date: en automne 1916

«[...] tenant dans ses mains un calice et, au-dessus de lui, une Hostie d’où tombait dans le calice quelques gouttes de sang. Laissant le calice et l’Hostie suspendus dans l’air, il se prosterna jusqu’à terre et répéta trois fois cette prière:
– Très Sainte Trinité, Père, Fils, Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont il est Lui-même offensé et, par les mérites infinis de son très Saint Cœur, et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Puis, se relevant, il prit de nouveau dans ses mains le calice et l’Hostie, me donna l’Hostie, et donna le contenu du calice à Jacinthe et à François, en disant en même temps:
– Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.
Il se prosterna de nouveau jusqu’à terre et répéta avec nous encore trois fois la même prière:
– Très Sainte Trinité, … etc.»

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010, p. 176-177 (IV Mémoire).

Cycle Marial: apparitions de Notre Dame en 1917
Première apparition de Notre Dame

Lieu: Cova da Iria

Date: le 13 mai 1917

«– N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
– D’où venez-vous, Madame? – lui demandai-je.
– Je suis du Ciel.
– Et que voulez-vous de moi?
– Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois consécutifs, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
[– Savez-vous me dire si la guerre dure encore longtemps ou va bientôt finir?
– Je ne peux pas te dire encore jusqu'à ce que je te dise aussi ce que je veux.]
– Et moi aussi j’irai au Ciel?
– Oui, tu iras.
– Et Jacinthe?
– Aussi.
– Et François?
– Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
[...]
– Est-ce que Maria das Neves est déjà au Ciel?
– Oui, elle y est.
– Et Amélia?
– Elle sera au purgatoire jusqu’à la fin du monde.
[...]
– Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs?
– Oui, nous le voulons.
– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
C’est en prononçant ces dernières paroles (la grâce de Dieu, etc.) qu’elle ouvrit pour la première fois les mains, et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d’elles, une lumière si intense que, pénétrant notre cœur et jusqu’au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs. Alors, par une impulsion intérieure qui nous était communiquée, nous tombâmes à genoux et nous répétions intérieurement:
– Ô, Très Sainte Trinité, je vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je vous aime dans le très Saint Sacrement.
Les premiers moments passés, Notre Dame ajouta:
– Récitez le chapelet tous les jours, afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.»

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010, p. 179-180 (IV Mémoire); La section entre crochets appartient à l’interrogatoire du curé aux voyants, le 27 mai 1917, dans Documentação Crítica de Fátima, vol. I. Fátima: Santuário de Fátima, 1992, p. 9.

Deuxième apparition de Notre Dame

Lieu: Cova da Iria

Date: le 13 juin 1917

Personnes présentes: 50 à 60 personnes

– Que voulez-vous de moi ? – demandai-je.
– Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux.
Je demandai la guérison d’un malade.
– S’il se convertit, il sera guéri durant l’année.
– Je voudrais vous demander de nous emmener au ciel.
– Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et de me faire aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. [À qui adoptera cette dévotion, je promets le salut, et ces âmes seront aimées de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône].
– Je vais rester ici toute seule ? Demandai-je avec peine.
– Non, ma fille. Tu souffres beaucoup? Ne te décourage pas, je ne t’abandonnerai jamais! Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu.
Ce fut au moment où elle prononça ces dernières paroles qu’elle ouvrit les mains et nous communiqua, pour la seconde fois, le reflet de cette lumière immense. En elle, nous nous vîmes comme submergés en Dieu. Jacinthe et François paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s’élevait vers le Ciel, et moi dans celle qui se répandait sur la terre. Devant la paume de la main droite de Notre Dame se trouvait un cœur, entouré d’épines qui semblaient s’y enfoncer. Nous avons compris que c’était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l’humanité, qui demandait réparation.»

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010, p. 181-182 (IV Mémoire); la section entre crochets comprend l'ajout indiqué par Sœur Lucie dans la lettre de Tuy en décembre 1927: cf. Mémoires de Sœur Lucie I, p. 181, note 13.

Troisième apparition de Notre Dame

Lieu: Cova da Iria

Date: le 13 juillet 1917

Personnes présentes: entre 4.000-5.000 ou 2.000-3.000

– Que me voulez-vous? Demandai-je.
– Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule pourra vous secourir.
– Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Vous nous apparaissez.
– Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous verront pour croire.
[– J’ai une demande à vous faire : de convertir une femme  de Pedrógão et une autre de Fatima et de guérir un enfant de Moita.
Elle a dit qu’elle les convertirait et guérirait dans l’année.]
– Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice: «O Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Coeur Immaculé de Marie».
En disant ces dernières paroles, Elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu, et plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises, transparentes et noires, ou bronzées, ayant des formes humaines. Elles flottaient dans l’incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d’elles-mêmes avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés, semblables à la retombée des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de peur. (Ce fut sans doute à cette vue que j’ai dû pousser ce cri Aie... que l’on dit avoir entendu). Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des charbons noirs embrasés. Effrayés, comme pour demander secours, nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse:
– Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Afin de les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si vous faites ce que je vous dis, beaucoup d’âmes seront sauvées et vous aurez la paix. La guerre va se terminer. Mais, si on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, il en commencera une autre, pire encore. Lorsque vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et de persécutions contre l’Église et le Saint-Père.
Afin de l’empêcher, Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et un certain temps de paix sera accordé au monde. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi.
{Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre Dame en direction de lui ; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte : « Pénitence ! Pénitence! Pénitence ! » Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu : « quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant » un Évêque vêtu de Blanc, « nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père ”. Divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches ; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu.}
Ceci, ne le dites à personne. À François, vous pouvez le dire.
Lorsque vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère: «O mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer ; emmenez au Paradis toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin».
Il y eut un instant de silence et je demandai:
– Vous ne me voulez rien de plus?
– Non. Aujourd’hui je ne te demande rien de plus.»

Mémoires de Sœur Lucie I. 14e édition. Fátima: Secretariado dos Pastorinhos, 2010, p. 182-184 (IV Mémoire); la section entre crochets figure dans l’interrogatoire du curé, du 14 juillet 1917, dans Documentação Crítica de Fátima, vol. I. Fátima: Santuário de Fátima, 1992, p 13-15; la section entre clavettes est la fameuse troisième partie du secret de Fatima (Mémoires de Sœur Lucie I, p. 221).

Quatrième apparition de Notre Dame

Lieu: Valinhos

Date: 1le 19 août 1917

Personnes présentes : (le 13) : entre 15.000-18.000, bien que certains écrits ne parlent que de 5.000

«– Que voulez-vous de moi ?
– Je veux que vous continuiez d’aller à la Cova da lria le 13, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle afin que tous croient. [Si l’on ne t’avait pas pris au Village le Miracle serait plus connu ; Saint Joseph viendrait avec l’Enfant Jésus pour donner la paix au monde et Notre Seigneur viendrait bénir le peuple, Notre-Dame du Rosaire viendrait avec un Ange de chaque côté et Notre-Dame entourée d’un arc de fleurs.]
– Que voulez-vous que l’on fasse de l’argent que les gens laissent à la Cova da Iria ?
– Faites deux brancards. Tu porteras l’un avec Jacinthe et deux autres petites filles habillées de blanc ; l’autre, que François le porte avec trois autres petits garçons. L’argent des brancards est pour la fête de Notre Dame du Rosaire, et ce qui restera sera pour aider à construire une chapelle que l’on fera faire.
– Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades.
– Oui, j’en guérirai certains dans l’année.
Et, prenant un air plus triste :
– Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie et prie pour elles.»

Mémoires de Sœur Lucie I, p. 184-185 (IV Mémoire) ; la section entre crochets figure dans l’interrogatoire du curé, du 27 août 1917, dans Documentação Crítica de Fátima. I, p. 17.

Cinquième apparition de Notre Dame

Lieu: Cova da Iria

Date : le 13 septembre 1917

Personnes présentes : entre 20.000-30.000 

«– Continuez à dire le chapelet à Notre Dame du Rosaire, tous les jours, [afin qu’elle calme la guerre] afin d’obtenir la fin de la guerre, [car la guerre est sur le point de finir].
En octobre, Notre Seigneur viendra ainsi que Notre Dame des Douleurs et du Carmel, Saint Joseph avec l’Enfant Jésus afin de bénir le monde. Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais Il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour.
– On m’a priée de vous demander beaucoup de choses : la guérison de quelques malades, d’un sourd-muet.
– Oui, j’en guérirai certains. Les autres, non. [Car Notre Seigneur ne croit pas en eux]. En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient.
[Les gens aimeraient bien avoir ici une petite chapelle.
[D’une] moitié de l’argent qu’on a amassé jusqu’aujourd’hui faites deux brancards et offrez-les à Notre Dame du Rosaire ; l’autre moitié est à l’aide de la petite chapelle.
Je lui ai offert deux lettres et une bouteille d’eau parfumée.
On m’a donné cela, donc si vous les voulez.
Cela ne convient pas pour le Ciel.]»

Mémoires de Sœur Lucie I, p. 186 (IV Mémoire) ; les sections entre crochets figurent dans l’interrogatoire du curé, du 15 de septembre 1917, dans Documentação Crítica de Fátima. I, p. 21-22.

Sixième apparition de Notre Dame

Lieu: Cova da Iria

Date : le 13 octobre 1917

Personnes présentes : entre 50.000-70.000 

«– Que voulez-vous de moi ?
– Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va se terminer et les militaires retourneront bientôt chez eux.
– J’avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir des pécheurs, etc.
– Quelques-uns, oui, d’autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon pour leurs péchés.
Et prenant un air plus triste :
– Qu’ils n’offensent plus Dieu, Notre Seigneur, qui est déjà trop offensé ! {Si les gens se corrigent, la guerre se terminera et s’ils ne se corrigent pas, le monde va finir.}
Est-ce que vous avez encore quelque chose à me dire ?
Je ne veux plus rien d’autre.]
Ouvrant alors les mains, elle les fit se réfléchir sur le soleil et, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à se projeter sur le soleil.
[…]
Notre Dame ayant disparu dans l’immensité du firmament, nous avons vu, à côté du soleil, Saint Joseph avec l’Enfant-Jésus et Notre Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu’ils faisaient de la main, en forme de croix. Peu après, cette Apparition s’étant évanouie, j’ai vu Notre Seigneur, et Notre Dame qui me donnait l’impression d’être
Notre Dame des Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde de la même  manière que Saint Joseph. Cette Apparition disparut et il me sembla voir encore Notre Dame sous l’aspect de Notre Dame du Carmel.»

Mémoires de Sœur Lucie I, p. 187-188 (IV Mémoire). La section entre crochets figure dans l’interrogatoire du curé, du 16 octobre 1917, dans Documentação Crítica de Fátima. I, p. 24 et la section entre clavettes de l’interrogatoire du Père Formigão, dans Documentação Crítica de Fatima, I, p. 142.

Septième apparition de Notre Dame

Lieu: Cova da Iria

Date : le 15 juin 1921

Contexte : À la veille du départ de Lucie au Collège de Vilar

Mgr Joseph a rencontré Lucie pour la première fois vers 1920-1921 et l’a interrogée sur les événements. Il lui a proposé de quitter Fatima pour aller à porto, parce qu’elle n’y était pas encore connue. Du journal de Sœur Lucie :

«De nouveau à Fátima, j’ai gardé mon secret inviolable. Mais la joie que j’ai ressentie en disant au revoir à Monsieur l’Évêque, n’a pas duré longtemps. Je me rappelais ma famille, la maison paternelle, Cova da Iria, Cabeço, Valinhos, le puits… et maintenant tout laisser, ainsi, une fois pour toutes ? Pour aller à je ne sais pas où… ? J’ai dit oui à monsieur l’Évêque, mais maintenant je vais lui dire que j’ai regretté et je ne veux plus y aller. »

Elle était dans cette lutte, quand elle est allée à Cova da Iria :

«Ainsi pleine de sollicitude, tu es de nouveau descendue à terre, et c’est alors que j’ai senti ta main amicale et maternelle touchant mon épaule ; j’ai levé les yeux et je t’ai vu, c’était toi, la Mère bénie me tendant la main et m’indiquant le chemin ; tes lèvres se sont entrouvertes et le timbre doux de ta voix a restitué la lumière et la paix à mon âme : « Je suis ici pour la septième fois, va, suis le chemin par où Monsieur l’Évêque veut te conduire, telle est la volonté de Dieu ."
Alors j’ai répété mon « oui », maintenant beaucoup plus conscient que celui du 13 mai 1917 et, pendant qu’à nouveau tu te levais vers le Ciel, dans un coup d’œil, m’a passé par l’esprit toute la série de merveilles que là, au lieu même, où il n’y avait que quatre ans, m’avait été donné de contempler.»

Bulletin Bienheureux François et Jacinthe, Postulation de François et Jacinthe Marto, Fatima, janvier-mars 2006.

Cycle Cordimarial, de 1925 à 1929
Apparition de Notre Dame

Lieu : dans sa chambre, à Pontevedra

Date : le 10 décembre 1925

« La Très Sainte Vierge lui apparut, et à son côté un Enfant porté sur un nuage lumineux. La Très Sainte Vierge, lui posant la main sur l’épaule, lui montra en même temps, un cœur entouré d’épines, qu’elle tenait dans l’autre main. Au même moment, l’Enfant lui dit :
– Prends pitié du cœur de ta Très Sainte Mère, entouré des épines que les hommes ingrats y enfoncent à tout moment, sans qu’aucun acte de réparation ne soit fait pour les en retirer.
Ensuite la Très Sainte Vierge dit:
– Vois, ma fille, mon cœur entouré d’épines que les hommes ingrats y enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, au moins, tâche de me consoler et dis qu’à tous ceux qui pendant cinq mois, le premier samedi se confesseront, recevront la Sainte Communion, réciteront un chapelet, et passeront quinze minutes avec moi en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leurs âmes.»

Lettre de Soeur Lucie, datée du 17 décembre 1927, à partir de Tuy, dans Mémoires de Sœur Lucie I, p. 200.

Apparition de l’Enfant Jésus

Lieu : dans le jardin, à Pontevedra

Date : le 15 février 1926

«Le 15-2-1926, en revenant là [pour vider une poubelle en dehors du jardin], comme d’habitude, j’y trouvai un enfant qui me parut être le même [que j’avais déjà rencontré une fois auparavant] et je lui demandai alors :
– As-tu demandé l’Enfant Jésus à la Mère du Ciel ?
L’enfant se tourna vers moi et me dit :
– Et toi, as-tu révélé au monde ce que la Mère du Ciel t’a demandé ?
Et, ayant dit cela, il se transforma en un Enfant resplendissant. Reconnaissant alors que c’était Jésus, je dis :
– Mon Jésus ! Vous savez bien ce que m’a dit mon confesseur dans la lettre que je Vous ai lue. Il disait qu’il fallait que se répète cette vision, qu’il y ait des faits pour permettre de croire, et que la Mère Supérieure ne pouvait pas, elle toute seule, répandre la dévotion dont il était question.
– C’est vrai que la Mère Supérieure, toute seule, ne peut pas, mais, avec Ma grâce, elle peut tout. Il suffit que ton confesseur te donne l’autorisation et que ta Supérieure le dise pour que l’on croie, sans même que l’on sache à qui cela a été révélé.
– Mais mon confesseur disait dans sa lettre que cette dévotion ne faisait pas défaut dans le monde, parce qu’il y avait déjà beaucoup d’âmes qui Vous recevaient chaque premier samedi, en l’honneur de Notre Dame et des 15 Mystères du Rosaire.
– C’est vrai, ma fille, que beaucoup d’âmes commencent, mais peu vont jusqu’au bout et celles qui persévèrent, le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les 5 premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel, me plaisent davantage que celles qui en font 15, tièdes et indifférents...
{-Mon Jésus ! Beaucoup d’âmes ont difficulté à se confesser le samedi. Permettez-vous que la confession dans les huit jours soit valable?
Oui, elle peut être faite même au-delà, pourvu que, en me recevant on soit en état de grâce et qu’on ait l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de Marie.
– Mon Jésus ! Et ceux qui oublieront de formuler cette intention ?
– Ils pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu’ils auront de se confesser.}»

Lettre de Sœur Lucie à Mgr Pereira Lopes, son confesseur, dans Mémoires de Sœur Lucie I, p. 200-202 ; version complète dans Antonio Maria Martins, Cartas da Irmã Lúcia, Librairie Apostolado da Imprensa, Porto, 1979, p. 86.

Apparition de la Très Sainte Trinité et de la Sainte Vierge

Lieu : dans la chapelle, à Tuy

Date : le 13 juin 1929

«La seule lumière était celle de la lampe. Soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang, qui perlaient sur les joues du crucifié et sortaient d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (« c’était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes ») avec son Cœur Immaculé dans la main… Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’Autel, formaient ces mots «Grâce et Miséricorde».
J’ai compris qu’il m’était montré le Mystère de la Très Sainte Trinité, et j’ai reçu des lumières sur ce Mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler. Ensuite Notre Dame me dit :
– Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Évêques du Monde, la Consécration de la Russie à Mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Les âmes que la Justice de Dieu condamne pour les péchés commis contre moi, sont si nombreuses, que je viens demander une réparation : sacrifie-toi à cette intention et prie.
J'ai rendu compte de cela à mon confesseur qui me demanda d'écrire ce que Notre Dame voulait que l'on fasse.
Plus tard, au moyen d'une communication intime, Notre Dame me dit en se plaignant :
– On n'a pas voulu écouter ma demande !... Comme le roi de France, on s'en repentira et on le fera, mais ce sera trop tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres, des persécutions contre l'Église : le Saint-Père aura beaucoup à souffrir.»

Description de Sœur Lucie au Père José Bernardo Gonçalves, son confesseur, dans Mémoires de Sœur Lucie I, p. 203-204 ; cf. A. M. Martins, Cartas da Irmã Lúcia, p. 77-78.

SOURCE

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Les sanctuaires du monde s'unissent dans le rosaire pour la fin de la pandémie

12 Mai 2021, 17:31pm

Publié par Véronique

Les sanctuaires du monde s'unissent dans le rosaire pour la fin de la pandémie

Vatican News retransmet en direct la prière du Rosaire depuis une trentaine de sanctuaires mariaux, mobilisés pour le marathon de prière à la Vierge Marie voulu par le Pape François.

« Guidés depuis les sanctuaires dispersés dans le monde, en ce mois de mai, récitons le rosaire pour invoquer la fin de la pandémie et la reprise des activités sociales et professionnelles » (Pape François, audience générale du 5 mai 2021).
Organisé par le Conseil pontifical pour la Nouvelle évangélisation, ce marathon de prière mariale unit des sanctuaires du monde entier pour que l’humanité soit libérée du drame de la pandémie.
Voici un rappel de la liste des sanctuaires impliqués, avec le lien YouTube pour suivre la prière en direct ou la revoir en replay :

 

Samedi 1er mai à 18h : Basilique Saint-Pierre (Madonna del Soccorso), Cité du Vatican, en présence du Pape François - Replay

Samedi 1er mai à 19h : Notre-Dame-de-Walsingham, Angleterre - Replay

Dimanche 2 mai à 18h : Jesus the Saviour and Mother Mary (Elele), Nigeria - Replay

Lundi 3 mai à 18h : Notre-Dame de Częstochowa, Pologne - Replay

Mardi 4 mai à 18h : Basilique de l’Annonciation (Nazareth), Israël - Replay

Mercredi 5 mai à 18h : Notre-Dame-du-Rosaire (Namyang), Corée du Sud - Replay

Jeudi 6 mai à 18h : Notre-Dame d’Aparecida (Brésil) - Replay

Vendredi 7 mai à 18h : Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage (Antipolo), Philippines – Replay

Samedi 8 mai à 18h : Notre-Dame-de-Lujan, Argentine – Replay

Dimanche 9 mai à 18h : Notre-Dame-de-Lorette, Italie – Replay

Lundi 10 mai à 18h : Notre-Dame-de-Knock, Irlande – Replay

Mardi 11 mai à 18h : Vierge des Pauvres (Banneux), Belgique – Replay

Mercredi 12 mai à 18h : Notre-Dame d’Afrique (Alger), Algérie – Voir en direct

Jeudi 13 mai à 18h : Bienheureuse Vierge du Rosaire (Fatima), Portugal – Voir en direct

Vendredi 14 mai à 18h : Notre-Dame de la Santé (Vailankanni), Inde – Voir en direct

Samedi 15 mai à 18h : Marie, Reine de la Paix (Medjugorje), Bosnie – Voir en direct

Dimanche 16 mai à 18h : Cathédrale Sainte-Marie (Sydney), Australie – Voir en direct

Lundi 17 mai à 18h : Immaculée Conception (Washington), États-Unis – Voir en direct

Mardi 18 mai à 18h : Notre-Dame-de-Lourdes, France – Voir en direct

Mercredi 19 mai à 18h : Meryem Ana (Éphèse), Turquie – Voir en direct

Jeudi 20 mai à 18h : Notre-Dame-de-la-Charité-du-Cuivre, Cuba – Voir en direct

Vendredi 21 mai à 18h : Notre-Dame de Nagasaki, Japon – Voir en direct

Samedi 22 mai à 18h : Notre-Dame-de-Montserrat, Espagne – Voir en direct

Dimanche 23 mai à 18h : Notre-Dame-du-Cap (Trois-Rivières), Canada – Voir en direct

Lundi 24 mai à 18h : Notre-Dame de Lourdes (Nyaunglebin),  Birmanie  – Voir en direct

Mardi 25 mai à 18h : Sanctuaire national de la Madone Ta’Pinu, Malte – Voir en direct

Mercredi 26 mai à 18h : Notre-Dame-de-Guadalupe, Mexique – Voir en direct

Jeudi 27 mai à 18h : Mère de Dieu (Zarvanytsia), Ukraine – Voir en direct

Vendredi 28 mai à 18h : Vierge Noire d’Altötting, Allemagne – Voir en direct

Samedi 29 mai à 18h : Notre-Dame-du-Liban (Harissa), Liban – Voir en direct

Dimanche 30 mai à 18h : Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, Italie – Voir en direct

Lundi 31 mai à 18h : Jardins du Vatican, en présence du Pape François – Voir en direct

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Il y a quarante ans, l’attentat contre saint Jean-Paul II

12 Mai 2021, 17:19pm

Publié par Véronique

Le 13 mai 1981, le Pape Jean-Paul II était victime d’un attentat Place Saint-Pierre. Un jour qui est entré dans la mémoire collective, où l'amour et la prière ont finalement vaincu la haine.
 
Le 13 mai 1981, le Pape Jean-Paul II s'effondre, Place Saint-Pierre, alors qu'il vient être visé par deux coups de feu tirés par Mehmet Ali Ağca.   (ANSA)

Le 13 mai 1981, le Pape Jean-Paul II s'effondre, Place Saint-Pierre, alors qu'il vient être visé par deux coups de feu tirés par Mehmet Ali Ağca. (ANSA)

Alessandro Gisotti

Il y a des dates, en raison de l'événement auquel elles sont liées, qui appartiennent non seulement aux livres d'histoire, mais qui sont aussi inscrites dans les pages de l'histoire de nos vies. L'empreinte laissée par ces événements est si forte que, même des années plus tard, nous nous souvenons parfaitement de l'endroit où nous étions et de ce que nous faisions lorsque la nouvelle nous est parvenue. Le 13 mai 1981 est sans doute l'une de ces dates.

La main secourable de la Vierge Marie

Ce jour-là, un événement considéré comme impossible, inimaginable, a fait irruption dans la réalité: un attentat contre le Pape, sur la place Saint-Pierre. Il est 17 h 19 lorsque Jean-Paul II, effectuant le tour habituel parmi les fidèles réunis pour l'audience générale du mercredi, prend une petite fille dans ses bras, puis la tend à ses parents. Quelques instants plus tard, le bruit sourd d'un coup de feu se fait entendre, puis un autre. Le Pape, touché à l'abdomen, s'effondre à bord la Jeep découverte dans laquelle il traversait la place. La foule semble abasourdie. Au départ elle ne comprend pas, elle ne peut pas croire que cela ait vraiment eu lieu.

De nombreux pèlerins éclatent en sanglots, beaucoup s’agenouillent, recueillis en prière avec en main les chapelets qu'ils avaient apportés avec eux pour que le Pape puisse les bénir. Il y a aussi ceux qui se souviennent qu’à la même date, le 13 mai, mais 64 ans plus tôt, la Vierge apparaissait aux enfants bergers de Fatima. Le Pape du «Totus tuus, Maria !» est ainsi confié à la Sainte Vierge par le peuple de Dieu. C'est à l'intervention de la Mère du Sauveur, confiera-t-il plus tard, que Wojtyla attribue sa survie. Si une main voulait le tuer, une autre main plus puissante a dévié la trajectoire de la balle, lui sauvant la vie.

La prière s’élève des quatre coins du monde

Bientôt, en cet après-midi du 13 mai, la prière se répand rapidement en cercles concentriques depuis le Vatican, jusqu'à embrasser le monde entier. La prière devient la réaction spontanée de millions de personnes, dès qu'elles apprennent que le Pape était en train de lutter entre la vie et la mort. Le père Jorge Mario Bergoglio, à l'époque recteur du Collège Massimo di San José, à San Miguel dans la province de Buenos Aires, prie également durant ces heures, bouleversé par ce qui s'était passé. Quarante ans plus tard, celui qui est devenu le Pape François partage avec nous un souvenir de ce 13 mai: il était alors à la nonciature apostolique en Argentine, avant le déjeuner, avec le nonce Mgr Ubaldo Calabresi et le père vénézuélien Ugalde. C'est le secrétaire de la nonciature de l'époque, Mgr Claudio Maria Celli, qui lui annonce la terrible nouvelle.

La prière des fidèles ne cesse pas tant que Jean-Paul II ne sera pas hors de danger. D'une certaine manière, on peut dire qu'elle l'accompagnera même jusqu'à la fin de sa vie terrestre, surtout dans les moments de souffrance, de maladie, qui ponctueront son existence jusqu’à ses derniers jours,  au printemps 2005.

Malgré l’émotion du moment, le journaliste de Radio Vatican, Benedetto Nardacci, commentant le rendez-vous traditionnel du mercredi et parvient à dire en direct, avec lucidité: «pour la première fois on parle de terrorisme aussi au Vatican. On parle de terrorisme dans une ville d'où sont toujours venus des messages d'amour, des messages de concorde, des messages de pacification».

Dans la fraternité, un pardon possible

En effet, le déchaînement de haine porté par cet acte criminel est impressionnant, apocalyptique à certains égards. Mais plus forte encore sera la force de l'amour, de la miséricorde, qui oriente de façon lumineuse, et en même temps «mystérieuse», tout le cours ultérieur de la vie terrestre et du pontificat de Jean-Paul II. On le saisit de manière surprenante quatre jours plus tard, lorsque, s'exprimant au Regina Caeli depuis la chambre de l'hôpital Gemelli où il a été hospitalisé, Karol Wojtyla assure son pardon à l'agresseur, «le frère qui m'a frappé». C'est ainsi qu'il l'appelle: frère. Et cette fraternité commune - indélébile malgré tout ce qui peut arriver sur la terre, parce qu'elle est inscrite au Ciel - sera également au cœur d'une autre date marquante: le 27 décembre 1983. Ce jour-là, Jean-Paul II rend visite à Ali Agca dans la prison de Rebibbia. Il le fait publiquement. Ainsi, observe quelqu'un, le Pape a voulu sauver la vie de celui qui voulait la lui ôter. «Nous nous sommes rencontrés en tant qu'hommes et en tant que frères, affirme-t-il après la rencontre, parce que nous sommes tous frères, et que tous les événements de notre vie doivent confirmer cette fraternité qui vient du fait que Dieu est notre Père». C’est cette même fraternité que le Pape François nous indique aujourd'hui comme la seule voie possible pour l'avenir de l'humanité.

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Le Pape institue le ministère de catéchiste

12 Mai 2021, 17:15pm

Publié par Véronique

Le Motu proprio du Pape François "Antiquum ministerium", avec lequel le Pape François établit le ministère laïc de catéchiste, a été publié ce mardi 11 mai 2021. Il présente ce ministère comme une urgence pour l’évangélisation du monde contemporain.

Isabella Piro – Cité du Vatican

«Fidélité au passé et responsabilité pour le présent» sont «les conditions indispensables pour que l’Église puisse accomplir sa mission dans le monde»: c'est ce qu'écrit le Pape François dans le Motu proprio Antiquum ministerium -signé hier, 10 mai, mémorial liturgique de saint Jean d'Avila, prêtre et docteur de l'Église- avec lequel il institue le ministère laïc de catéchiste. Face aux défis rencontrée par l’Église, son objectif est d'avoir une vision claire de l'avenir.

Dans le contexte de l'évangélisation du monde contemporain et face à «l'imposition d'une culture globalisée», en effet, «il est nécessaire de reconnaître la présence de laïcs, hommes et femmes, qui, en vertu de leur baptême, se sentent appelés à collaborer au service de la catéchèse». François souligne aussi l'importance d'une «rencontre authentique avec les jeunes générations», ainsi que «la nécessité de méthodologies et d'outils créatifs qui rendent l'annonce de l'Évangile cohérente avec la transformation missionnaire de l'Église».

Un nouveau ministère, mais des origines anciennes

Le nouveau ministère a des origines très anciennes qui remontent au Nouveau Testament: il est mentionné, par exemple, dans l'Évangile de Luc et dans les lettres de l'apôtre saint Paul aux Corinthiens et aux Galates. Mais «toute l'histoire de l'évangélisation au cours de ces deux millénaires», écrit le Pape, «montre avec une grande évidence l'efficacité de la mission des catéchistes», qui ont fait en sorte que «la foi soit un support valable pour l'existence personnelle de chaque être humain», allant jusqu'à «donner leur vie» dans ce but.

Depuis le Concile Vatican II, il y a donc une prise de conscience croissante du fait que «la tâche du catéchiste est de la plus haute importance», ainsi que nécessaire au «développement de la communauté chrétienne». Aujourd'hui encore, poursuit le Motu Proprio, «de nombreux catéchistes compétents et tenaces» accomplissent «une mission irremplaçable dans la transmission et l'approfondissement de la foi», tandis qu'une «longue lignée» de bienheureux, de saints et de martyrs catéchistes ont marqué la mission de l'Église, constituant «une source fertile pour toute l'histoire de la spiritualité chrétienne».

Transformer la société par les valeurs chrétiennes

Sans rien enlever à la «mission propre de l'évêque, premier catéchiste de son diocèse», ni à la «responsabilité particulière des parents» dans la formation chrétienne de leurs enfants, le Pape appelle à valoriser les laïcs qui collaborent au service de la catéchèse, en allant à la rencontre de ceux qui attendent de «connaître la beauté, la bonté et la vérité de la foi chrétienne». Il appartient aux pasteurs de reconnaître «les ministères laïcs capables de contribuer à la transformation de la société par la pénétration des valeurs chrétiennes dans le monde social, politique et économique», précise encore François.

Éviter les formes de cléricalisation

Témoin de la foi, enseignant, mystagogue, accompagnateur et pédagogue, le catéchiste est appelé à se mettre au service pastoral de la transmission de la foi, de la première annonce à la préparation aux sacrements de l'initiation chrétienne, jusqu'à la formation continue. Mais tout cela n'est possible que par «la prière, l'étude et la participation directe à la vie de la communauté», de sorte que l'identité du catéchiste se développe avec «cohérence et responsabilité». Recevoir le ministère laïc du catéchiste, en effet, «met davantage en valeur l'engagement missionnaire typique de chaque baptisé». Il doit être réalisé «sous une forme pleinement séculière, sans tomber dans aucune expression de cléricalisation».

La Congrégation pour le Culte divin publiera le rite d'institution

Le ministère laïc du catéchiste a également «une forte valeur vocationnelle» car «il s'agit d'un service stable rendu à l'Église locale» qui requiert «un discernement adéquat de la part de l'évêque» et un rite d'institution spécial que la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements publiera prochainement.

Dans le même temps, le Souverain Pontife souligne que les catéchistes doivent être des hommes et des femmes animée par une «foi profonde» et démontrant une «maturité humaine» ; ils doivent participer activement à la vie de la communauté chrétienne ; ils doivent être capables «d'accueil, de générosité et d'une vie de communion fraternelle» ; ils doivent être formés d'un point de vue biblique, théologique, pastoral et pédagogique ; ils doivent avoir une expérience préalable mûrie dans la catéchèse; ils doivent collaborer fidèlement avec les prêtres et les diacres ; et ils doivent «être animés d'un véritable enthousiasme apostolique».

L'invitation du Pape aux conférences épiscopales

Enfin, le Pape invite les conférences épiscopales à «faire du ministère de catéchiste une réalité» en établissant le processus de formation et les critères de formations nécessaires pour y accéder, de façon cohérente et conforme au Motu proprio qui peut également être reçu par les Églises orientales, «sur la base de leur droit particulier».

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Quand un diocèse finance la construction d’une mosquée avec le denier du culte

30 Avril 2021, 10:14am

Publié par Véronique

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A l’heure où la crise sanitaire a entraîné de grandes difficultés financières dans les diocèses en raison des restrictions à la liberté du culte, les fidèles du diocèse de Tours sont abasourdis d’apprendre que le denier du culte a été ponctionné pour participer à la construction d’une nouvelle mosquée... [Suite...]

* * * * * * *

Je m'abstiens de tout jugement sur les personnes, et ne réserve ma pensée qu'à la seule qui me vienne à l'esprit : "Tu n'auras pas d'autres Dieu que moi." le premier des dix commandements

Catéchisme de l’Église Catholique

Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux en-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images ni ne les serviras (Ex 20, 2-5 ; cf. Dt 5, 6-9).

Il est écrit : " C’est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras, et à Lui seul tu rendras un culte " (Mt 4, 10).

Sans pensée durement posée ni sentiment de colère, je repense à l'enseignement du père Paulin, lorsqu'il affirme que nous n'avons pas le même Dieu que les musulmans (Lien). Alors comment encourager la construction de lieux pour prier un autre Dieu que la Sainte Trinité ? Je ne comprends pas, je n'approuve pas cette décision du diocèse de Tours, tout en gardant à cœur l'amour et l'unité fraternels, le bien de toutes et de tous.

N'oublions tous ces lieux chrétiens à entretenir voire à sauver en France et ailleurs.

Notre foi, notre vie spirituelle, notre amour inconditionnel pour Dieu et tous nos frères et sœurs de la terre ne sont-ils pas assez forts et dotés de sentiments ardents pour que nous puissions désirer un autre Dieu que celui qui nous a déjà tout donné et avec qui nous vivons des moments d'amour quotidiens ?

Que Dieu nous éclaire et nous guide ainsi que Saint Moïse.

En union de prière fraternelle

Véronique

 

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Hérault : une chapelle du XIe siècle taguée à Fabrègues

30 Avril 2021, 10:08am

Publié par Véronique

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Le graffiti semble représenter un drapeau du Pakistan. Une enquête de la gendarmerie est en cours.

Hérault : une chapelle du XIe siècle taguée à Fabrègues

Une chapelle du XIe siècle a été taguée, à Fabrègues (Hérault) lundi 26 avril, a appris Le Figaro ce jeudi 29 avril. Le graffiti semble représenter un drapeau du Pakistan. «Ça a été tagué lundi soir et j'en ai été informé mardi après-midi. J'ai immédiatement alerté la gendarmerie et le préfet. J'ai déposé plainte», indique au Figaro le maire (sans étiquette) de la commune, Jacques Martinier.

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Tentative d’incendie dans une église

30 Avril 2021, 10:07am

Publié par Véronique

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A Saint-Briac-sur-Mer des allumettes et une affichette en partie détruite par le feu ont été retrouvées, au pied de la statue de la Vierge.

Ce sont des paroissiens qui, dimanche matin, au moment de la grand-messe, ont découvert que la plaquette d’information, plastifiée et noire fumée, avait commencé à fondre. Le tout se trouvant à proximité de l’orgue et de son tableau électrique.

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Inscriptions satanistes sur l’Eglise Saint-Sernin à Toulouse

30 Avril 2021, 10:05am

Publié par Véronique

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Des tags à caractère satanistes ont été peints à la bombe rouge sur le parvis et sur les murs de la basilique Saint-Sernin.

Ils ont été nettoyés à la mi-journée. Le diocèse de Toulouse condamne ces actes. Le curé de la basilique demande la mise en place de caméras de surveillance autour de l’édifice.

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Des prélats allemands défient Rome

30 Avril 2021, 10:02am

Publié par Véronique

UNION DE PRIÈRE FRATERNELLE POUR QUE CELA NE SE PRODUISE PAS

 

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Lu sur un site LGBT :

Un groupe de dignitaires catholiques allemands ont prévu d’organiser une bénédiction de masse de couples de même sexe. Le nom de l’événement, prévu le 10 mai prochain, laisse peu de place à l’interprétation : “L’amour gagne, bénédiction pour ceux qui s’aiment”. Ainsi, ils défient le Vatican, très opposé à la bénédiction des couples homos.

Ces bénédictions doivent avoir lieu dans tout le pays. “L’amour est une bénédiction. Les gens qui s’aiment sont bénis. Le 10 mai 2021, nous vous vous bénirons dans de nombreux lieux en Allemagne”peut-on lire sur la page web de l’événement“Nous ne voulons exclure personne. Nous célébrons la diversité des vies et des histoires d’amour. Nous demanderons la bénédiction de Dieu, sans se cacher.”

Les alliés qui ne se rendront pas à ces messes sont invitées à utiliser “des symboles créatifs pour montrer que nous sommes nombreux, au sein de l’Église à percevoir la diversité comme une richesse et une bénédiction”. Ces catholiques allemands font partie de nombreux dignitaires dans le monde qui bravent le Vatican et son refus d’accompagner les couples de même sexe.

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Un prêtre colombien impose la communion à genoux et sur la langue après avoir eu une vision du Christ piétiné

30 Avril 2021, 09:58am

Publié par Véronique

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L’information date du mois de février. La messe était retransmise en directe sur Facebook. Un prêtre du diocèse de Bogota, le père Fredy Leonardo Herrera Fuentes, curé de la paroisse du Coeur Immaculé de Marie, a eu une expérience mystique : il a eu une vision du Christ qui, lors de la distribution de la communion qui se faisait dans la main, était piétiné par les fidèles. Se retournant, il a déclaré qu’il ne donnerait plus la communion dans la main :

Jeanne Smits a traduit son propos :

« Je vous remercie pour votre participation à la sainte messe.  Continuons unis dans la prière… il y a des choses qui parfois ne peuvent pas s’expliquer, ou plutôt, si. Ce qui se passe, c’est que cela fait très mal lorsque que le Seigneur permet que nous partagions, que nous voyions certaines choses… A partir de ce moment précis, dans notre paroisse, on ne pourra plus communier que sur la langue et à genoux. Cela ne pourra se faire d’aucune autre manière. Le Christ est vivant. Il est parmi nous, et cela Lui fait très mal, non seulement que l’on ne communie pas, parce que cela est une douleur très grande pour Lui, mais aussi quand on reçoit sans même être conscient de Celui que l’on est en train de recevoir. Et quand on reçoit comme si on recevait n’importe quelle nourriture. Comme si l’on ne croyait pas en sa présence. Il est là. Il est vivant, supervivant ! 
 
« Je vous l’ai dit, vous Le recevrez de cette manière. Faites très attention ; on ne le fait pas. Même dans une toute petite particule, la plus minuscule, Il y est tout entier. Pour cette raison, il faut toujours faire preuve du plus grand soin possible. »

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