Je reviens des funérailles de mon parrain décédé il y a quelques jours. Ces enfants, mon cousin et ma cousine, m'ont demandé d'écrire et de lire le mot de la fin.

Le mot de la fin.

On m’a demandé de l’écrire. Quelle responsabilité… Hier soir, pour préparer ces lignes j’ai prié le Saint Esprit afin d’être inspirée, parce que je ne savais pas du tout quoi écrire. Voici donc ce que j’ai reçu.

Mais pourquoi écrire une fin alors que nous sommes des êtres éternels ? Le corps meurt, oui, mais l’âme vit éternellement. Nous voici rassemblés ici pour cela : la vie éternelle. Et pourquoi pas pour un sourire éternel ?

Parrain (je n’ai jamais réussi à l’appeler tonton, même s’il est mon oncle au 1^er degré) avait préparé ses obsèques et voulait passer par l’Église. Cette église avec un petit « e » où nous nous trouvons ici avec lui. Mais au-delà de cette église il y a « l’Église » qui nous unit tous par notre baptême.

L’Église, avec un grand « E », n’est autre que le corps mystique du Christ. Le Christ que parrain a vu en quittant cette terre.

Souvent, très souvent en fait, parrain me téléphonait plusieurs fois par semaine, parfois plusieurs jours consécutifs, pour ne dire que deux ou trois mots, comme sur la météo, juste le temps d’entendre la voix, juste pour se faire du bien, juste pour passer un petit moment. Petit moment si important. Le prénom de parrain s’affichait à la sonnerie du téléphone, je savais que c’était lui. À sa voix je voyais à chaque fois son sourire. C’est palpable au téléphone, on peut sentir et voir un sourire. Il me disait toujours : « Bonjour, ça va !? ... ». D’autres fois je sentais et entendais qu’il s’inquiétait de ma santé suite à mon cancer. Oui il s’inquiétait pour moi et voulait que j’aille bien. Alors je le rassurais et ça lui faisait du bien. On se faisait mutuellement du bien.

La sonnerie me manque déjà, comme ces mots peu nombreux mais si chargés de sincérité, de respect, de douceur, d’attention, d’amour, de bonheur… Parrain était toujours fidèle à lui-même, ces mêmes mots, ces mêmes intentions. Un modèle à suivre dont ses enfants et petits-enfants peuvent être fiers. Ainsi, parrain restera leur force, comme il a été dit dans le mot d’entrée tout à l’heure.

Oui, ils peuvent et pourront demeurer fiers de leur père et grand-père, tout comme parrain était fier d’être notre parrain à moi et à Karine bien sûr. Parrain, je me souviens de ton mariage avec tata. Vous étiez si heureux. Vous vous êtes tant aimé. Vous pouvez être fiers de vos enfants et petits-enfants. La vie continue grâce à vous.

Parrain a toujours aimé les gens, aimé les rassembler, à passer des moments joyeux voire intenses avec eux, comme avec ses recettes de cuisine assez atypiques. Les souvenirs d’enfance refont surface depuis quelques jours. Il a toujours aimé les autres, beaucoup aimé. Pas de jugement, pas de critique, pas de colère, c’est le souvenir que j’ai et qui restera.

Parrain est une belle personne à imiter, dont nous pouvons nous inspirer notamment dans les moments de notre vie où nous avons peut-être tendance à quitter le chemin de l’amour, du respect, du partage, de la joie, de l’attention… Ces moments aussi où nous pourrons prendre notre téléphone, même pour peu de temps, mais pour prendre des nouvelles d’une personne qui nous est chère, ou dont nous n’avons pas de nouvelles depuis quelques temps. Juste un petit geste oui, mais qui a beaucoup de valeur comme un sourire.

Le souvenir du sourire de parrain est gravé en moi et en vous, j’en suis persuadée. Son sourire est donc maintenant un souvenir, mais son sourire est éternel puisque par son passage dans cette église parrain nous fait comprendre qu’il a dit « Oui » au Christ.

Oui à l’amour, oui à la joie, oui à l’espérance afin de nous sourire de là-haut pour l’éternité et, pour nous inviter à notre tour à dire « Oui » au Christ, « Oui » à Jésus, « Oui » à l’amour.

On m’a rapporté le sourire sur les lèvres de parrain au moment de son décès. Son sourire pour son passage de la terre vers le ciel. Quel message ! Quelle invitation ! Qu’allons-nous en faire ?

Merci parrain… Toi qui étais si discret, voilà aujourd’hui que tu nous invites à une vie avec le sourire. Alors vive la vie, vive les sourires ! De là où tu es, apprends-nous à sourire.

Alors que je ne connaissais pas à l'avance le contenu de l'homélie du prêtre, celui-ci à parlé du sourire de mon parrain.

Gloire au Saint Esprit ! Gloire à Dieu !

Union de prière, Véronique

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Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu et Voeux.

1 Janvier 2022, 14:33pm

Publié par Véronique

Aujourd’hui, 1er janvier 2022, je me réconforte dans la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, à qui je consacre cette année qui commence.

Que Sainte Marie, Mère de Dieu, nous donne joie, espérance, foi, force et courage.

En elle nous ne craignons rien. En elle est la paix, l'amour, l'humilité, la sagesse...

Que chaque jour de cette nouvelle année nous soyons avec elle et en elle pour vivre intensément la maturité d'enfants de Dieu que nous sommes.

Sainte année à toutes et à tous.

Véronique

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Dieu permet qu’une grande tourmente arrive de nos jours.

31 Décembre 2021, 09:11am

Publié par Véronique

Dieu permet qu’une grande tourmente arrive de nos jours. Viennent des années difficiles. Nous passerons par de fortes épreuves... Prenons-le au sérieux et efforçons- nous de vivre de façon spirituelle. Les événements nous contraindront à travailler au plan spirituel. Il serait bon cependant que nous le fassions avec joie et de bon gré, et non pas forcés par les épreuves. De nombreux saints auraient prié Dieu de vivre à notre époque afin de combattre. Je me réjouis que certains menacent de me tuer, parce que j’ose parler et anéantis leurs mauvais desseins. Si, tard dans la nuit, j’entends qu’on a sauté par6dessus la clôture de ma kalyva, mon cœur bat avec délices... Mais lorsque j’entends ces paroles: « Un télégramme est arrivé, on demande que tu pries pour tel malade », je m’exclame : « Ce n’était que cela ? Encore une occasion perdue ! ». Ce n’est pas que je sois las de vivre, mais la perspective d’être tué pour la foi me réjouit. Réjouissons-nous qu’une telle occasion nous soit donnée de nos jours. La récompense qui en résulte est grande.

Jadis, en temps de guerre, nous faisions de la résistance et allions combattre pour défendre la patrie, la nation. Aujourd’hui, nous n’allons ni défendre notre patrie ni combattre pour empêcher les ennemis de brûler nos maisons ou d’enlever notre sœur et nous déshonorer ; nous n’allons pas non plus combattre pour une nation, pour une idéologie. Actuellement, nous allons combattre pour le Christ ou pour le diable. La ligne de partage est nette. Pendant l’Occupation allemande, on devenait un héros si on refusait de saluer un Allemand. Aujourd’hui, tu deviens un héros si tu refuses de saluer le diable. Nous serons témoins d’événements terribles ; de grandes batailles spirituelles auront lieu. Les saints se sanctifieront davantage, et les hommes chargés de turpitudes verront grossir leurs turpitudes !

Je ressens une immense consolation intérieure. Nous vivons une forte tempête et le combat a du prix, car nous n'avons pas pour ennemi Ali pacha, Hitler ou Mussolini, mais le diable lui-même ! C’est pourquoi nous recevrons une récompense céleste.

Que Dieu, Lui qui est le Bon Dieu, utilise le mal pour en faire surgir un bien.

Saint Païssios l’Athonite

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Avez-vous déjà vécu cette expérience ?

18 Décembre 2021, 17:25pm

Publié par Véronique

Avez-vous déjà prié en même temps la Sainte Trinité (Père, Fils et Saint Esprit), la Vierge Marie et Saint Joseph dans un vrai cœur à cœur ?

Je vous invite à le faire, d'essayer de savourer ce moment inoubliable et de lui faire porter des fruits.

Véronique

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Le bon Dieu veut que nous vivions que pour Lui

14 Décembre 2021, 14:40pm

Publié par Véronique

"Ayez toujours le bon Dieu présent en vous. Dites-Lui tout comme à un ami et veillez beaucoup sur votre intérieur.

Pour bien se préparer à la Saint Communion, il faut l'amour avant, l'amour pendant l'action de grâce, l'amour toujours.

Le bon Dieu veut que vous ne viviez que pour Lui, que vous ne pensiez qu'à Lui, que vous ne rêviez qu'à Lui...."

Le manuscrit du Purgatoire - Édition de 1966

Ne s'agit-il pas d'une attitude devenue une habitude d'amour envers Dieu que de ne penser qu'à Lui en tout temps, depuis que notre réveil le matin et jusqu'à notre dernière pensée le soir avant que le sommeil nous prenne ?

N'était-ce pas déjà une attitude de vie intime avec Dieu, aussi, devant chaque sacrement c'est notre intimité vivante qui continue, se fortifie et porte des fruits.

Comment se passer de Dieu ? Chose impossible parce que l'amour divin demeure en nous puisqu'il nous a créés. Il suffit de le rendre vivant et de lui faire porter des fruits. Se passer de Dieu c'est ne pas Le connaître, c'est de priver de l'essentiel, du vital, de l'éternel.

Ne penser qu'à Dieu c'est le dynamisme de notre amour pour Lui. Son amour dont nous ne pouvons pas nous passer, l'essence même de notre vie.

Véronique (14/12/2021)

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Faire porter des fruits à la force du Seigneur.

2 Décembre 2021, 14:27pm

Publié par Véronique

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Dans le silence de la nuit.

1 Décembre 2021, 11:38am

Publié par Véronique

Dans le silence des insomnies on ne peut que privilégier nos pensées et notre volonté pour essayer de se rapprocher du silence où Dieu se trouve.
Ainsi, le temps s'écoule pour nous diviniser davantage.
Véronique (30/09/2017)

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