Vois ce qu'Il a fait pour toi, pour moi, pour nous tous.
Notre-Seigneur Jésus-Christ en Croix
Saint Matthieu 27, 35-50
Alors ils le mirent en croix, puis ils tirèrent au sort pour se partager ses vêtements et ils restèrent là assis pour le
garder. Au-dessus de sa tête, on avait écrit le motif de sa condamnation : « C’est Jésus, le roi des Juifs ! » On avait aussi crucifié avec lui deux bandits, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
Ceux qui passaient l’insultaient. Ils hochaient la tête et disaient : « C’est toi qui détruis le Temple et le
rebâtis en trois jours ! Sauve-toi donc, puisque tu es fils de Dieu, descends de ta croix ! »
Les chefs des prêtres le ridiculisaient de la même façon, tout comme les maîtres de la Loi et les Anciens. Ils disaient :
« Il a sauvé les autres, mais il ne se sauvera pas lui-même ! Voilà bien le roi d’Israël ! Qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il a mis sa confiance
en Dieu, que Dieu maintenant le délivre s’il l’aime. Car il disait : Je suis le fils de Dieu. »
Et de la même façon les bandits crucifiés avec lui l’insultaient.
Tout le pays fut dans l’obscurité depuis midi jusqu’au milieu de l’après-midi. On était à la neuvième heure du jour lorsque Jésus
s’écria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabacthani ? » ; ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
En l’entendant, plusieurs de ceux qui étaient présents firent cette réflexion : « Le voici qui appelle
Élie ! » L’un d’eux courut prendre une éponge, la trempa dans du vin acidulé et l’attacha à un roseau pour le faire boire. Mais les autres lui disaient : « Laisse donc, voyons
si Élie vient le sauver. »
De nouveau Jésus poussa un grand cri et il rendit l’esprit.
Saint Marc 15, 25-37
On était au milieu de la matinée quand ils le crucifièrent.
Une inscription mentionnait le motif de sa condamnation : « Le roi des Juifs. » Avec lui on avait crucifié deux
brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Ainsi s’accomplissait l’Écriture qui dit : Il a été compté parmi les malfaiteurs.
Ceux qui passaient l’insultaient. Ils hochaient la tête et disaient : « Eh ! Toi qui détruis le Temple et
le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » De même les chefs des prêtres et les maîtres de la Loi ricanaient entre eux : « Il en a sauvé d’autres,
mais il ne se sauvera pas lui-même. Que le Messie, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix : alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qu’on avait crucifiés avec lui
l’insultaient.
Il était environ midi, mais ce fut l’obscurité dans tout le pays jusqu’au milieu de l’après-midi. On était à la neuvième heure du
jour lorsque Jésus s’écria d’une voix forte : « Élôï, Élôï, lama sabacthani ? » Ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné ? »
En l’entendant, plusieurs de ceux qui étaient présents firent cette réflexion : « Voilà qu’il appelle Élie ! »
Quelqu’un courut, remplit une éponge de vinaigre, et la fixa à un roseau pour lui donner à boire ; il disait : « Attendons, Élie viendra peut-être pour le faire
descendre. »
C’est alors que Jésus poussa un grand cri et rendit le dernier soupir.
Saint Luc 23, 33-46
et quand on arriva au lieu-dit du Crâne, on le mit en croix ainsi que les malfaiteurs, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
(Jésus disait : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. ») Puis ils se partagèrent ses vêtements en les jouant aux dés.
Le peuple restait à regarder. Quant aux chefs, ils ricanaient en disant : « Il en a sauvé d’autres, qu’il se sauve
lui-même s’il est le Messie de Dieu, l’Élu. » Les soldats aussi le tournèrent en ridicule lorsqu’ils s’approchèrent pour lui présenter du vin acidulé ; ils lui disaient :
« Sauve-toi toi-même, si tu es le roi des Juifs. » Car
au-dessus de lui on avait placé un écriteau : « Le roi des Juifs. »
Un des malfaiteurs crucifiés l’insultait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même et nous avec toi. »
Mais l’autre le reprit sévèrement : « N’as-tu donc pas la crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous c’est justice : nous payons ce que nous avons
fait ; mais lui, il n’a commis aucun crime. » Puis il dit : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton
Royaume. » Jésus lui répondit : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui même tu seras avec
moi dans le paradis. »
Il était environ midi, mais le soleil disparut et ce fut l’obscurité dans tout le pays jusqu’à trois heures ;
au même moment le rideau du sanctuaire se déchirait par le milieu. Alors Jésus cria d’une voix forte : « Père, entre tes mains je
remets mon esprit. » Ayant dit cela, il rendit le dernier soupir.
Saint Jean 19, 18-30
Là on le mit en croix, et avec lui deux autres, un de chaque côté : Jésus était au milieu. Pilate avait fait écrire la
sentence et elle était affichée sur la croix. Il était écrit : Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs.
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau car l’endroit où Jésus avait été crucifié était tout proche de la ville. Et c’était écrit en
hébreu, en latin et en grec. Les chefs des prêtres des Juifs protestèrent auprès de Pilate : « N’écris pas : Le roi des Juifs. Mets : Il a dit qu’il était le roi des
Juifs. » Pilate leur répondit : « Ce que j’ai écrit, est écrit. »
Quand les soldats mirent Jésus en croix, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Il y avait
aussi la tunique ; elle était sans couture, tissée d’une pièce de haut en bas. Ils se dirent donc entre eux : « Ne la déchirons pas : tirons-la au sort. » Ainsi devait s’accomplir l’Écriture ; il
y est dit en effet : Ils se sont partagé mes vêtements ; ils ont tiré au sort ma tunique. C’est bien ce que firent les soldats.
Debout près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus vit
la Mère et auprès d’elle le disciple qu’il aimait. Il dit à la Mère : « Femme, voici ton fils. » Ensuite il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de ce
moment le disciple la reçut chez lui.
Avec cela, Jésus voyait que tout était accompli. Mais une parole de l’Écriture devait encore s’accomplir. Jésus dit :
« J’ai soif. » Il y avait là un vase plein de vin fermenté et quelqu’un y plongea une éponge, la mit au bout d’une branche d’hysope et la porta à sa bouche. Jésus prit ce vin
fermenté et alors il dit : « Tout est accompli. » Il inclina la tête et il remit l’esprit.