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Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

islam (pour la conversion des musulmans)

"Totus Tuus Maria". Pourquoi ?

26 Août 2020, 13:19pm

Publié par Véronique

Le 2 avril 2005, il y a 15 ans, après une longue maladie vécue en offrant un témoignage extraordinaire, saint Jean-Paul II est mort. Que nous disent aujourd'hui la vie et l'exemple de Karol Wojtyla, dans un contexte dramatique comme celui que nous connaissons à cause du coronavirus ?

La propagation de l'épidémie, le bulletin quotidien du nombre de morts ont trouvé la société mal préparée et ont mis en évidence le vide spirituel de nombreuses personnes. Le journaliste Indro Montanelli, peu avant sa mort, eut cette considération lucide et honnête : « Si je dois fermer les yeux sans savoir d'où je viens, où je vais et ce que je suis venu faire sur cette terre, cela valait-il la peine pour moi d'ouvrir les yeux ? La mienne est une déclaration d'échec ! » Ces mots de Montanelli sont une photographie de la situation d'une partie de la société actuelle. C'est aussi pour cette raison que l'épidémie est effrayante : parce que chez tant de gens, la foi s'est éteinte. Jean-Paul II était un croyant, un croyant convaincu, un croyant cohérent et la foi a éclairé le chemin de sa vie.

Nous nous souvenons tous du dernier Vendredi Saint de Jean-Paul II. La scène que nous avons vue à la télévision est inoubliable : le Pape, désormais sans force, tenait le crucifix de ses mains et le regardait avec un grand amour et on pouvait sentir qu'il disait : « Jésus, moi aussi je suis sur la Croix comme toi, mais avec toi j'attends la Résurrection. »

Jean-Paul II avait voulu que ces mots figurent sur son blason comme devise : Totus Tuus Maria. Pourquoi ? La Vierge était proche de Jésus au moment de la crucifixion et elle a cru que c'était le moment de la victoire de Dieu sur la méchanceté humaine. Comment ? Par l'amour qui est la force toute-puissante de Dieu.

Et Marie, peu avant que Jésus ne consomme son Sacrifice d'Amour sur la Croix, entendit les paroles exigeantes que Jésus lui adressait : « Femme, voici ton fils ! » C'est-à-dire : « Ne pense pas à moi, mais pense aux autres, aide-les à transformer la douleur en amour, aide-les à croire que la bonté est la force qui surmonte la méchanceté. » Depuis ce moment, Marie se préoccupe de nous et lorsque nous nous laissons guider par elle, nous sommes entre de bonnes mains. Jean-Paul II y croyait, il a fait confiance à Marie et avec Marie, il a transformé la douleur en amour.

Adapté d’un article d’Alessandro Gisotti – Vatican News

SOURCE

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Pourquoi suis-je sauvé par la mort d'un homme il y a 2000 ans ?

24 Août 2020, 17:53pm

Publié par Véronique

C’est par l’Alliance nouvelle et la Croix que s’opèrent la Rédemption et l’Adoption filiale de toute l’humanité en Dieu. La Rédemption est le plan d’amour de Dieu, qui est Justice et Miséricorde : Dieu s’est révélé à Moïse et a donné la Loi qui donne la Vie (Dt 30,16), mais « tous ont péché » (Rm 3,9) et personne ne réussit à se sauver par la Loi. Jésus est le Dieu fait homme qui peut pardonner les péchés et accomplir la Loi parfaitement pour lui-même et pour les multitudes à qui il s’est uni à la Cène, le soir du Jeudi saint. Par ce Pacte d’alliance avec nous, Jésus scelle son destin au nôtre : il prend sur lui nos péchés et « devient » le Rédempteur. Le Christ devient « malédiction » (Ga 3,13) pour nous et c’est comme si Dieu, qui n’a rien de commun avec le péché (2 Co 6,15), se retirait, le laissant seul. C’est l’heure des ténèbres (Lc 22,35). La victoire du Christ sur la Croix est que son amour a infiniment dépassé le poids de tous les péchés du monde. En son corps, il a tué la haine (Eph 2,15) et il nous a rachetés au prix de son sang. Après la mort du Christ, Dieu juge en toute justice, que le Christ total mérite la Résurrection. Nous ne sommes sauvés que sous son manteau, en « revêtant le Christ » (Ga 3,27) par le Baptême. Si nous choisissons la circoncision, le Christ ne nous sert plus à rien (Ga 5,2) et il faut respecter toute la Loi. Il n’y a pas d’autre Chemin (Jn 14,6) et ceux qu’il a rachetés doivent maintenant vivre avec Lui, en hommes nouveaux (2 Co 5,17). La Messe est le rappel et la ratification de cette Alliance qui nous unit au Christ (Mt 26,26) et qui nous sauve en son sang pour la vie éternelle (Jn 6,54).
00:00 : Pourquoi la mort du Christ est-elle si différente de celle de tout autre homme ?
00:40 : Au Sinaï, Dieu fait Alliance avec Moïse et lui offre la Loi qui donne la vie
01:04 : Mais Saint Paul constate qu'en pratique personne n'arrive à vivre cette Loi
01:21 : Le Nouveau Testament est la proposition d'une Alliance Nouvelle en Jésus, qui est scellée à la Cène
02:21 : Par cette Alliance, Jésus prend sur lui tout le péché du monde et il entre en agonie avant que quiconque ne le touche
03:10 : Le Linceul de Turin témoigne de cette agonie du Christ (cf. http://www.netforgod.tv)
04:01 : Le Christ accomplit toute la Loi, pour lui-même et pour nous
04:45 : Après la Passion, Dieu juge que le Christ total, tête et corps réunis, mérite la Résurrection
05:20 : Il n'y a qu'un seul Ressuscité : le Christ, et nous n'entrons au ciel qu'en lui, sous son manteau 05:36 : C'est par le Baptême seulement qu'on est incorporé au Christ
05:58 : il n'y a que 2 voies : soit la Loi, soit le Christ, qui a accompli la Loi pour nous.
06:45 : La Messe rend présent le moment de la Cène et nous invite à vivre de l'Alliance
07:29 : Heureux les invités au festin des noces de l'Agneau !

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Maria Valtorta, un don de Dieu validé par la science

24 Août 2020, 17:48pm

Publié par Véronique

Les extraordinaires visions de Maria Valtorta (15.000 pages écrites à la main, d'une traite, sans ratures) proposent notamment plusieurs centaines de visions de l’Évangile avec une multitude de détails (70 groupes ethniques, 750 personnages, 220 villages, 110 sites géographiques, 150 plantes, 200 espèces animales, 50 espèces minérales, etc.) qui ont pu être validés par la science (10.000 cas sans erreur et sans aucun anachronisme, étudiés par Jean-François Lavère). On a aussi pu reconstituer à partir de 5.000 indications spatio-temporelles contenues dans ces visions un "calendrier de Jésus au jour le jour" (Jean Aulagnier) qui précise la date de chaque scène de l’Évangile dans notre calendrier actuel et ce calendrier est parfaitement cohérent avec le calendrier des phases lunaires (indépendant) sur plus d'une centaine de visions qui décrivent la position et les phases de la lune. Nous avons là parmi bien d'autres faits sidérants, "une preuve à la Saint Thomas" du caractère surnaturel de cette oeuvre unique au monde qui mérite d'être bien plus largement connue ! ...

NB : Si vous avez peu de temps allez directement à 09:17

00:00 : un don de Dieu ou la création d'une femme ?

00:30 : 1ère précision : le nom originel en italien était "le poème de l'homme-Dieu" mais les traducteurs en français ont choisi : "L’Évangile tel qu'il m'a été révélé" ce qui est valable si on est bien conscient qu'il s'agit d'une révélation qu'on ne peut comparer à celle de l’Évangile

01:25 : 2ème précision : l'Eglise met toujours du temps à discerner les grandes œuvres de Dieu et c'est normal

03:05 : le conseil de Saint Paul : "n'éteignez pas l'Esprit Saint, ne dépréciez pas le don de prophétie, mais vérifiez tout et ce qui est bon, gardez-le" (1 Th 5,20)

03:25 : qui était Maria Valtorta ? quelques dates de sa vie

05:28 : quelle fut son oeuvre ? 15.000 pages manuscrites

06:45 : après sa mort : diffusion, réactions & les 3 grandes études

09:17 : Les études de Jean Aulagnier et le calendrier de Jésus au jour le jour

10:44 : la vérification par la Lune : "preuve à la Saint Thomas"

13:44 : un exemple extraordinaire

16:40 : les études de Jean-François Lavère : 10.000 détails analysés

19:45 : d'innombrables domaines scientifiques concernés

20:20 : en résumé : "une preuve à la Saint Thomas"

23:17 : quelques exemples ... parmi 10.000 !

24:15 : localisation de Corozaïn, Capharnaum et Bethsaïde

25:03 : le lieu des Béatitudes aux Cornes d'Hattin

25:30 : le lieu d'élection des Douze aux Grottes d'Arbel

25:43 : le lieu de la fuite en Egypte à Mataréa

26:07 : le lieu du Palais de Lazare retrouvé à Jérusalem

26:14 : la description parfaite de Jérusalem dans tous ses détails

26:18 : la description de la vie courante : charrue, feu, vendanges, vin, etc.

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Quand la mélancolie est présente, ce cœur qui nous surprend et nous témoigne son amour.

19 Août 2020, 15:09pm

Publié par Véronique

Quand la mélancolie est présente, nous pouvons être certains de compter sur le cœur de Jésus, lumière du monde. Ce Cœur qui parfois nous surprend, non par surprise, mais toujours avec une étonnante intensité d'amour. Sans que nous nous y attendions, Il nous prend, fait sa demeure en nous et nous témoigne ce qu'Il ressent pour nous, personnellement.

Nous voudrions que ces instants durent toujours.

Véronique (19/08/2020)

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14 août : fête de saint Maximilien Kolbe

14 Août 2020, 13:25pm

Publié par Véronique

Il était amoureux de la Vierge.

Devenu franciscain, il a fondé des revues d’évangélisation.

Il a donné sa vie jusqu'au bout, dans le camp de la mort d'Auschwitz.

14 août : fête de saint Maximilien Kolbe

Saint Maximilien-Marie Kolbe
Prêtre o.f.m. conv. et martyr

Fondateur de la : « Mission de l'Immaculée »

 

Maximilien Kolbe (de son prénom de baptême: Rajmund) naît le 8 janvier 1894 à Zduńska Wola, pas très loin de Lodz, en Pologne. Il était le fils de Jules et Marie Dąbrowska.

Adolescent, il se sentit fasciné par l'idéal de saint François d'Assise et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de Léopoli.

Après le noviciat, il fut envoyé à Rome, au Collège International de l'ordre, pour y faire ses études ecclésiastiques. En 1915, il fut diplômé en philosophie puis, en 1919, en théologie.

Alors que l'Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale, Maximilien songe à une grande œuvre au service de l'Immaculée pour l'avènement du Royaume du Christ.

Le soir du 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la « Mission de l'Immaculée », qui a pour but la conversion et la sanctification de tous les hommes par l'offrande inconditionnelle à la Vierge Marie.

Il est ordonné prêtre en 1918 et, en 1919, une fois ses études ecclésiastiques terminées, il rentre en Pologne pour commencer à Cracovie un travail d'organisation et d'animation du mouvement de la « Mission de l'Immaculée ».

Comme moyen de liaison entre les adhérents du mouvement, il fonde la revue « Le Chevalier de l'Immaculée ». Cette revue est toujours publiée de nos jours en Pologne.

En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le centre d'édition à Niepokalanów, ou « Cité de l'Immaculée », près de Varsovie, qui accueillera plus de 700 religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation des moyens de communication sociale.

En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde « Mugenzai No Sono », ou « Jardin de l'Immaculée », dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une revue mariale. Cette « cité » restera intacte après l'explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.

En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la communauté religieuse et l'expansion de l'activité éditoriale : onze publications, parmi lesquelles un quotidien de grande audience dans les classes populaires : il tire à 228.560 exemplaires, et le « Le Chevalier de l'Immaculée » à un million d'exemplaires.

Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanów est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires.

Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie. Le 28 mai de la même année, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670.

Fin juillet, un prisonnier s'échappa. En guise de représailles, le commandant Fritsch décide de choisir dix compagnons du même bloc et les condamne injustement à mourir de faim et de soif dans le « souterrain de la mort ».

À la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père Maximilien sort des rangs et s'offre pour remplacer l'un des condamnés, le jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et bénis par un saint.

Le 14 août 1941, le Père Kolbe quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, suite à une injection d’acide phénique. Le jour suivant, son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent.

Maximilien-Marie Kolbe a été élevé à la gloire des autels, le 17 octobre 1971, par saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et canonisé, le 10 octobre 1982, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Pour un approfondissement biographique :
>>> Biographie 

La vie de Saint Maximilien Kolbe

(vidéo ci-dessous)

Le Père René-Luc nous fait découvrir le courage extraordinaire de Saint Maximilien Kolbe qui a donné sa vie pour sauver un prisonnier dans un camp de concentration

Saint Maximilien-Marie Kolbe - père Zanotti-Sorkine  - jeudi 14/08/2014

(vidéo ci-dessous)

Maximilien KOLBE

(vidéo ci-dessous - Reportage)

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9 août - Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix - Édith Stein (1891-1942)

8 Août 2020, 18:07pm

Publié par Véronique

9 août - Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix - Édith Stein (1891-1942)

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
Édith Stein
(1891-1942)
Carmélite déchaussée, martyre
Co-patronne de l'Europe

É

dith Stein naît dans une famille juive de sept enfants vivants (sur onze naissances), le 12 octobre 1891 (jour du Yom Kippour, jour de l’expiation), à Breslau (alors en Allemagne, aujourd’hui Wrocław en Pologne).

Son père, marchand de bois, décède alors qu’elle n’a que deux ans. Sa mère, une femme très religieuse, s’occupe de la famille tout en gérant l’entreprise, mais elle ne réussit pas à maintenir la foi de ses enfants.

Très indépendante, Edith poursuit des études universitaires (allemand et histoire) à Breslau en 1911 puis de philosophie - sa véritable passion - en 1913 à Göttingen, devenant ensuite assistante de son professeur Edmund Husserl. La période de guerre la voit travailler pendant quelque temps dans un hôpital militaire autrichien où elle soigne des maladies infectieuses et œuvre en salle opératoire. Elle passe sa thèse en 1917 mais ne peut enseigner puisqu’elle est une femme ; ce serait la première femme docteur en philosophie en Allemagne.

À cette époque, elle abandonne toute pratique religieuse et découvre le catholicisme avec plusieurs autres étudiants auprès de ses professeurs de phénoménologie. Elle est alors en total désaccord avec sa mère, mais elle n’en abandonne pas pour autant ses origines, dans un véritable partage spirituel entre judaïsme et catholicisme, surtout avec la montée du nazisme en 1933.

Influencée par sainte Thérèse d’Avila et saint Ignace de Loyola, Kierkegaard et Newman, elle se convertit en 1921, demande le baptême le 1er janvier 1922 et choisit d’entrer au Carmel. Mais les autorités religieuses lui refusent son entrée dans l’Ordre et lui proposent de poursuivre son activité d’enseignante. Elle fait cependant vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance et travaille au séminaire pour enseignants du couvent dominicain de Spire, donne de nombreuses conférences, traduit de nombreux ouvrages religieux, écrit plusieurs ouvrages philosophiques.

En 1932, elle est à Münster, à l’Institut catholique de pédagogie scientifique, et elle peut associer la science à sa foi. Parallèlement à cette démarche religieuse, elle a milité très tôt en faveur de la condition féminine et du droit de vote des femmes. Elle développa entre autre l’idée novatrice d’une « théologie catholique de la femme », affirmant également que toutes les professions sont ouvertes aux femmes.

Le 14 octobre 1933 elle peut, enfin, entrer au Carmel de Cologne et échapper ainsi aux premières mesures antisémites, interdisant en particulier aux juifs d’enseigner. Elle prend l’habit le 14 avril 1934 et devient sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix. Ses vœux temporaires sont prononcés le 21 avril 1935. Le 14 septembre 1936, au moment du renouvellement des vœux, sa mère meurt à Breslau. « Jusqu'au dernier moment ma mère est restée fidèle à sa religion. Mais puisque sa foi et sa grande confiance en Dieu [...] furent l'ultime chose qui demeura vivante dans son agonie, j'ai confiance qu'elle a trouvé un juge très clément et que maintenant elle est ma plus fidèle assistante, en sorte que moi aussi je puisse arriver au but ».

Le 21 avril 1938, elle prononce ses vœux perpétuels mais à la fin de l’année commence dans toute l’Allemagne une chasse systématique des juifs et la destruction des synagogues. La mère supérieure la fait conduire dans un monastère de Carmélites au Pays-Bas, à Echt, où, véritable théologienne, elle poursuit la rédaction de ses ouvrages.

Elle est arrêtée par la Gestapo, dans la chapelle, le 2 août 1942 avec sa sœur Rose qui s’était également fait baptiser. Ces deux arrestations, et celles de nombreux autres juifs convertis, suivaient en fait la protestation des évêques néerlandais contre les pogroms et les arrestations de juifs.

Sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix fait partie du convoi de 987 juifs qui part vers Auschwitz le 7 août. Tous sont morts dans les chambres à gaz dès le 9 août.

« Fille d’Israël » devenue le symbole de la tolérance et de la rencontre entre les peuples juif et chrétien, Edith Stein reste donc un précurseur de Vatican II.

Thérèse-Bénédicte de la Croix à été béatifiée le 1er mai 1987, à Cologne, dans le stade de " Köln-Müngersdorf " et canonisée le 11 octobre 1998, à Rome, par le même Pape : saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Depuis le 1er octobre 1999, par une lettre apostolique en forme de Motu Proprio, le Saint-Père a proclamé sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix co-patronne de l’Europe, avec sainte Brigitte de Suède et sainte Catherine de Sienne, aux côtés des trois co-patrons : saint Benoît, saint Cyrille et saint Méthode. Son rôle de femme, de théologienne, de missionnaire, de martyre, de mystique, était ainsi reconnu, de même que le lien qu’elle avait tissé entre ses racines juives et la religion catholique. Saint Jean-Paul II a ajoute qu’« elle est devenue ainsi l’expression d’un pèlerinage humain, culturel et religieux qui incarne le noyau insondable de la tragédie et des espoirs du continent européen ».

Pour un approfondissement :
>>> Thérèse Bénédicte de la Croix Édith Stein
[Anglais, Espagnol, Français, Italien,]
>>> La conversion d'Édith Stein (vidéo)

+

- Site du Carmel en France (Lien)

- Qui est Édith Stein ? (Lien)

- Ses textes et ses écrits (Lien)

- Bibliographie (Lien)

Prier avec l'icône de sainte Thérèse Bénédicte de la Croix (Edith Stein)

 

Une vidéo ci-dessous :

" Itinéraire d'une femme en quête de vérité - Édith Stein "

(Durée 26'30)

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Avec le Rosaire l’Eglise pourra affronter l’ennemi infernal

7 Août 2020, 09:02am

Publié par Véronique

Avec le Rosaire l’Eglise pourra affronter l’ennemi infernal

Nous connaissons bien la puissante efficacité du rosaire pour obtenir l'aide maternelle de la Sainte Vierge. Bien que certainement il n'y ait point qu'une unique manière de prier pour obtenir cette aide, nous estimons néanmoins que le rosaire est le moyen le mieux adapté et le plus fructueux, comme cela est du reste clairement suggéré par son origine même, plus divine qu'humaine et par sa nature intime.

(…) Tous les fidèles, même les plus simples et les moins instruits, ont là une manière facile et rapide d'alimenter et d'affermir leur foi. Par la méditation fréquente des mystères, l'Âme atteint et absorbe insensiblement les vertus qu'ils contiennent, elle s'enflamme vivement à l'espérance des biens immortels et se sent fortement et doucement stimulée à suivre la voie tracée par le Christ Lui-même et par sa Mère. La récitation même de formules identiques, tant de fois répétées, loin de rendre cette prière stérile et ennuyeuse, possède au contraire l'admirable vertu d'inculquer la confiance à celui qui prie et de faire une douce violence au Cœur maternel de Marie. (…)

Nous n'hésitons donc pas à le répéter : nous mettons une grande espérance dans le rosaire pour la guérison des maux qui affligent notre époque. Ce n'est pas avec la force, ni avec les armes, ni avec la puissance humaine, mais avec l'aide divine obtenue par cette prière que l'Église, forte comme David avec sa fronde, pourra affronter, intrépide, l'ennemi infernal, en lui adressant les paroles du jeune berger : « Tu viens contre moi avec l'épée, la lance et le javelot, mais moi je vais contre toi au nom du Dieu des armées... et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée, ni par la lance que Dieu sauve » (Rois XVII, 44,49)

Pie XII, 15 septembre 1951

Extraits de la Lettre encyclique Ingruentium malorum

SOURCE

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Lors de grandes souffrances intérieures

7 Août 2020, 08:54am

Publié par Véronique

 

Lors de grandes souffrances intérieures, causées par diverses raisons, il est bien de se confier directement et intimement à Jésus, dans un grand abandon, en Lui parlant sincèrement, en Lui expliquant dans le détail votre état intérieur (même s'il le connaît). Demandez-Lui toute l'aide dont vous avez besoin. Offrez-Lui vos souffrances.

Véronique (07/08/2020)

 

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La sagesse, chemin de connaissance ... - père Henri Boulad

6 Août 2020, 17:40pm

Publié par Véronique

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Audience générale : guérir l’humanité en suivant l’exemple de Jésus - Pape François

6 Août 2020, 17:34pm

Publié par Véronique

Audience générale : guérir l’humanité en suivant l’exemple de Jésus - Pape François

Pour la reprise des audiences générales après la pause du mois de juillet, toujours depuis la bibliothèque du Palais apostolique, le Pape François a lancé ce matin un cycle sur les conséquences de la pandémie de coronavirus et la façon dont les chrétiens doivent réagir. En partant de l’extrait de l’Évangile de Marc sur la guérison du paralytique, François a expliqué que la guérison que Jésus apporte ne vise pas seulement à guérir un mal physique, mais la personne tout entière.

Cyprien Viet – Cité du Vatican

« La pandémie continue à provoquer des blessures profondes, en dévoilant nos vulnérabilités », a d’emblée souligné François, en évoquant les dégâts provoqués directement et indirectement par la pandémie dans de nombreux pays du monde, notamment pour les plus pauvres.

Dans ce contexte difficile, « nous devons garder notre regard solidement fixé sur Jésus et avec cette foi embrasser l'espérance du Royaume de Dieu que Jésus lui-même nous apporte ». Son « Royaume de justice et de paix » se manifeste aux personnes « à travers des œuvres de charité, qui à leur tour  accroissent l'espérance et renforcent la foi », a expliqué François en s’appuyant sur saint Paul. « Dans la tradition chrétienne, foi, espérance et charité sont bien davantage que des sentiments ou des attitudes. Ce sont des vertus qui nous sont communiquées par la grâce de l'Esprit Saint : des dons qui nous guérissent et qui nous rendent guérisseurs, des dons qui nous ouvrent à des horizons nouveaux, même quand nous naviguons dans les eaux difficiles de notre temps », a souligné le Pape.

C’est donc avec un esprit créatif et renouvelé que « nous serons en mesure de transformer les racines de nos maladies physiques, spirituelles et sociales. Nous pourrons guérir en profondeur les structures injustes et les pratiques destructrices qui nous séparent les uns des autres, menaçant la famille humaine et notre planète », a expliqué le Pape.

Suivre le modèle de Jésus

« Le ministère de Jésus offre de nombreux exemples de guérison, a rappelé le Pape. Quand il guérit ceux qui sont atteints par la fièvre, par la lèpre, par la paralysie ; quand il redonne la vue, la parole ou l'ouïe, en réalité il ne guérit pas seulement un mal physique, mais la personne tout entière. De cette manière, il la ramène également à la communauté, il la libère de son isolement. »

Le récit de la guérison du paralytique rejoint cette dynamique de guérison, avec la complicité des quatre hommes qui apportent leur ami paralytique auprès de Jésus. « L’action de Jésus est une réponse directe à la foi de ces personnes, à l'espérance qu'elles reposent en Lui, à l'amour qu'elles démontrent avoir les unes pour les autres. Jésus guérit donc, mais il ne guérit pas seulement la paralysie: il pardonne les péchés, il renouvelle la vie du paralytique et de ses amis.» Il s’agit donc d’une « guérison physique et spirituelle, fruit d'une rencontre personnelle et sociale ».

La doctrine sociale de l’Église doit nous inspirer

« L'Église, bien qu'elle administre la grâce du Christ qui guérit à travers les sacrements, et bien qu'elle organise des services sanitaires dans les lieux les plus reculés de la planète, n'est pas experte dans la prévention ou dans le soin de la pandémie », laissant cette responsabilité aux autorités politiques et aux professionnels de santé, a précisé François. Néanmoins, la doctrine sociale de l’Église apporte quelques principes fondamentaux : « la dignité de la personne, le bien commun, l’option préférentielle pour les pauvres, la destination universelle des biens, la solidarité, la subsidiarité, la sauvegarde de notre maison commune. Tous ces principes expriment, de manière différente, les vertus de la foi, de l'espérance et de l'amour », a rappelé l’évêque de Rome, invitant les dirigeants à s'en inspirer pour guérir le tissu social.

Au long des prochaines semaines, il proposera donc dans ses catéchèses du mercredi un enseignement sur les questions que la pandémie a mises en évidence, en particulier « les maladies sociales ». « Nous explorerons la manière dont notre tradition sociale catholique peut aider la famille humaine à guérir ce monde qui souffre de graves maladies. Mon désir est de réfléchir et de travailler tous ensemble, en tant que disciples de Jésus qui guérit, pour construire un monde meilleur, plein d'espérance pour les générations futures », a conclu François en reprenant les termes de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

SOURCE

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