Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le.blog.catholique.de.Véronique (Blog personnel)

Mères porteuses = Loi contre Dieu

14 Mars 2008, 20:48pm

Publié par lala

14 mars 2008

Vers une légalisation des mères porteuses ?

En vue de la révision de la loi de bioéthique en 2009, la maternité de substitution (rappel sur ce qu'en dit l'Eglise) pourrait être légalisée en France :

"Le tourisme procréatif est en effet en plein essor avec le but plus ou moins avoué de forcer le droit français. C’est d’ailleurs le fond de commerce d’un nouveau lobby, l’association Maïa, qui milite bruyamment en faveur de la légalisation de la gestation pour autrui. Sa présidente, Laure Camborieux, ne cache pas vouloir faire avancer définitivement le débat à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique. [...]

Que cache exactement cette nouvelle dérive ? Pas moins qu’un trafic d’êtres humains. Soit la mère porteuse «loue» son utérus pour que l’embryon issu des gamètes des parents biologiques et conçu par fécondation in vitro y soit implanté : dans ce cas, elle n’est pas la mère génétique de l’enfant. Soit elle est inséminée artificiellement par les spermatozoïdes du père en fournissant un de ses ovocytes. Dans cette formule, la mère porteuse est tout à la fois la mère gestatrice et la mère biologique, se substituant totalement à la mère demandeuse qui ne deviendra la mère légale qu’après abandon de l’enfant à la naissance. Or, à ce jour, porter en son sein un enfant et lui donner naissance rend effectif juridiquement la filiation maternelle. Aller contre cette justice multiséculaire serait tenir pour rien la relation materno-fœtale au moment même où celle-ci est de plus en plus documentée dans sa contribution à construire la personnalité de l’enfant.

L’instrumentalisation des personnes dépasse ici l’entendement. La mère porteuse, moyennant rétribution, met à disposition des requérants ses fonctions reproductrices, entraînant une confusion entre procréation, reproduction et simple production d’une marchandise, l’enfant, au moyen de son instrument de travail, l’utérus. Du côté de l’enfant, on aboutit à une chosification sans précédent car la mère porteuse s’engage à céder l’enfant qu’elle aura porté en posant par anticipation un acte de disposition relatif à une personne. Il s’ensuit une réification majeure de l’enfant qui n’est plus traité comme un sujet de droit, mais comme un objet de créance ou comme une chose due en vertu du contrat."

Michel Janva

SOURCE
Commenter cet article